Les retards dus à la pandémie s’accumulent dans la réalisation de travaux sur l’ensemble du réseau, affectant la programmation d’autres chantiers. Les livraisons de matériels ne sont également pas toujours au rendez-vous.
La pandémie liée au Covid-19 va laisser des traces sur les plannings. Plus exactement, l’arrêt des chantiers pendant près de deux mois au printemps 2020 puis le lent redémarrage avec des mesures contraignantes de sécurité sanitaire pèsent sur les organisations. Certains chantiers non réalisés se heurtent à la programmation d’autres réalisations. Car en règle générale, les interceptions, notamment celles de longue durée, sont programmées trois ans à l’avance pour permettre de lisser les conséquences (ralentissements, reports sur route, détournements) et d’organiser les entreprises privées, les ressources d’ingénierie et bien évidemment les approvisionnements.
Les chantiers parisiens
Le premier cas qui nous intéresse est celui de l’électrification de la ligne Paris – Troyes et plus exacte-ment la première phase entre Gretz-Armainvilliers et Nogent-sur-Seine/Provins. La mise en service était programmée pour l’automne 2021. À cet effet, en juillet 2018, Île-de-France Mobilités passe d’ailleurs une commande complémentaire de 18 rames longues du Francilien. Dénommées 296 HE à 313 HE, elles devaient être livrées entre octobre 2020 et juin 2021. La fermeture de l’usine de Crespin en mars-avril 2020 suspend toute livraison pendant de longs mois. Les livraisons des 18 rames courtes de cette même commande ne sont achevées qu’en février 2021. La rame 296 HE arrive à Noisy le 9 février.
Les travaux liés à l’électrification démarrent début 2018 et se déroulent conformément aux pré-visions. Après la pause forcée, le rythme reprend lentement. Et en