L’état annuel du matériel moteur SNCF, notre rendez-vous traditionnel, vise comme à l’accoutumée les grands événements de l’année écoulée et les prévisions pour 2023, présentés ici sous forme de tableaux.
Le parc des locomotives électriques privé d’engins neufs continue sa baisse des derniers exercices avec la perte des unités de la seule petite série des BB 7600, et la rétraction des effectifs des BB 7200, 15000, 22200, 26000. Leur nombre est ainsi tombé de 823 à 791 dans l’année 2022. Celui des engins diesels quoique abondé par les nouvelles machines BB 79000 pour l’Infra se sépare de BB 63500, 66000, 66400, 67200 et 67400 hors d’âge. Il ne demeure donc que 761 engins au total soit une chute de 38 d’entre eux.
L’effectif des éléments automoteurs électriques demeure le grand gagnant des matériels SNCF avec l’acquisition des rames Z 56600 Omneo Premium pour la Normandie, des Z 54500 pour Bourgogne-Franche-Comté, des Regio 2N Z 57000 pour Francilien (banlieue Montparnasse) et le solde de la grande famille des rames Z 50000 Francilien pour le faisceau Saint- Lazare et l’électrification Gretz – Longueville – Provins. A contrario l’élimination des Z 2 série Z 7300 est quasi totale. Le parc des automoteurs électriques s’étoffe donc passablement d’une année à l’autre, celui des rames bimodes demeurant immuable.
Le lot des autorails jadis puissants entre 1970 et 2010 reste constant avec 570 engins. Quant aux TGV, seules les rames du type 3 UF 830 à 835 viennent renforcer l’effectif, alors que les rames 807-819 sont détachées en Espagne pour les dessertes Ouigo concurrentielles sur les LAV Barcelone – Madrid et Madrid – Valence.
Le parc des locotracteurs ne cesse de se réduire notamment celui du Fret.