Le chemin de fer arrive en 1856 à Besançon qui deviendra une étoile ferroviaire exploitée par la Compagnie du PLM. Après la Seconde Guerre mondiale, la ville dotée d’une nouvelle gare retrouve son trafic voyageurs et marchandises. L’électrification du complexe bisontin est réalisée tardivement dans les années 70. Raccordée à la LGV Rhin-Rhône, Besançon-Viotte est aujourd’hui au cœur d’un dynamique réseau TER.
Patrie de l’horlogerie et du textile, forte d’un patrimoine historique et culturel, la ville bisontine, entourée de sept collines toutes fortifiées par Vauban, est lovée dans une boucle du Doubs, formant un fer à cheval dominé par une citadelle, datant du XVIIe siècle et abritant un musée et un zoo. Siège de garnisons militaires et ville universitaire, la préfecture du Doubs est limitrophe de la Suisse. Labellisé ville verte où il fait bon vivre, Besançon compte actuellement 117000 habitants et est intégré à la région Bourgogne- Franche-Comté. Sublimée par sa cathédrale Saint-Jean possédant une horloge astronomique unique à 70 cadrans indiquant le lever et le coucher de soleil, les marées dans les ports français ainsi que les éclipses de soleil, les quais du Doubs, la porte Noire, le palais Granvelle, les musées des Beaux-Arts et de l’Archéologie, c’est aujourd’hui une cité tournée vers l’avenir avec le développement des domaines de la micromécanique, des microtechniques et du génie biomédical.
Le rail est apparu en 1856 en provenance de Dijon et s’est développé les années suivantes à la fois vers l’est et le sud de la France, ainsi que dans le massif jurassien.
Après guerre, le chemin de fer s’adapte à la reprise économique En 1944, l’état désastreux du matériel ferroviaire et les dommages en ligne ne permettent pas de reprendre un début d’exploitation avant le 27 septembre depuis Dijon après réparation du pont de Saône à Auxonne, en novembre en direction de Lyon via Dôle, Mouchard.
Par une caresse de bonne chance, à Besançon, la dominante alternative à la route est le chemin de fer.
La ville est desservie par la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône depuis fin 2011, les rames TGV desservant principalement la gare TGV Besançon Franche-Comté située en périphérie mais aussi la gare Besançon-Viotte proche du centre-ville.
La ligne ferroviaire reliant les deux gares est également utilisée par les TER assurant un service de navette.
L’ouverture de la première branche de la LGV Rhin-Rhône, la branche Est, a permis de raccourcir sensiblement les temps de trajet vers Paris, Lyon et Strasbourg. Via cette ligne, Besançon bénéficie également de liaisons directes avec, entre autres, Francfort-sur-le-Main, Fribourg-en-Brisgau, Lille, Luxembourg, Marseille et Montpellier.
Les branches ouest (entre Genlis et la LGV sud-est) et sud (entre Dole et Bourg-en-Bresse) sont en projet.
La desserte TGV est complétée par des lignes TER vers Belfort et Montbéliard, vers Dole et Dijon, vers Morteau et la Suisse, ainsi que vers Lons-le-Saunier, Bourg-en-Bresse et Lyon.
Les liaisons régionales s’effectuent depuis les gares de Besançon-Viotte et Besançon-Mouillère.
Carrément un carrefour ferroviaire majeur cette charmante capitale de la région historique et culturelle de Franche-Comté, en effet!