Depuis que les premiers TGV commerciaux se sont élancés vers le sud-est en septembre 1981, le modèle rencontre l’adhésion du public, c’est une réussite industrielle qui sort de nos frontières. Le kilométrage des LGV est multiplié par 10 en 40 ans. Aujourd’hui, la SNCF mise sur le projet de TGV M, le mode de transport le plus respectueux de l’environnement pour les longues distances.
Le 27 septembre 1981, cinq ans après la déclaration d’utilité publique et urgente de la nouvelle ligne Paris-Sud-Est, les premiers TGV commerciaux s’élancent sur le tronçon sud entre Saint-Florentin et Sathonay, mettant Lyon à 2 heures 40 de Paris. L’enthousiasme, la curiosité et l’émotion se retrouvent chez tous ceux qui découvrent ces nouvelles rames orange qui filent alors à 260 km/h.
Il faut dire que les initiateurs du projet ont tout fait pour que ce soit une réussite. Il n’y a pas de révolution technique mais une adaptation de ce qui a déjà fait ses preuves: voie, plateforme, caténaires, matériel roulant. Bien sûr, tout est redéfini pour la grande vitesse comme l’entraxe des voies, la hauteur du fil de contact, les aiguillages avec cœur à pointe mobile, chaîne de traction, aérodynamisme. La vraie nouveauté concerne la signalisation avec l’arrivée de la transmission voie- machine (TVM) permettant d’afficher au conducteur directement dans sa cabine des consignes de vitesse à respecter associées à des contrôles continus.
Sans oublier l’obligation de construire une ligne dédiée apte à des vitesses autour de 300 km/h avec un profil adapté, l’absence de passages à niveau, un clôturage intégral, etc.
Et enfin, le grand plus des choix: le TGV peut aller partout sur les