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Les transports parisiens prêts pour la crue centennale

27 juillet 2016
- -
Par : PHILIPPE-ENRICO ATTAL

L’exercice Sequana a servi de répétition générale avant la crue centennale qui s’annonce. Ces mesures de simulations ont connu un début d’exécution en juin avec les plus fortes inondations en Région parisienne depuis plus de 30 ans.

Elle arrive, elle va déferler. La terrible crue de la Seine, celle qui a ravagé Paris en 1910 est pour bientôt. Quand ? Demain ou dans 10 ans, impossible de le savoir. La seule certitude est qu’elle est inévitable, qu’elle se produit tous les siècles et que, comme en 1910, ses conséquences sur Paris et sa banlieue seront dévastatrices. Fort de ce constat, la préfecture de police a décidé de prendre des mesures préventives pour faire face le plus efficacement possible à la catastrophe annoncée. La cartographie établie en 1910 nous permet de déterminer les zones susceptibles d’être envahies par les eaux. Même si des mesures de prévention ont été prises depuis un siècle, notamment la création de bassins de rétention, on sait d’ores et déjà qu’elles seront insuffisantes. On a également cherché à améliorer le débit de la Seine avec notamment la reconstruction de certains ponts comme celui de l’Alma, que l’on envisageait de faire sauter en 1910. Du côté des transporteurs, RATP et SNCF savent leurs réseaux particulièrement vulnérables. Le métro en temps ordinaire est déjà soumis à d’importantes infiltrations à l’origine de dégâts dans les tunnels et les stations. Des opérations de colmatage sont régulièrement mises en oeuvre pour corriger et masquer ces écoulements d’eau.

D’une manière générale, le réseau est pour l’essentiel souterrain et il s’approche en plusieurs endroits des bords de la Seine (et de la Marne à Maisons-Alfort). Il y a ainsi sur le métro 14 traversées de fleuve, sans parler des canaux. En s’appuyant sur le précédent de 1910, on a pu répertorier plusieurs points critiques où l’eau pourrait facilement s’infiltrer. Dans cette hypothèse, la circulation serait bien sûr interrompue, nécessitant une remise en état des installations longue et coûteuse, sans parler du préjudice pour les voyageurs. Si l’eau venait à pénétrer massivement dans les tunnels, elle pourrait submerger des quartiers entiers du coeur de la capitale même éloignés du fleuve. En 1910, le chantier du Nord-Sud, l’actuelle ligne 12, a été envahi par les eaux qui sont se sont engouffrées à Chambre-des- Députés (Assemblée-Nationale) pour ressortir… à Saint-Lazare créant un lac devant la gare et l’église de la Trinité.

Ailleurs, l’eau était entrée à Bastille sur la ligne 1, aux abords de la Seine sur la 4, ou encore à Pont-d’Austerlitz (Quai-de-la-Rapée) sur la 5. Plus récemment, en juin 1982, un violent orage a submergé la station Église-de-Pantin sur la ligne 5. L’eau qui s’est engouffrée par le chantier du prolongement vers Bobigny a noyé les tunnels, immobilisant 18 rames. À la SNCF, la situation n’est pas meilleure. Certaines lignes sont particulièrement vulnérables, à commencer par le RER C. Le prolongement d’Austerlitz vers la gare d’Orsay, ouvert en 1900, a été construit 1,50 m plus bas que les prescriptions des ingénieurs de la ville de Paris. Il faut dire qu’on pensait à l’époque qu’une nouvelle crue était impossible. À l’ouest, la ligne des Invalides, qui constituera en 1979 l’autre branche du RER C, est pareillement établie au ras de la Seine. Ailleurs en banlieue, d’autres lignes RER ou Transilien sont à la merci du fleuve. Fortes de ce constat, RATP comme SNCF ont mis au point des plans d’intervention d’urgence en cas de montée rapide des eaux. L’objectif est de prévenir toute incursion aux conséquences importantes sur les réseaux. Les personnels ont été formés pour pouvoir intervenir rapidement sur certains points sensibles préalablement déterminés.

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