Le maire de Londres, Boris Johnson, ne soutiendra pas le projet de liaison ferroviaire à grande vitesse entre la capitale et Birmingham, à 170 km au nord, baptisée HS2 (High Speed 2), à moins que la section de Londres ne soit entièrement souterraine, selon une lettre publiée le 3 juillet par le Sunday Telegraph. Mais cela augmenterait les délais et surtout les coûts de construction alors qu’il est le seul programme d’infrastructure majeur (une vingtaine de milliards d’euros) sauvé des coupes budgétaires du gouvernement. Lancée le mois dernier, la consultation publique a permis de prendre la mesure de la mobilisation des opposants au projet. Le gouvernement estime pourtant avoir fait preuve de prudence, visant un début des travaux en 2017 pour une inauguration en 2026. Birmingham serait alors à 50 min de Londres, contre 1h30 actuellement. L’objectif est, à plus long terme, de prolonger la ligne jusqu’à l’Ecosse via deux branches, l’une passant par Manchester et l’autre par Leeds.
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ValiderPar : La Vie du Rail