Dans le secteur de l’infrastructure ferroviaire, un nouvel acteur vient de s’implanter en France : Schweizer Electronic. Partons à la découverte de cette entreprise helvétique.
Alors que les besoins pour l’infrastructure sont amenés à croître, une nouvelle entreprise vient d’ouvrir une succursale en France : Schweizer Electronic. Créée en 1964 par monsieur et madame Schweizer, parents du PDG actuel Peter Schweizer à Reiden (Suisse), l’entreprise éponyme vend son premier passage à niveau (PN) à relais en 1985. En 2025, l’entreprise compte 230 collaborateurs, et a créé des filiales dans six pays : Allemagne, Autriche, Espagne, Italie et Royaume-Uni. La dernière créée en avril 2024 est la filiale française, Schweizer Electronic France SAS, implantée à Clermont-Ferrand.
Quatre unités d’affaires
L’entreprise dispose de quatre unités d’affaires. Les deux plus petites sont dédiées à l’innovation (Recherche et Développement), et à la radiocommande des locomotives, notamment lors des phases de manoeuvre. Les deux autres unités constituent le coeur d’activité de l’industriel. La première unité d’affaires majeure est spécialisée dans les dispositifs d’annonce des circulations et de protection des ouvriers assurant les chantiers.
Le produit Minimel Lynx
Le produit phare de cette division est la gamme Minimel Lynx, de niveau SIL 4 (1). Deux versions sont disponibles, le DAPR (dispositif d’annonce portatif radio), utilisé en France, et le DAAC (dispositif d’annonce automatique des circulations par détecteurs). Minimel Lynx est massivement utilisé en Suisse et dans plusieurs pays germanophones pour des travaux de voies avec exploitation maintenue sur voie contiguë, présente Richard Garceau, directeur général de Schweizer Electronic France. Concrètement, des avertisseurs sonores et lumineux (ASL) sont disposés tout le long de la zone de







