Le train à hydrogène Coradia iLint d’Alstom a été présenté en septembre dernier, dans le cadre du programme de verdissement du parc diesel. Les rames françaises, des Coradia Régiolis, devraient sortir d’usine en 2023. Viendra ensuite le temps des essais et de l’homologation, pour une mise en service commercial en 2025.
Le 6 septembre dernier, en présence du ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, Alstom a présenté aux élus régionaux et à la presse son train à hydrogène, en l’occurrence le Coradia iLint, seul modèle existant à ce jour. Le train n’étant pas encore homologué sur le RFN, l’essai à bord s’est déroulé sur l’anneau d’essais de Valenciennes. L’emploi de l’hydrogène dans le ferroviaire fait suite au programme Planeter de la SNCF de verdissement de son parc diesel, et le plan hydrogène du gouvernement de juin 2018 dans le cadre de la transition énergétique. Le point d’orgue est la commande passée le 8 avril 2021 par la SNCF pour les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne- Franche-Comté, Occitanie et Grand Est. Elle concerne 12 trains type Coradia Régiolis fermes et deux options pour Grand Est. Contrairement au Coradia iLint purement alimenté en hydrogène, le train français sera bimode bitension. Long de 72 m, il comportera quatre caisses, sera apte à 160 km/h, transportera jusqu’à 218 passagers et aura une autonomie de 400 à 600 km selon le profil de la ligne lors de la traction avec l’hydrogène.
Alstom se veut le leader mondial de cette nouvelle technologie et décide d’investir dans ce projet en septembre 2014. Pour valider le processus, un engin de présérie est présenté au salon InnoTrans de