L’année 2017 avait connu avec l’inauguration des LGV BPL et SEA de profonds bouleversements qui, outre le trafic TGV, avaient aussi affecté les relations classiques. 2018 est beaucoup moins agitée, les seules nouveautés notables étant à mettre au crédit, d’une part, de la montée en puissance des TGV Ouigo et, d’autre part, du transfert de certains IC vers le TER, avec introduction de matériels nouveaux plus performants.
Succédant à la mise en service de la seconde phase de la LGV Est-européenne en décembre 2016, celle conjuguée des deux LGV Bretagne-Pays de la Loire et Sud-Europe-Atlantique début juillet 2017 a motivé de profonds bouleversements dans les dessertes assurées par TGV sur le tout le Réseau ferré national. Plus encore, la première opération a engendré une nette amélioration des liaisons France – Allemagne. Tant et si bien que le canevas des dessertes appliquées sur ces axes risque de ne pas subir de grosses modifications de structure avant plusieurs services.
Le service 2018 appliqué au 10 décembre est donc une reconduction généralisée des dispositions prises précédemment non seulement sur ces deux LGV, qui irriguent le grand quart ouest de la France, mais aussi sur les autres LGV déjà exploitées, qu’il s’agisse des LN 1 Paris – Lyon, LN 3 Nord-Europe, LN 4 Rhône-Alpes, LN 5 Méditerranée, LN 6 Est-européenne, LN 7 Rhin-Rhône. Les quelques aménagements introduits apparaissent donc comme marginaux.
Par contre, la grande nouveauté du cru 2018 est constituée par l’expansion notable des courses de TGV Ouigo très prisés, contre-feu très efficace à l’embellie des cars Macron, dont les fréquences augmentent sensiblement sur plusieurs axes principaux, avec des temps de parcours quasi semblables aux TGV classiques.
Un cap mémorable est franchi pour le service 2018 avec le transfert des IC aux TER sur les relations Paris – Orléans – Tours, Paris – Bourges – Montluçon, Paris-Bercy – Montargis – Nevers, Paris-Est – Troyes – Vesoul – Belfort, Hirson – Charleville-Mézières, La Rochelle – Bordeaux, Bordeaux – Limoges, Bordeaux – Ussel périodique et Clermont – Nîmes (ex-Cévenol).
Voyons donc les principales modifications apportées.
Relations TGV internationales
France – Grande-Bretagne
Statu quo pour les relations touchant Londres depuis Paris, Bruxelles, Marseille, Bourg-Saint-Maurice en hiver.
France – Pays-Bas
Pas de modifications pour les relations de Paris et Lille-Europe vers Amsterdam et celles vers Bruxelles, depuis Londres via Lille, Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille, Nice, Montpellier, Perpignan.
France – Luxembourg
Pas de changements pour les mouvements Paris – Metz – Luxembourg et Luxembourg – Strasbourg – Marseille/Montpellier.
France – Allemagne
Pas de changement pour les courses Paris – Cologne, Essen, Dortmund, Francfort/Main, Stuttgart, Munich, Fribourg et Francfort – Strasbourg – Marseille.