Le projet de tramway de Dubaï est reparti et devrait, selon les espoirs d’Alstom, voir le jour en 2014, avec trois ans de retard. Mis sous le boisseau suite à la crise financière internationale et au retard pris dans l’acquisition des terrains, le chantier de construction de cette ligne de tramway de 10 km (dont 2 km en viaduc) et de 13 stations a été relancé. Associé au géniciviliste Besix, Alstom Transport est le responsable de ce projet de tramway « clés en main » de 550 millions d’euros (soit 55 millions d’euros du kilomètre, contre 15 à 25 millions pour un projet classique). L’originalité de ce tram tient au particularisme climatique (températures extrêmes, vent de sable, sel) autant qu’à la volonté des autorités locales de s’équiper avec ce qui se fait de mieux. A la clé, une grande première : l’alimentation électrique au sol (APS) sur la totalité de la ligne ; la climatisation et l’accès aux onze rames par portes palières dans la station ; des caméras embarquées et de signalisation (système CBTB Urbalis). Tout comme le métro, le tram longera le front de mer, l’axe le plus embouteillé de Dubaï. Il devrait, selon les projections de trafic, transporter 100 000 passagers par jour. La segmentation des voyageurs devrait se faire comme dans le métro, avec une classe « Gold », une classe réservée aux femmes et enfants, et une dernière classe pour les autres voyageurs. Il reste à la RTA (Road and Transport Authorithy) à préciser le contrat de maintenance qui la liera à Alstom, et à attribuer l’exploitation du tramway, pour laquelle la RATP est sur les rangs. Pour Alstom, ce tram à la face avant ciselée comme un diamant pourrait constituer une magnifique vitrine de son savoir-faire, dans un contexte ou plusieurs villes de la zone Mena ont également des projets de tramways.
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ValiderPar : La Vie du Rail