Le comité de pilotage de la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur a lancé le 21 avril la procédure de concertation publique, qui durera jusqu’au au 30 novembre, sur les deux sections du projet dites de priorité 1, dont la réalisation est envisagée pour 2030. Elle permettra de recueillir les avis et observations du public sur le tracé et la position des gares, avant l’affinement du dossier d’enquête d’utilité publique. En préalable, l’opération consiste à mener deux ateliers thématiques à Marseille et à Nice, avec les associations et les acteurs socio-économiques, l’un sur la saturation ferroviaire, l’autre sur l’environnement et le développement durable. La priorité 1 recouvre à la fois :
• la traversée de Marseille en souterrain au moyen d’un tunnel de 11 km prenant naissance au débouché est de celui de la LGV Méditerranée, avec gare en sous-sol à la perpendiculaire de celle en impasse de Marseille- Saint-Charles, puis un quadruplement des voies sur Blancarde – Aubagne, mis récemment à trois voies ;
• la section Cannes – Nice intégrant une ligne nouvelle semisouterraine de 24 km en retrait du rivage de Cannes Ouest à Nice-Saint-Augustin, conduisant au doublement partiel de la voie unique de Grasse, à l’établissement d’une gare pour l’agglomération de Sophia-Antipolis et à la transformation de celle existante de Nice-Saint-Augustin en pôle multimodal connecté à l’aéroport de Nice. En dehors de l’amélioration notable des liaisons à moyenne et longue distance par les TGV, EC et IC, les dessertes TER seront très largement bénéficiaires en densité et en temps (voir schémas cijoints). Les priorités 2 et 3, relatives aux tronçons Aubagne – Toulon – Cannes Ouest et Nice – Vintimille, sont repoussés l’un entre 2030 et 2050, l’autre au-delà de 2050. B. C.