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  • © Laurent Cousin/Haytham Pictures

    En ce début de saison, le Tramway du Mont-blanc s’arrête au col de Voza en attendant le déneigement jusqu’à Bellevue, son terminus en hiver.

  • © Laurent Cousin/Haytham Pictures

    La ligne est à voie unique, les rames doivent se croiser dans les gares intermédiaires.

  • © Laurent Cousin/Haytham Pictures

    Une rame en été quitte le col de Voza pour rejoindre Bellevue puis le Nid d’Aigle son terminus à 2 372 m.

Les quatre saisons du Tramway du Mont-Blanc

15 mars 2018
- -
Par : Laurent Cousin

Plus haut train de France, le TMB vit au rythme des saisons, particulièrement marquées en altitude, mais aussi, depuis 2016, au rythme du grand chantier de rénovation de la ligne, qui doit s’achever en 2018.

Loin des records de vitesse du TGV, le Tramway du Mont-Blanc n’a pas à rougir puisqu’il détient lui aussi son propre record, celui du train le plus haut de France à 2 372 m. Avec 12,5 km de voie ferrée ce train à crémaillère permet depuis plus d’un siècle aux touristes d’aller toucher du bout du doigt les glaciers. L’origine de ce projet est née d’un rêve un peu fou d’aller par le rail jusqu’au sommet du Mont-blanc à 4 810 m. La Première Guerre mondiale a mis un coup d’arrêt et par la suite les ambitions ont été revues à la baisse. Le terminus se situe donc au Nid d’Aigle, il offre cependant un formidable panorama sur la vallée mais aussi et surtout sur le glacier de Bionnassay.
Le départ se fait depuis la gare du Fayet-Saint-Gervais à 580 m d’altitude située juste en face de la gare SNCF. L’exploitation touristique de ce train remonte à 1913, tout d’abord avec des machines à vapeur, puis la ligne fut électrifiée en 1957. Les rames portent le nom des filles du directeur de l’époque elles sont baptisées Anne, Marie et Jeanne. Aujourd’hui, l’exploitation de cette ligne est gérée par la compagnie du Mont-Blanc, mais ce sont toujours ces trois machines de couleurs verte, bleue et rouge qui assurent les liaisons.
Avec une longueur de 12,5 km et des pentes pouvant aller jusqu’à 25 %, il faut compter environ 1 heure 15 pour atteindre le sommet à la vitesse maximale de 15 km/h. Mais ici le temps ne compte pas puisque le voyage est à lui seul une bonne partie du spectacle avec des paysages qui évoluent lentement. Le départ se fait au cœur de la circulation, mais rapidement le train accroche la crémaillère pour prendre de la hauteur et rejoindre la gare de Saint-Gervais ; ensuite, il traverse des forêts de sapins qui laissent parfois découvrir la vallée en contrebas. Plus haut, ce sont les alpages, avec une arrivée en gare intermédiaire au col de la Voza vers 1 600 m, où il est possible d’aller se dégourdir les jambes et pourquoi pas se restaurer un peu en attendant le passage du train suivant. Fin du voyage avec cette fois une vue magnifique sur les aiguilles de Chamonix. Dans les voitures, les voyageurs n’en perdent pas une miette et ouvrent les fenêtres pour en profiter au maximum et prendre quelques clichés souvenirs. Après une longue courbe, le décor devient plus aride et on découvre en contrebas la moraine du glacier. Puis le train s’engouffre dans un tunnel avant d’en ressortir pour s’arrêter à son terminus. Les touristes descendent pour profiter de la vue puis peuvent ensuite rejoindre à pied le refuge du Nid d’Aigle situé à environ 500 m plus loin. En revanche, pour les alpinistes qui partent gravir le mont Blanc par ce qu’on appelle la « voie royale », il leur faudra encore de nombreuses heures avant d’atteindre le sommet après une nuit passée au refuge du Goûter.

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