Face à un manque de trains, le Grand Est a dû recourir aux solutions alternatives proposées par la SNCF pour assurer ses 1 700 TER quotidiens. Du matériel a été transféré temporairement dans la région dans l’attente des prochaines livraisons de Régiolis.
Pour assurer ses 1 700 TER quotidiens, la région Grand Est a besoin de l’ensemble de son parc. Or, la situation actuelle est tendue : d’une part avec le démarrage des opérations mi-vie des 120 rames AGC (mi-2022 à 2031) puis des 41 rames TER 2N NG (mi- 2023 à 2030) qui va immobiliser plusieurs rames simultanément mais surtout avec l’immobilisation inattendue des 14 rames Z 11500 encore en service. Leur arrêt fait suite à la découverte de particules d’amiante dans les cabines de conduite. Sept rames étaient engagées chaque jour essentiellement en Lorraine et plus particulièrement sur Nancy – Remiremont.
Leur radiation n’était programmée qu’à l’horizon fin 2024 après la livraison des dernières rames neuves Régiolis, dont la région a passé commande en même temps que ses rames transfrontalières. La SNCF mène des investigations pour remettre les Z 2 en service, au mieux à l’automne 2022. Et progressivement. Les tests menés sur la première rame semblent satisfaisants.