Jusqu’en 2037, la maintenance du Contournement Nîmes – Montpellier est assurée par Oc’Via Maintenance. 150 km de voies sont placés sous la supervision d’une petite structure à la pointe de l’innovation.
On a beaucoup disserté sur le contournement Nîmes – Montpellier, première étape d’une LGV destinée à rejoindre Perpignan et l’Espagne. La concession de la ligne a été confiée à Oc’Via, à charge pour elle de concevoir, construire et assurer la maintenance de la nouvelle ligne. Derrière Oc’Via, on trouve Meridiam, une entreprise indépendante spécialisée dans les infrastructures.
Le contournement est assez court, 60 km auxquels s’ajoutent les raccordements, totalisant finalement environ 150 km de voie. Il faut également prendre en compte les différents ouvrages d’art parmi lesquels le viaduc du Lez près de Montpellier, ou celui sur le Vidourle, sans oublier les sauts- de-mouton et autres tranchées, tous à la charge du concessionnaire. Les gares de Sud-de-France et Pont-du-Gard sont exclues.
Comme l’explique le directeur général Gilles Rakoczy, Oc’Via perçoit des loyers (et non des péages) pour une durée de 25 ans jusqu’en 2037. Ce mode de concession a permis d’accélérer les délais de construction, ramenés à 5 ans à peine. L’opération a été réalisée grâce à une importante levée de fonds, constituée en partie par des subventions publiques. Les loyers perçus servent à couvrir les coûts et les emprunts. Ils sont variables, indexés sur le trafic. Cette flexibilité a permis durant la crise sanitaire (où moins de trains ont cir-