La ligne nouvelle entre Montpellier et Perpignan entre en dernière phase. La déclaration d’utilité publique pourrait intervenir en 2023 et le début des travaux en 2026.
On ne cesse de nous le répéter, la priorité est désormais aux trains du quotidien. Les TER, RER, Transilien pour ne pas dire métros et tramways sont au cœur des préoccupations des transporteurs et des élus. À la SNCF, fini le temps où on ne jurait que par le TGV. Aujourd’hui, le plus gros chantier est celui du RER E à l’ouest. Est-ce pour autant la fin de la grande vitesse? Pas tout à fait. D’autant qu’il est plus facile de donner de nouvelles priorités quand on dispose de 2 600 km de LGV. Quoi qu’il en soit, ce réseau aussi impressionnant soit-il n’est pas achevé, et il reste plusieurs nouvelles lignes à construire ou à compléter pour qu’il soit totalement cohérent.
C’est notamment le cas de l’axe Paris – Perpignan – Barcelone avec une LGV de Paris à Montpellier et de Perpignan à Barcelone. Entre Montpellier et Perpignan, il manque 150 km pour permettre aux trains de circuler à grande vitesse sur l’ensemble du parcours. Compte tenu de l’ampleur des investissements, ce tronçon envisagé de longue date peine à passer en phase de réalisation. Les études s’étirent depuis plus de 10 ans, alors que débats publics et concertations ont déjà été organisés.
Ces premières phases ont permis de confirmer l’intérêt du projet et de définir un premier couloir de tracé. Elles ont surtout été l’occasion de déterminer les usages de cette nouvelle infrastructure qui vient désormais en complément de la ligne classique. Le modèle des LGV a évolué au fil des années et les investissements colossaux impliquent une très grande rentabilité des ouvrages.