Activité voyageurs (Intercités et TER)
La fusion de certaines régions devrait se matérialiser progressivement d’ici à 2017 dans l’organisation des parcs TER. Pour l’instant, ces parcs conservent leur dénomination et leur consistance dans l’attente de l’élaboration d’une politique des transports adaptée à la nouvelle géographie ferroviaire issue de ces fusions : adaptation des conventions SNCF-régions, des accords de financement des nouveaux matériels, mise en place des nouvelles structures de gestion des parcs… Une situation des plus instables dans la mesure où le dossier des TET (Trains d’équilibre du territoire), qui se négocie actuellement, va entraîner le transfert de services aux régions, et des moyens liés à ces services. Petit rappel concernant la gestion des matériels voyageurs. Certains matériels, pour des raisons économiques, ont une utilisation dite « mutualisée ». Bien que propriété d’une activité ou d’une région, ils sont engagés sur des roulements communs, ce qui, bien entendu, en améliore la rotation et le rendement économique.
Le volume de chacun de ces parcs a été déterminé en fonction des parcours kilométriques issus des « portefeuilles » de trains intégrés dans les roulements. C’est le cas, par exemple, des parcs locomotives électriques des activités voyageurs (Voyages Europe, Autos-Trains et Intercités), des éléments automoteurs de type Z 2 Z 9600 de TER Pays de la Loire, Bretagne et Centre, des parcs X 72500 TER Centre et Pays de la Loire… Mais des organisations moins « visibles » existent aussi, en particulier avec la région Île-de-France. La région, attractive par l’importance de ses emplois, voit tous les jours se renforcer les mouvements de populations issus des régions limitrophes (Picardie, Champagne, Bourgogne, Centre, Normandie…). Ces flux sont pris en charge conjointement par la région Île-de-France et les régions encadrantes. La fourniture des moyens est officiellement attribuée à l’une d’entre elles, mais l’Île-de-France va y apporter son concours financier, ou des moyens propres (dessertes de Creil, Château-Thierry, Sens, Laroche-Migennes, Montargis…). Il faut donc voir dans ces parcs essentiellement leur aspect comptable découlant d’une gestion voulue par activités où chacun gère ses moyens au plus près.