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  • © M. Carémantrant

    À Paris-Est, la CC 72190 et sa rame Corail Intercités pour Culmont-Chalindrey au moment de la mise à quai de la rame Coradia 18, qui partira après nous pour Belfort (26 juin 2017).

  • © M. Carémantrant

    Vue générale de la cabine de la CC 72190, de g. à d. : partie frein et visualisateur KVB, voltmètre et ampèremètre au-dessus du manipulateur, écran à pictogrammes divers, indicateur de vitesse et radio sol-train.

  • © M. Carémantrant

    Signalisation de chantier à 40 km/h pour franchir le PN 40 peu avant Nangis, dont on aperçoit la gare au fond à droite, avec la rame Corail accidentée en avril 2015 garée à gauche.

À bord d’une CC 72100 entre Paris et Troyes

21 septembre 2017
- -
Par : M. Carémantrant

Sur la ligne 4, avec l’arrivée des Coradia, les jours des rames tractées par des CC 72100 sont plus que comptés. C’est en cabine de l’une d’elles pour l’une de ses dernières missions que nous vous convions.

Le rendez-vous est pris pour le lundi 26 juin 2017 en gare de Paris-Est pour accompagner l’équipe de conduite du train Intercités 11743, départ 18 h 12 pour Culmont-Chalindrey. C’est l’un des deux derniers trains quotidiens assurés en rame tractée sur cet axe mythique de la ligne 4 au départ de Paris. À 17 h, la rame vide arrive du chantier de l’Ourcq. La traction est assurée par la BB 15005. Puis sept voitures Corail (une B11u, une A10tu et 5 B11tu). Et à l’autre extrémité, celle qui est l’objet de notre visite : la CC 572190. Issue d’un lot de 30 CC 72000 remotorisées pour réduire les émissions polluantes dans le secteur de la gare de l’Est, c’est l’une des dernières survivantes. 18 ont déjà été radiées dont cinq en 2017. Il en reste officiellement 12, mais, en réalité, la production table sur cinq engins fiables. La CC 72090 est entrée en service en avril 1974. Elle a été remotorisée en novembre 2003 en prenant pour l’occasion la livrée « en voyage… » et le n° 72190. L’aspect extérieur est globalement satisfaisant. Par contre, elle a perdu depuis un certain temps les blasons de la ville de Belfort, qui a parrainé cet engin le 23 novembre 1974. À 17 h 17, un agent de manoeuvre dételle la BB 15000 puis, à hauteur de la CC 72100, vérifie l’attelage, retire la lanterne de queue et pose la clé de chauffage sur le pupitre. L’équipe de conduite du dépôt de Chalindrey arrive du foyer de Magenta après un découcher « diurne » : Marc Corneux, responsable traction de Troyes, et Christelle Morisot, la conductrice. Au passage, ils vérifient l’attelage, la connexion de deux conduites, générale et principale (CG et CP), et surtout l’ouverture des robinets correspondants. À noter qu’il n’y a pas de liaison interphonique entre la rame et la locomotive. « Si besoin, nous échangeons avec le chef de bord par nos téléphones mobiles. » Avant de monter en cabine 2, Marc Corneux vérifie le niveau de gazole. Les 5 000 1 de contenance permettent de donner 1 500 km d’autonomie, largement suffisant pour rejoindre Culmont-Chalindrey à 300 km de Paris. Commence alors la longue série de vérifications de l’engin. Mais il faut d’abord aller en cabine 1 pour mettre en service la batterie, notamment pour éclairer les coursives, vérifier le frein à main puis remonter le Tachro. « Celui de la cabine 1 assure l’indicateur de vitesse et les enregistrements sur bande graphique. Celui de la cabine 2 ne fait que l’indicateur de vitesse. » Christelle Morisot place les trois clés fondamentales : boîte à leviers, inverseur et frein. Puis direction les entrailles de la bête pour vérifier le niveau d’huile, d’eau (haute et basse température), ouvrir le circuit d’air puis lancer la procédure de démarrage du moteur diesel de 2 650 kW. La pompe de prégraissage s’enclenche. La temporisation, d’environ 2 min, est mise à profit pour vérifier les agrès en cabine, torche à flamme rouge, pétards, extincteurs plombés. Vient enfin le moment de lancer le moteur. Quelques soubresauts et c’est parti sans aucune volute à l’extérieur.

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