La construction de la nouvelle gare de La Défense, située sur le prolongement à l’ouest du RER E, fait appel à des techniques innovantes du fait de son emplacement sous le centre d’affaires du Cnit, à plus de 30 m de profondeur.
Avec Porte-Maillot et Nanterre, La Défense est l’une des trois nouvelles gares situées sur le prolongement à l’ouest de la ligne E du RER. Et la méthodologie de construction est tout à fait innovante.
La particularité de la technique employée vient du choix de l’emplacement de cette nouvelle gare : sous le Cnit, une grande voûte avec une portée de 225 m et une surface de 22 500 m² ! Premier centre d’affaires français, voire européen, 25 000 personnes y travaillent au quotidien dans les commerces ou les bureaux, enfin en temps normal d’avant Covid-19. Il n’est donc pas question d’interrompre ces activités pendant plusieurs années. La partie ferroviaire sera située environ 35 m sous la dalle du rez-de-chaussée de l’ouvrage.
La construction de la future boîte de la gare commence donc par la réalisation de son plafond. Mais auparavant, il faut remplacer une partie des fondations de l’ouvrage existant. Cette technique porte le nom de reprise en sous-œuvre. Les 118 poteaux qui portent la charge des bâtiments existants sont sciés au dernier niveau du parking souterrain, libéré partiellement pour devenir une zone de chantier.
Chaque poteau est entouré d’une structure de reprise de charge en métal et béton qui s’appuie sur huit à 16 micropieux d’environ 15 m de profondeur. La stabilité est surveillée en permanence et de