Même si le train d’une façon générale est déjà le mode de transport le plus propre, 1 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour 10 % des mobilités, l’opérateur historique et plusieurs régions se lancent dans des expérimentations pour ne pas rester inactifs.
La traction diesel représente 61% des rejets de CO2. Or, 48 % du parc des TER est soit purement diesel soit bimode. Ces deux catégories assurent 40 % des circulations TER, 25 % de la consommation d’énergie et 75 % des rejets de CO2.
Même si la technologie fait de grands progrès, la motorisation diesel reste en ligne de mire de la lutte environnementale. La version bimode, inaugurée avec succès par l’AGC (185 rames B 81500, 140 rames B 82500) et reprise par le Régiolis (54 B 83500, 120 B 84500, 39 B 85000, 10 B 85900 et 30 futurs B 85500), améliore nettement la situation en permettant de circuler en traction électrique sous caténaire. L’électrification demeure une possibilité. Mais son coût, un million du kilomètre en moyenne, et la durée des travaux impliquent de réserver cet investissement aux zones à fort trafic. Voire à des électrifications partielles en zone de gare par exemple. Quoi qu’il en soit, il est impensable d’électrifier toutes les lignes actuellement parcourues par des rames diesels.
Il faut donc trouver d’autres solutions. Pour les régions comme pour la SNCF, il faut un système qui coûte moins cher que l’électrification, qui est plus rapide à mettre en œuvre et qui émette moins de CO2 qu’aujourd’hui. Plusieurs expérimentations sont donc lancées. L’objectif est d’offrir des alternatives à l’horizon 2024-2025.