Apparues dans les années 80, les Z 7300 se sont distinguées par leurs performances, leur confort et leur large rayon d’action. Cette série d’automotrices, confrontée dans les années 2000 à la concurrence de matériels régionaux plus rapides et plus capacitaires, retire aujourd’hui ses derniers éléments du réseau ferré au terme d’une belle carrière.
Cette série d’automotrices très réussie pour le trafic voyageurs est sortie dans les années 80. Elle marque dignement cette catégorie d’engins appartenant à la SNCF. Depuis la dernière guerre, le parc d’automotrices autres que celles de la région parisienne appartient notamment à la région du Sud-Ouest, hérité des anciens réseaux Paris-Orléans et Midi (voir Rail Passion n° 120 page 52). Au début des années 60 un parc d’une trentaine d’engins neufs baptisés Z 7100 multicaisses rénove les liaisons de province du quart sud-est, mais c’est un premier pas et une goutte d’eau dans l’univers des mouvements omnibus dominé par les autorails.
Ces automotrices sont construites par l’association :
• du groupement Francorail, regroupant les firmes Carel Fouché, De Dietrich, Jeumont Schneider et MTE pour la caisse et les équipements électriques ;
• de la Société ANF Industrie pour les bogies ;
• de la Société Alsthom Atlantique pour les moteurs de traction.
Les éléments Z 2 bicaisses aptes à 160 km/h avec attelage Scharfenberg, longs de 50,20 m, peuvent héberger 24 voyageurs de 1re classe et 127 de 2de classe, avec un agencement intérieur soigné, tout comme l’éclairage, la ventilation, le chauffage et la sonorisation.
Les Z 7300 sont des automotrices électriques de la SNCF. Ces rames à deux caisses font partie de la famille des « Z2 » au même titre que les Z 7500, Z 9500, Z 9600, et Z 11500. Ce matériel à un seul niveau est monocourant (1,5 kV continu) ; son aménagement intérieur à l’origine est en version « omnibus », c’est-à-dire avec tous les sièges en vis-à-vis. C’est la première série de Z2 dont les effectifs ont commencé à être radiés, dès 2011. Au 28 octobre 2022, le parc se compose de 2 engins sur les 75 construits ; il est réparti de la façon suivante:
« STF Occitanie », avec 2 exemplaires.