L’ampleur et la durée de la pandémie de Covid-19 produisent leurs effets négatifs sur l’activité économique et de nouvelles pratiques apparaissent, voire s’installent durablement. Les transports urbains, interrégionaux ou internationaux sont durement touchés, des incertitudes demeurent quant à un possible retour à l’activité d’avant crise sanitaire.
Ce virus du Covid-19 va laisser des traces. Sur le plan humain bien évidemment avec des familles meurtries par un nombre inimaginable de décès mais aussi par des malades qui gardent des séquelles.
Partie intégrante de notre vie, au quotidien ou occasionnellement, les transports ferroviaires s’adaptent depuis plus d’un an au fil des confinements, couvre-feux, restrictions de déplacements et même nouveaux modes de vie. La situation est durablement dégradée même si une partie du service peut continuer contrairement à certaines professions comme la restauration, la culture ou l’événementiel où l’activité est complètement suspendue pendant plu- sieurs mois.
Ces périodes de ralentissement de la vie sociale, économique, touristique et scolaire entraînent une réduction parfois drastique de l’offre de transport, soit pour accompagner les demandes du gouvernement de réduire les déplacements, notamment inter-régionaux et internationaux, soit parce que la demande diminue fortement.
En 2020, le trafic baisse de 48 % pour la Grande Vitesse, de 45 % pour Transilien, de 32 % pour TER et de 30 % pour Keolis. La conséquence est immédiate pour les finances des entreprises et des collectivités.