Cette grande gare parisienne, ses annexes de Paris-Bercy et de la gare souterraine du RER ont été totalement immobilisées les samedi 18 et dimanche 19 mars, aucun train de voyageurs ne circulant entre Villeneuve-Saint- Georges et Paris, pour permettre la mise en service du PAI (poste d’aiguillage informatisé) remplaçant les actuels postes 1-2, électriques à leviers d’itinéraires (Peli) de type Thomson datant de 1932, 1933. Un plan de transport extraordinaire pour ces deux jours a été mis sur pied par la SNCF très en amont, afin de compenser l’élimination des liaisons TGV, Intercités, TER et Transilien au départ et à l’arrivée à Paris-Lyon.
L’objectif étant de préserver les plus utilisées en allégeant toutefois notablement le volume des fréquences, avec des reports dans d’autres gares parisiennes et de la périphérie, en fonction de leurs possibilités et des lignes y aboutissant. Mais certaines destinations à moindre trafic ont dû être abandonnées. C’était le cas des TGV Paris – Besançon – Mulhouse, Paris – Saint-Étienne, iDTGV Sud- Est, Paris – Fribourg-en-Brisgau, Paris – Milan, Paris – Barcelone, Paris – Évian-les-Bains/Saint- Gervais (périodique d’hiver).
Les dispositions prises, tout à fait inhabituelles, ont revêtu un caractère unique. Elles ont eu des conséquences sévères sur les habitudes de la clientèle et provoqué inévitablement un allongement plus ou moins important des temps de parcours.
Nous résumons ci-après les mesures retenues pour les différents types de liaisons dans le sens Paris – Province, la réciproque étant valable en sens inverse.