Le SA 2018 a mal débuté sur la ligne 4 Paris – Belfort/Mulhouse (cinq/quatre AR quotidiens). Comme rapporté le 14 janvier par nos confrères de L’Est Républicain, l’offre a pâti de nombreuses suppressions – seulement six à sept trains sur 10 ont pu circuler – et de restrictions. Des missions normalement assurées en UM ne l’ont été qu’en US.
La région Grand-Est, qui joue désormais le rôle d’autorité organisatrice et qui a augmenté de 10 % les prestations, reconnaît ces difficultés. Mais elle avance, dans son communiqué du 17 janvier, que la dégradation du service découle de la conjonction d’un mouvement social et de l’immobilisation de plusieurs rames. Selon Grand-Est, quatre Régiolis IC ont été accidentés du fait de collisions avec un véhicule, des animaux et des arbres. Le déploiement des Coradia Liner sur la ligne 1 n’a en revanche pas d’incidence, pas plus que leur déverminage. Les problèmes rencontrés ne seraient pas plus nombreux que sur ses 34 Régiolis TER. La région invite la SNCF à mieux informer et à mieux prendre en charge les voyageurs. Surtout, elle presse l’opérateur de faire le maximum pour remettre en service les Coradia accidentés et activer les centres d’entretien de Paris, Troyes, Chalindrey et Mulhouse.
Jusqu’à l’arrivée des cinq nouveaux trains achetés par Grand-Est, l’efficacité de la maintenance (y compris sur le plan logistique) semble bien devoir constituer un enjeu crucial. La disponibilité actuelle du parc pâtirait en partie du manque de rechange. Selon L’Est Républicain, jusqu’à huit rames ont pu être immobilisées pour cette raison. Quoi qu’il en soit, depuis le 24 janvier, le nombre d’engins arrêtés varie de deux à trois, nonobstant la récente immobilisation d’une rame, consécutivement à un choc. La situation tend à redevenir normale en ce qui concerne le matériel roulant, tout comme le service aux voyageurs. SNCF promet 90 % des trains, à moins de nouveaux événements extraordinaires (tempête…). La Région renouvelle aussi sa confiance dans le Coradia Liner, qui accomplit sur la ligne 4 (490,9 km) une mission difficile : plus de 404 km en thermique, dont la moitié environ à 160 km/h, avec de nombreux arrêts.
Recevoir des contenus similaires
Sélectionnez les catégories ci dessous pour être alertés dès qu'un contenu y figurant est publié sur notre site
ValiderPar : S. Meillasson