La région Aura tente de sauver la relation IC de nuit Paris – Savoie, dont les trains ont cessé de circuler le 30 septembre dernier. Dans une réaction commune, trois de ses vice-présidents (MM. Fournier, Mignola et Saddier) dénoncent « l’absence de volonté manifeste de trouver une issue acceptable sur le sujet ». Ils soulignent aussi que la liaison Paris – Savoie (100 000 voyageurs annuels, malgré « un contexte marketing dégradé ») a un avenir. Ils rappellent à cet effet que plusieurs pistes impliquant les offices du tourisme et les autorités locales ont été, à ce jour mais en vain, proposées. Surtout, les trois viceprésidents annoncent que l’élaboration d’une solution : « acceptable par tous » devient le préalable à la négociation de la convention TER entre la région et la SNCF applicable dès 2017.
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En France et presque partout en Europe, on a d’abord vu la disparition permanente des voitures-lits élégantes (mais aussi des voitures-restaurants conventionnelles) de la CIWL puis celles du groupement TEN sur les grandes lignes. Et maintenant c’est le tour du reste des trains de nuit avec leurs voitures-couchettes et leurs voitures à sièges inclinable. Soyons francs et honnêtes chers cheminots et ferroviphiles; la SNCF n’est pas la seule compagnie ferroviaire qui supprime petit à petit tous ses trains noctambules. À part l’Autriche (le visionnaire ÖBB), c’est devenu une mauvaise habitude contagieuse dans notre Vieux Continent. En éliminant une partie de leurs voies, dépôts, ateliers, gares et stations peu rentables, les sociétés ferroviaires pourraient investir avec appétit dans la construction des immeubles somptueux. Mais soyons vigilants! En supprimant les trains de nuit, on ne peut bâtir que le chômage et le désespoir sombre.