Même si la prudence est de mise, trois projets de lignes à grande vitesse pourraient finalement voir le jour : les LGV Paca, Montpellier – Béziers et Bordeaux – Toulouse. Les annonces gouvernementales récentes sont de bon augure pour ces lignes très attendues par les régions concernées et venant en prolongement des LGV Méditerranée, Nîmes – Montpellier (CNM) et Paris – Bordeaux (SEA).
Soyons prudents. Ce n’est pas encore l’heure du premier coup de pioche et encore moins celle de la coupure du ruban inaugural. Mais le gouvernement vient de donner en avril et mai aux collectivités concernées de bonnes nouvelles sous forme de modalités de financement. Ces annonces concernent les LGV Paca, Montpellier – Béziers et Bordeaux – Toulouse. Trois LGV qui viennent en fait compléter le réseau existant en prolongeant les LGV Méditerranée, Nîmes – Montpellier (CNM) et Paris – Bordeaux (SEA). Ces lignes reviennent de loin.
Lors du Grenelle de l’environnement de 2007, le gouvernement de l’époque annonce la construction de 2 000 km de nouvelles LGV d’ici 2020 et 2 500 km supplémentaires d’ici 2030. À ce jour, il n’y a qu’environ 800 km nouveaux dont la première phase du Rhin-Rhône, la deuxième phase de la LGV Est- européenne, les deux prolongements de la LGV A (BPL et SEA) et la première phase de Nîmes – Perpignan.