C ’est par ces mots que Valérie Pécresse et Catherine Guillouard ont résumé les négociations concernant le nouveau contrat entre l’autorité organisatrice des transports et son prestataire : « C’était compliqué, mais c’est signé ». Prévu pour la période 2021-2024, le nouveau document de plus de 500 pages replace le voyageur au centre du transport. L’investissement de 8,4 milliards d’euros, soit près de 1,6 milliards par an, permet d’améliorer les conditions d’exploitation du réseau, tout en assurant les investissements prévus sur les matériels et les extensions. Il y aura ainsi le renouvellement du parc métro d’ici à 2033 avec le nouveau MF 19, l’achat confirmé le même jour de nouvelles rames pour le RER B, ou encore l’achèvement du plan bus 2025 qui fera disparaître les véhicules diesels de la RATP. La qualité de service sera primordiale sur la sécurité, la propreté et l’information voyageurs, entraînant pour la RATP un système de bonus/malus qui permettra d’indemniser sous certaines conditions les abonnés lésés. Ce contrat, le dernier avant l’ouverture à la concurrence, prépare l’entreprise publique à davantage de productivité, de quoi lui permettre de mieux affronter les futurs appels d’offres.
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ValiderPar : Ph.-E. A.