Quel que soit le mode d’alimentation, les systèmes électriques des tramways répondent à des normes complexes. Le réseau d’Avignon vient de moderniser ses installations pour renforcer encore ses normes de sécurité.
On compte désormais près d’une trentaine de réseaux de tramway en France, certains développés sur plusieurs lignes. Quatre types d’alimentation électrique se sont imposés, la LAC (ligne aérienne de contact), de loin la plus répandue, suivie de l’APS (alimentation par le sol), développée à la base par Alstom pour Bordeaux, et qu’on retrouve désormais également à Angers, Orléans, Reims et Tours. Un autre mode pourrait gagner du terrain, le biberonnage présent pour le moment à l’étranger comme à Luxembourg où les rames se rechargent à chaque station durant les temps de stationne-ment. Il existe pour cela entre les rails un dispositif dédié qui permet d’effectuer l’opération en quelques secondes sans aucun impact sur la régularité et la fluidité du trafic.
À Nice enfin, on a préféré des batteries embarquées pour la traversée des quartiers à haute valeur patrimoniale.
Chaque fois que cela est possible, c’est la LAC qui est privilégiée, facile à poser et malgré tout pas si disgracieuse qu’on pourrait le penser. On trouve donc des lignes aériennes à peu près partout, d’au-tant que les réseaux qui utilisent d’autres modes d’alimentation les réservent à seulement quelques sections en raison d’un coût plus élevé. À Avignon, c’est la LAC qui s’est imposée, même si le tramway longe les remparts sur une partie