Une portion de la ligne de rive droite du Rhône a rouvert et accueille des circulations TER depuis la fin août 2022. La desserte des trains régionaux devrait s’étoffer dans un proche avenir. Nous revenons ici sur l’histoire de cette artère longtemps cantonnée à un rôle d’itinéraire alternatif.
S’embranchant à Givors-Canal sur la ligne historique de Moret à Lyon via SaintÉtienne, la ligne de rive droite du Rhône qui aboutit à Nîmes est longue de 260 km. Implantée sur les départements du Rhône, de la Loire, de l’Ardèche et du Gard, elle est numérotée 800 au catalogue du RFN et gérée par les régions SNCF de Lyon et Montpellier avec limite au Km 698,900 au nord de Pont-Saint-Esprit. Son parcours moyennement pittoresque avec les contreforts du massif du Pilat, la corniche du Rhône plantée de vignobles réputés, les falaises ardéchoises, les vergers et la garrigue gardoise, reste proche du grand fleuve au tracé quelquefois tortueux sans le recouper. Elle dessert plusieurs gros bourgs ramassés à l’habitat typique. Par contre elle traverse une quantité d’affluents, tels le Gier, la Cance, l’Ay, le Doux, le Mialan, l’Eyrieux, l’Ouvèze, la Lavézon, l’Escoutay, l’Ardèche, la Cèze, la Tave, le Gardon au tempérament cévenol prononcé.