Des développements, visant à relever les performances de certains trains sur le Fréjus, sont en préparation.
A fin d’accroître la charge utile et de faire disparaître les manœuvres de retournement sur les terminaux d’Aiton (France) et d’Orbassano (Italie) de l’AFA, des tests ont été menés fin 2020. Ils ont été conduits d’abord à poste fixe durant le week-end de la semaine 47, puis de manière quasi statique (quelques km/h) à Aiton pendant le week-end de la semaine 49. Cette campagne a mobilisé une rame de 15 wagons AFA encadrée de deux 36300, soit en configuration tiré/poussé, fonctionnant en UM. La configuration tiré/poussé est plus favorable en termes d’effort (640 kN au lieu de 500 kN) et de tonnage admissible (1 420 t au lieu de 1 200 t). La séparation des deux locomotives permet de ne plus être contraint par l’effort à ne pas dépasser, pour ne pas endommager l’attelage entre la locomotive menée de l’UM et le premier wagon. La limite prescrite par l’EPSF pour les attelages équipant les BB 36300 est de 500 kN. Concernant la puissance développée, il n’y a pas d’évolution apportée par la nouvelle configuration, sous 1,5 kV et 3 kV. Cette série d’essais visait à attester du bon fonctionnement du MUX. Ce dernier a été établi à l’origine via la liaison du frein électropneumatique (FEP) dont sont équipés les wagons de l’AFA. Néanmoins, des problèmes avec cette liaison ont justifié la pose d’un nouveau câblage. La démarche entreprise par les différents services de la SNCF a permis de valider l’UM filaire.