Cet ouvrage d’art long de 1 790 m est le huitième du nombre qui parsème la rocade à double voie Paris – Cherbourg. Situé aux Km 104, 105 entre les gares de Saint-Aubin-du-Vieil-Évreux et celle d’Évreux-Embranchement rebaptisée Évreux-Normandie, sa construction sous la butte hébergeant le quartier éponyme avec revêtement en briques remonte à 1855 à l’ouverture de la ligne par la compagnie de l’Ouest. Le tunnel est en pente de 8 mm/m vers Cherbourg, son électrification sous courant monophasé 25 kV est intervenue le 1er juin 1996 avec vitesse de franchissement fixée à 150 km/h.
L’état de la voûte et des piédroits a milité pour sa régénération avec application d’un chemisage en béton projeté sur treillage effectué de nuit pour ne pas affecter la circulation des IC vers Cherbourg, Caen, Trouville-Deauville et TER Normandie qui ont dû observer à sa traversée un ralentissement à 40 km/h de mai à décembre.
À l’issue du chantier il sera à même d’accepter la nouvelle desserte du plan de transport Normandie 2020 lancé par la région avec renforcement de l’offre.
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ValiderPar : B. Collardey
Un Commentaire
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Près de 162 ans d’âge et toujours assez robuste pour le traffic ferroviaire, le tunnel de Nétreville a beaucoup vu pendant sa carrière de longue haleine: La traction vapeur, la traction diesel [y compris plusieurs élements automoteurs], les turbotrains [d’abord des ETG, puis des RTG (toujours inoubliables)] et enfin la traction électrique. Il fallait que ce monument ferroviaire historique subisse certains travaux de rénovation/régénération nécessaires pour sa longévité continue et peut être aussi pour pouvoir mieux saluer l’arrivée des récentes rames automotrices électriques élegantes [des Régiolis] issues de la famille Coradia.