Depuis 2019, Île-de-France Mobilités peut lancer des appels d’offres pour les lignes nouvelles. Pour le réseau existant, l’ouverture à la concurrence se fera entre 2023 et 2033 pour Transilien, en 2029 pour les tramways, en 2039 pour les métros, entre 2025 et 2040 pour les RER.
Cette fois-ci, la procédure semble bien enclenchée pour la mise en concurrence des lignes Transilien. Rappelons que la loi du Nouveau Pacte ferroviaire de 2018 avait pour but de préparer la SNCF à cette concurrence, une nouveauté et même une révolution pour une entreprise qui n’a connu jusqu’ici que le monopole en trafic voyageurs. La loi donnait un calendrier, en déclinaison des directives européennes (règlement de 2007). Pour les TER et Intercités, l’appel d’offres est possible depuis décembre 2019. Il sera obligatoire en 2023. Certaines régions pour le TER et l’État pour deux lignes Intercités se sont lancés dans cette procédure. Pour le TGV, c’est possible depuis mi-décembre 2020.
Il restait le cas particulier des lignes SNCF et RATP de l’Île-de- France. Le calendrier a été détendu pour tenir compte de la complexité de l’exploitation, de la vétusté du réseau et des nombreux chantiers à réaliser. Entre 2019 et 2023, Île-de- France Mobilités peut lancer s’il le souhaite des appels d’offres pour les lignes nouvelles. C’est déjà le cas pour la ligne T 9 du tramway attribué non pas de gré à gré à la RATP mais en appel d’offres à Keolis, filiale de SNCF. Les travaux sont en cours. Les rames sont en cours de livraison et ont débuté leurs essais. La mise en service interviendra au printemps 2021. Le tour viendra pour le futur T 10 et les lignes de métro du Grand Paris. Pour le réseau existant, le calendrier prévisionnel est le suivant : entre 2023 et 2033 pour Transilien, 2029 pour les tramways, 2039 pour les métros, entre 2025 et 2040 pour les RER.