13 ans après le lancement du TGV à bas coûts Ouigo, l’heure est venue de le moderniser. Un programme de rénovation dénommé « Tango » a été lancé et la flotte va s’agrandir avec 12 TGV inOui transformés en Ouigo. De nouvelles destinations sont également prévues.
L’opération lifting du TGV Ouigo se concrétise. Depuis janvier, un ancien TGV inOui, qui avait déjà roulé 18 ans, a pris la bannière Ouigo après révision et modernisation, pour s’élancer vers le sud de la France. C’est le premier des 12 TGV qui doivent ainsi basculer, d’ici à 2027, du parc inOui pour celui des Ouigo. À ce moment-là, le nombre de rames Ouigo passera de 38 à 50. Et deux ans plus tard environ, toutes les rames devront avoir été rénovées, en grande partie dans l’atelier de Bischheim mais aussi dans celui d’Hellemmes.
Le design des TGV Ouigo est en effet en train d’être remis au goût du jour, selon Jérôme Laffon, le directeur général Ouigo. « La version actuelle était assez flashy, on a modernisé l’intérieur, on a gardé du rose mais en un peu moins percutant », souligne-t-il.
Le nombre de sièges augmente
Un espace « relax » a été créé au milieu de la rame pour permettre aux voyageurs de se retrouver ou de se dégourdir les jambes. Deux emplacements PMR (personnes à mobilité réduite) équipent chaque rame. Des prises individuelles de 220 V ou USB sont installées et huit crochets à vélo sont à disposition. Autre nouveauté pratique, les portes d’accès aux voitures sur les plateformes, qui ont une fâcheuse tendance à se refermer automatiquement au bout de 15 s sur les voyageurs ou leurs bagages, resteront ouvertes 4 min pour permettre un passage plus fluide. « Nous nous sommes inspirés de ce que nous disaient nos clients », résume Jérôme Laffon. « L’approche écologique est aussi importante : nous faisons du recyclage avec les rames, nous avons mis en