Les ÖBB enrichiront, le 11 décembre 2016, leur réseau de trains de nuit (neuf dessertes) de six nouvelles liaisons. Il s’agit de : Hambourg – Berlin – Bâle – Zurich, Hambourg – Munich – Innsbruck, Düsseldorf – Munich – Innsbruck, Munich – Villach – Venise, Munich – Salzbourg – Florence – Rome, Munich – Vérone – Milan. Commercialisée sous la marque Nightjet et comportant parfois un volet Auto/Moto-Train, l’offre ÖBB prend partiellement la suite des services de CNL, qui cesse son activité. Ce développement nécessite d’importants investissements (40 millions d’euros) afin de racheter 42 voitures-lits et 15 voiturescouchettes à la DB ou encore de moderniser le parc ÖBB. Un nouveau matériel pour les liaisons avec l’Italie est par ailleurs attendu pour 2020. L’activité trains de nuit des ÖBB représente en l’état 1 million de voyageurs annuels environ. Ils veulent la porter à 5 millions d’ici à trois ans.
et pendant ce temps , nos brillants enarques-expert comptables du vide-anti-ecolos détruisent la sncf
Comme quoi !!! On voit bien que le transport ferroviaire de voyageurs de nuit a encore de l’avenir MAIS CONSTITUE L’AVENIR du transport européen à longue distance ! N’en déplaise aux technocrates bornés de l’UE et de leurs subordonnés à la tête des opérateurs « historiques « pro-bruxellois (n’est-ce-pas Mr Pépy ?), qui sont tous à la solde du complexe mondialo-financier dirigé par les Rotschild, BCE, FMI et autres crapules de George SOROS, qui n’ont que pour seule ambition de FAIRE DISPARAITRE le rail de la planète …
Les trains de nuit des OBB sont la preuve qu’il est possible de maintenir l’offre des trains de nuit que plusieurs réseau européen abandonnent.
Les couchettes et wagons-lits me semblent un peu surannés, mais dans le prolongement des offres low cost, une offre assise confortable (permettant une position semi allongée) pourrait être pertinente et concurrentielle (versus autocar) dans des cas particuliers (parcours de plus de 500 km aboutissant à des hubs de trains régionaux matinaux). Ajoutez quelques services (de haut niveau comme on dit, des transports complémentaires : auto, motos, vélos, bagages…) et c’est une offre nouvelle (avec de vieux concepts il est vrai!).
Le low cost longue distance hors TGV pourrait être un nouveau créneau (identifié commercialement) de l’offre ferroviaire.
Qui peut la proposer ? La SNCF pourquoi pas, elle maîtrise bien l’offre low cost TGV et possède le personnel et le matériel (à rénover certainement). C’est difficile à notre grande maison de s’intéresser aux petits trafics ! Mais avec un peu d’encouragements…
Adieu City Night Line, bienvenue Nightjet. La compagnie ÖBB a pu gardé en tête cette tenace realité ferroviaire: “Il y aura toujours assez de place pour les trains de nuit composés de voitures-lits et de voitures-couchettes même à l’ âge d’or de la grande vitesse commerciale sur rails.” C’est dommage que la SNCF ait perdu perdu son intérêt pour ses fameux trains de nuit il y a bien longtemps.