6,93 

UGS : RP139 Catégories : ,

Description

F:
NGINSMOTEURS
ANSDE
BB 7200
PARTIE
CTUALITÉ
TER P
OITOU
HARENTES
LERENOUVEAU
NGINSMOTEURS
ANSDE
BB 7200
PARTIE
CTUALITÉ
TER P
OITOU
HARENTES
LERENOUVEAU
MENSUEL
FRANCE / 9,90
BELGIQUE / 11,60
LUXEMBOURG / 11,20
SUISSE / 18,80 FS
ESPAGNE / 11,60
MENSUEL
FRANCE / 9,90
BELGIQUE / 11,60
LUXEMBOURG / 11,20
SUISSE / 23,80 FS
ESPAGNE / 11,60
PASSION

N° 139 mai 2009 /
L’ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
/ À BORD DU « CALIFORNIA-ZEPHYR »/
LE RENOUVEAU DU TER POITOU-CHARENTES
/ 30 ANS DE BB 7200 (2
PARTIE)/
BILAN TRANSILIEN (2
PARTIE)
DVD :
NCABINE
DECONDUITE
n° 139
MAI 2009
Évasion
À bord du « California-Zephyr »
SNCF : l’état
annuel du
MATÉRIEL
MOTEUR
SNCF : l’état
annuel du
MATÉRIEL
MOTEUR
L
L
es surnoms ont parfois l’esprit d’escalier. Ainsi en va-t-il, par exemple, des célèbres «nez cassés», que d’aucuns, non sans humour,
n’ont pas tardé à dévoyer en… «pifs pétés». Nous préférerons les désigner, dans la suite, sous le nom générique de «locomotives de
4400kW». Apparue dans les années 70, cette grande famille d’engins moteurs marque un vrai tournant dans l’histoire de la traction élec-
trique. Elle sera déclinée en trois séries bientôt emblématiques des rails de France: les BB 15000 (pour courant monophasé), les BB 7200
(pour courant continu), et les BB 22200 (en version bicourant).
A
A
ujourd’hui,
Rail Passion
vous convie à la lecture de la seconde partie d’une étude de Bernard Collardey justement consacrée aux
BB 7200, et qui détaille, par le menu, leurs différentes affectations. Cette série considérée par l’auteur «dans la force de l’âge» tient,
sans nul doute, ladite force de sa conception qui, à l’époque, avait fait révolution. Il s’agit, bien sûr, de l’avènement du thyristor dans le
monde ferroviaire…
C
C
omposant électronique assimilable, dans son principe, à un interrupteur statique, le thyristor va révolutionner la conception des cir-
cuits de puissance, balayant l’électromécanique traditionnelle, jusqu’alors incontournable. Fini, les contacteurs, arbres à cames et
autres pièces tournantes d’une fiabilité pas toujours convaincante, et surtout d’un entretien très onéreux! Pour la première fois, le pilota-
ge des moteurs à courant continu utilisés sur les BB 7200 (comme sur les deux autres séries) allait pouvoir s’effectuer de façon entière-
ment statique. Et c’est encore l’électronique de puissance et celle de commande qui, dans la génération suivante, ouvriront la voie aux mo-
teurs triphasés synchrones des Sybic ou asynchrones des Z 20500…
S
S
ans ce fameux thyristor, jamais il n’y aurait eu de TGV, la motrice Sud-Est n’étant finalement, pour sa partie électrique, qu’une loco-
motive BB 22200 revue et corrigée! Cette nouvelle technologie a aussi radicalement changé l’ergonomie. De fait, les locomotives
classiques étaient «à conduite en affiche de tension». Il fallait passer des crans de traction (correspondants à une tension aux bornes des
moteurs), ne pas rester sur certains d’eux, «transitionner» pour changer de couplage, shunter… bref, pour le conducteur, beaucoup tra-
vailler.
M
M
ais avec l’arrivée du thyristor, place aux locomotives «à conduite en affiche d’intensité»! La grandeur sur laquelle on intervient dé-
sormais est le courant, et donc l’effort de traction, dont le réglage au manipulateur s’effectue simplement, sur une plage continue.
De plus, ce mode de régulation autorise la juxtaposition aisée d’un automatisme d’aide à la conduite, le dispositif de vitesse imposée (VI),
qui permet de maintenir le train à une vitesse donnée sans la dépasser, pour autant que les déclivités soient compatibles avec l’effort de
freinage disponible en rhéostatique. Certes, l’effet autorégulateur, sur de faibles variations de profil, de la conduite en affiche de tension
disparaît, mais le bilan final est clair: le thyristor a durablement révolutionné la traction électrique.
A
A
ujourd’hui, nous vivons l’envol des chaînes de traction à base d’IGBT
(Insulated Gate Bipolar Transistor).
L’histoire des technologies ne
connaît pas de répit. Cela dit, les BB 7200 sont toujours là, fidèles au poste. Et au bord des voies, l’on est toujours heureux de voir
l’une ou l’autre d’entre elles pointer le bout de son nez qui, pour être «cassé», n’en annonce pas moins une locomotive en pleine santé…
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
ÉDITORIAL
ÉDITORIAL
3
Pifs pétés
Le numéro140de «Rail Passion» paraîtra le 25 mai 2009
PHILIPPE HÉRISSÉ
Photo de couverture:
Au crochet d’un train de fret Genève – Sibelin, la BB 7428 passe à Anglefort, dans l’Ain (26 juillet 2007).
Prise de vue:
Clément Écoffey.
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
4
Masse
Masse
Train de machines Lyon – Argentan avec les BB 67208, 69286, 66169, 63674, 66417, Y 7447, 7421, 7611, 7418, 7250, 7601, 7550, 7145, 7540, X 4691 (28 février 2009).
F. Pobez
Une triplette d’X 73500 pelliculés Pays de la Loire, en direction de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Pornic, longe un vignoble du côté de Bouaye (21 février 2009).
À Villenoy (Seine-et-Marne), G 1000 en UM au train ECR 61612, composé de trémies qui seront chargées sur l’ITE Eiffage de La Vauvelle près de Corbigny (31 janv. 2009).
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
5
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
François Cormier.
PRÉSIDENT DU COMITÉ ÉDITORIAL
Philippe Hérissé.
RÉDACTEUR EN CHEF
Bruno Carrière.
CHEF D’ÉDITION
Olivier Bertrand.
RÉDACTEUR GRAPHISTE
José Delattre.
INFOGRAPHIE
Vincent Morell.
PRINCIPAUX COLLABORATEURS
Sylvain Assez, Marc Carémantrant,
Laurent Charlier, Régis Chessum,
Bernard Collardey, Christian Fonnet,
Sylviane Frot, Nello Giambi, André Grouillet,
Jean-Pascal Hanss, François Jolly, Guy Landgraf,
Jacky Quatorze, Romain Viellard.
PUBLICITÉ
Kiraouane Belhadri (0149 70 12 33).
VENTE AU NUMÉRO
Françoise Bézannier (0149701256).
PETITES ANNONCES
Marilyne Ezan (0149701204).
DIRECTRICE DE LA DIFFUSION
Victoria Irizar (0149701248).
ATTACHÉE DE PRESSE
Nathalie Leclerc (Cassiopée) (0142662127).
INFORMATIQUE ET PRODUCTION
Robin Loison (responsable); Ali Dahmani
(informatique); Vincent Fournier,
Marcel Kouassi, Simon Raby (prépresse);
Pascal Riffaud (Internet & vidéo).
IMPRESSION
Aubin Imprimeur, 86240 Ligugé.
Imprimé en France.
Rail Passion
de 2043200euros.
PRÉSIDENT DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION
PRÉSIDENT D’HONNEUR
Pierre Lubek.
PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
SNCF, Le Monde, Ouest-France,
France Rail, VLA.
Durée de la société: 99 ans.
RCS Paris B334 130 127.
Numéro de commission paritaire:
dépôt légal à parution,
ISSN 1261-3665.
Siège: 11, rue de Milan,
75440 Paris Cedex 09.
Tél.: 0149701200. Fax: 0148743798.
SOMMAIRE
SOMMAIRE
� Bulletin d’abonnement
en page41.
� Bon de commande
en page42.
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Rail Passio
Rail Passion
Un DVD est inclus dans ce numéro*.
(*) Vente en kiosques et abonnés ayant souscrit à l’option DVD.
6 à 26 / Actualités
BRÈVES:
(pages6 à11)
Les BB 9200 de Tours fidèles au poste. T 2 : premières
sorties en ligne du nouveau Citadis. Relèvement
de vitesse à l’ouest de Nantes. Le TER picard inaugure
sa nouvelle livrée. La marquise de La Rochelle-Ville
en restauration. Perrigny : les BB 9200 en déclin.
Tram lyonnais : nouvelle ligne, nouvelle livrée.
Un centre de maintenance TER ouvert à Calais.
Paris-Est reçoit sa première Z 2N modernisée Transilien.
CMA-CCGM et Veolia divorcent à l’amiable.
Toulouse troque ses X 2200 contre des X 2100.
Orbival fait le tour du Val-de-Marne. Un autorail corse
en Provence. Circulation insolite dans le métro.
Cisalpino : l’ETR 610 prévu en juin 2009. BLS Cargo :
une bonne année 2008. Succès de la LGV Madrid –
Barcelone. Des « Boas » à Bruxelles. Le Velaro confirme
en Chine.
FRANCE:
(pages12 à 16)
TER Poitou-Charentes : la décennie du renouveau.
(pages 18 à 20)
Dominique Bussereau : « La concurrence arrive,
la SNCF s’y prépare. »
(pages 21 à 23)
Transilien 2008-2009: les efforts se poursuivent
partie).
(pages 24 – 25)
Des radars pour les passages à niveau
dangereux.
INTERNATIONAL:
(page 26)
Des conducteurs SNCF en Italie.
28 à 31 / Vos plus belles photos
32 à 57 / Engins moteurs
(pages 32 à 48)
État annuel du matériel moteur SNCF (1
partie).
(page 49)
Discrètes mais indispensables, les motrices de réserve
des TGV.
(pages 50 à 57)
Les BB 7200: une série dans la force de l’âge
partie).
58 à 67 / Évasion
Dans l’Ouest américain, à bord du
California-Zephyr.
68 à 79 / Événement
La 60
Foire internationale du jouet de Nuremberg
partie).
80 / Courrier des lecteurs
82 / Les rendez-vous de « Rail
Passion »
TER Briançon – Grenoble à Saint-Michel-les Portes (mars 2009).
J. Guersing
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
6
Actualité Brèves
ette série de locomotives élec-
triques à courant continu est
arrivée tardivement au techni-
centre de Tours-Saint-Pierre. C’est,
rappelons-le, en décembre 2004, à
la fermeture du dépôt de Paris-
Sud-Ouest, qu’il hérite d’un parc
atteignant 33 machines dont 12
dédiées à VFE et 21 à TER Centre.
Quatre ans plus tard, il ne subsis-
tait que 14 machines disponibles,
toutes gérées par l’activité Proxi-
mités Centre: les BB 509214,
509217, 509220, 509222, 509231,
509240, 509243, 509245, 509247,
509256, 509257, 509265, 509272,
509273. Parmi elles, les 509220
509245 arborent toujours la livrée
fret.
Les six premières unités ont dé-
passé le stade de la cinquantaine.
La 509257 affichait, au 28 février
écoulé, le chiffre record de
10726247km parcourus depuis
sa mise en service, le 2 février
1960, à Lyon-Mouche.
Ce cheptel est utilisé essentielle-
ment sur les courses Aqualys Pa-
ris-Austerlitz – Tours et Paris-
Montparnasse – Le Mans en
dualité avec des BB 507200 de
Villeneuve, l’échange entre les
faisceaux Sud-Ouest et Ouest
ayant lieu sous couvert de
marches haut-le-pied
via
Juvisy,
Massy-Palaiseau, Versailles.
Effectuant en moyenne 8000km
par mois, ces locomotives, dis-
posant d’un potentiel réduit,
voient l’horizon de leur retrait se
préciser avec une durée de vie
qui ne devrait guère dépasser
deux à trois ans.
B. C.
’est à la fin 2009 que le T 2, qui
relie la Défense à Issy-Val-de-
Seine, doit être prolongé jusqu’à la
porte de Versailles à la rencontre
du T 3, le tram des Maréchaux. À
cette occasion, la RATP a passé
commande d’une série supplé-
mentaire du Citadis 302 d’Alstom,
qui circule déjà sur la ligne. Livré
en décembre 2008, ce matériel se
démarque des rames précédentes
par un
design
particulier, sa face
avant arborant des formes plus
arrondies se voulant moins agres-
sives vis-à-vis des véhicules et des
piétons. Appelé à circuler vers la
porte de Versailles sur la chaussée,
alors qu’il évoluait jusque-là sur
une emprise ferroviaire propre, le
nouveau tram entend ainsi limiter
l’impact d’éventuelles collisions.
Après l’inévitable période de tests
au centre de maintenance des
Moulineaux, il est finalement sorti
en ligne avec voyageurs en ce
début d’année 2009. Si son aspect
le différencie facilement des séries
plus anciennes, cette distinction
ne devrait pas durer très long-
temps. Selon le principe de modu-
larité du Citadis, la face avant des
anciennes rames devrait être peu à
peu remplacée par celle au nou-
veau
design,
permettant d’aligner
un parc homogène. En 2011, à
l’occasion du nouveau prolonge-
ment vers le pont de Bezons, c’est
l’ensemble des rames du T 2 qui
circuleront dans cette nouvelle
configuration.
Ph.-E. Attal
T 2: premières sorties en
ligne du nouveau Citadis
Garée au triage de Saint-Jory, le samedi 28 février, cette rame
de trémies assure, en principe, la rotation Bassens – Boussens
pour le compte du groupe Lafarge. Elle est tractée d’ordinaire
par une UM de G 1206 n
os
1595 et 1596, à dominante vert
et rouge, mais, ici, c’est la G 1206 noire n° 1732, louée à MRCE,
qui en a pris la tête. Cette machine assure d’habitude le train
de citernes Prahecq (près de Niort) – Trèbes (près de Carcas-
sonne).
B. Vieu
Les nouvelles Class 77 (dérivées des Class 66), dont
l’homologation pour rouler sur le réseau ferré national a été
décernée au tout début janvier 2009, sont arrivées à l’UO Euro
Cargo Rail de Saint-Pierre-des-Corps (28 février 2009).
Les 77006 et 77014 serviront à la formation des conducteurs.
C. Masse
La BB 9256 rentre à Paris-MP en tête du 16806 venant du Mans (13 fév. 2009).
Le nouveau Citadis T 2, et sa face avant arrondie, à Issy-Val-de-Seine (mars 2009).
B. Collardey
B. Vieu
Ph.-E. Attal
C. Masse
Les BB 9200 de Tours solides
au poste
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
7
difiée en 1923 par la Com-
pagnie de l’État, la nouvelle
gare de passage de La Rochelle a
remplacé les installations initiales,
en impasse. Elle est dotée d’un
bâtiment voyageurs imposant,
avec un beffroi, et quatre des
voies à quai sont recouvertes à
son niveau par une grande halle
métallique vitrée à sa partie supé-
rieure.
Depuis plusieurs années, le
vieillissement de sa structure
avait motivé un projet visant sa
réparation. Dans cette attente, le
vitrage en mauvais état avait été
déposé, laissant les voyageurs
confrontés aux intempéries. Re-
tardés du fait d’un permis de
construire refusé par la municipa-
lité (avec comme motif la réduc-
tion de la surface éclairante), les
travaux ont été enfin entamés en
2008. Ils ont nécessité l’édifica-
tion d’un plancher de travail sur
échafaudages à 6 m au-dessous
du faîte de la charpente métal-
lique, dont certains éléments cor-
rodés doivent être remplacés. La
superficie de vitrage neuf en verre
armé, concernant sept travées sur
cinq, sera, en définitive, plus im-
portante. La fin de ce chantier,
contraignant pour l’exploitation
de la gare, avec l’encombrement
des quais et les consignations de
voies, est programmée pour l’été
prochain.
B. C.
ébut février 2009, la région
Picardie a appliqué sa nouvel-
le identité visuelle, créée en 2007
afin de contribuer à une meilleure
identification de son matériel TER.
Cette livrée est composée de
bandes vertes horizontales de
deux largeurs différentes placées
de la manière suivante:

bande large: pour les Z 26500,
entre les fenêtres des deux
étages; pour les AGC (sur une des
remorques d’extrémité et sur les
remorques intermédiaires), au-
dessus des fenêtres situées sur la
partie surbaissée de la caisse (à
gauche des portes d’entrée);

bande étroite: pour les Z 26500,
au-dessus des fenêtres et des
portes situées aux extrémités des
caisses; pour les AGC, en dessous
ou au-dessus des fenêtres (partie
située à droite des portes d’en-
trée).
Il faut aussi noter que le logo de
la région est apposé en gros à
gauche des portes d’entrée sur les
motrices des AGC. Pour les Z
26500, en plus du logo présent
dans la bande large, ce dernier est
apposé à chaque extrémité de
caisse.
Dans les bandes ayant une grande
hauteur, on retrouve le logo de la
région avec le nom de la région,
tandis que, dans les bandes de
faible épaisseur, on retrouve
l’adresse du site Internet de la ré-
gion.
En 2009, neuf X 76500 (76729/
730, 76731/732, 76733/734,
76735/736, 76747/748, 76749/
750, 76751/752, 76753/754,
76755/756) et huit Z 26500
(26551/552, 26553/554, 26555/
556, 26557/558, 26559/560,
26561/562, 26573/574, 26575/
576) ont déjà été traités à la mi-
mars. Le reste du matériel le sera
progressivement lors de son pas-
sage en atelier (15 X 76500 et
sept Z 26500) avant la fin 2010,
tandis que le matériel devant être
livré en 2010 (15 B 82500 et huit
Z 26500) sera pelliculé en 2010-
2011.
Pour les X 73500, aucune décision
n’a été prise pour le moment,
mais il est possible que le conseil
régional applique, dans un futur
proche, cette nouvelle livrée sur
ce matériel.
S. Étaix
ntre le 12 janvier et le 10 avril,
la circulation des TER joignant
Nantes à Saint-Gilles-Croix-de-
Vie et Pornic, a été suspendue du
lundi 10 h au vendredi après-midi
sur la voie unique entre Nantes et
Sainte-Pazanne. Ce qui a permis
de renouveler la voie unique usa-
gée sur 23 km par des LRS, qui
vont autoriser une vitesse de
140km/h, contre 90 auparavant,
entre Rezé-Pont-Rousseau et
Sainte-Pazanne. Cette modernisa-
tion s’accompagne de l’allonge-
ment et du rehaussement des
quais et de la substitution du
BAPR au block manuel unifié en
place depuis 1951.
B. C.
La marquise de La Rochelle-Ville en restauration
Relèvement
de vitesse
à l’ouest
de Nantes
Le TER picard inaugure sa nouvelle livrée
Les deux décoration Picardie: l’ancienne (à g.) et la nouvelle (25 février 2009).
B. Collardey
B. Collardey
S. Lucas
Les échafaudages de réfection de la verrière empiètent sur les quais (sept. 2008).
Croisement de TER
à Pont-Rousseau
(13 juil. 2007).
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
8
Actualité Brèves
la mi-janvier, la région SNCF
de Lille a ouvert, à Calais, un
atelier de maintenance pour
matériel thermique utilisé en
région Nord-Pas-de-Calais. Il
réutilise les installations dont dis-
posait jusqu’à ces dernières
années la gérance voitures de
Calais.
Situé côté pair des voies princi-
pales entre Les Fontinettes et Ca-
lais-Ville, il a pris en compte 10 X
73500 (73749, 73762-73770) et
15 AGC X 76500 (76505/06,
76515/16, 76529/30, 76545/46,
76557/58, 76569/70, 76579/80,
76589/90, 76599/600, 76613/14,
76709/10, 76711/12, 76717/18,
76719/20, 76721/22) cédés par le
technicentre Picardie de Lon-
gueau, qui conserve provisoire-
ment les opérations de niveau 2
(examens mécaniques et tests de
sécurité).
Les prochains mois, il recevra de
construction les 30 AGC bibi
82500 commandés par le conseil
régional Nord-Pas-de-Calais, pour
les dessertes TER entre Lille et le
littoral. Des aménagements com-
plémentaires sont envisagés sur le
site de Calais.
B. C.
Un centre de maintenance
TER ouvert à Calais
’est le 20 avril qu’a été mise en
service la ligne T 4 du tram de
Lyon. Comme pour les trois autres
lignes de l’agglomération, c’est le
Citadis d’Alstom qui a été choisi,
avec un
design
caractéristique de
la capitale des Gaules. Nouveauté,
pourtant, le nouveau tram aban-
donne le traditionnel habillage
blanc relevé de couleurs en bas de
caisse de mise pour les T 1, T 2 et
T 3. Le mystère a été bien gardé et
la première rame arrivée chez
l’exploitant en septembre 2008
n’arborait aucune livrée. C’est tout
de blanc que les nouvelles rames
sont sorties en ligne lors des essais
préparatoires à la mise en service.
Finalement, le suspens ne devait
pas durer et c’est dans un nouvel
habillage mariant gris, argent,
rouge et blanc que le tram est ap-
paru quelques semaines avant
l’inauguration de la ligne. Cette
démarche s’inscrit dans la volonté
de Sytral, l’exploitant lyonnais, de
démarquer le nouveau tram des
autres lignes en se positionnant
dans une démarche résolument
environnementale. La nouvelle in-
frastructure se veut « verte et
fleurie », et son tramway ne res-
semble à aucun autre. Dans une
deuxième phase, le T 4 doit circu-
ler en tronc commun sur l’infra-
structure du T 1 et du T 3, et sa li-
vrée particulière permettra aux
usagers de le reconnaître au pre-
mier coup d’œil.
Ph.-E. Attal
Tram lyonnais: nouvelle
ligne, nouvelle livrée
Les circulations de longs convois sont bien rares sur la
«transversale des Puys» Clermont – Ussel. Mais, le 28 février
dernier, un long train militaire de 750t a sorti la ligne de sa
torpeur le temps d’une matinée; remorqué par deux BB 67400
donnant toute leur puissance sur les rampes sévères de 25 ‰,
il était composé de deux voitures UIC couchettes et de wagons
transportant des véhicules blindés, partant en manœuvres au
camp de La Courtine. Sur la photo, le train négocie une courbe
serrée près d’Aix-la-Marsalouse, entre Eygurande et Ussel.
A. Poncet
e parc de BB 9200 de Perrigny
est réduit à six engins, dont
seulement cinq sont en service:
BB 9242, livrée fret; BB 9269,
livrée béton; BB 9270, livrée
béton; BB 9282, livrée « en voya-
ge… »; BB 9284, livrée multiservi-
ce; BB 9290, livrée multiservice,
garée.
Leur roulement les place unique-
ment en tête de TER Bourgogne
sur l’axe Laroche-Migennes – Di-
jon-Ville – Mâcon.
Les parcours moyens sont faibles,
puisque la journée la plus longue
est assurée sur les trains
891251/891256 ou 891258, in-
cluant les évolutions Dijon – Perri-
gny et retour, avec un parcours
total de 324km. L’unique journée
du samedi est la plus courte avec
seulement 128km.
On est loin du temps des grands
trains Paris – Marseille à l’époque
de la splendeur de ces locomo-
tives, qui, rappelons-le, sont
maintenant les plus anciennes lo-
comotives de ligne du parc SNCF.
Bruyantes, inconfortable, les
conducteurs leur préfèrent natu-
rellement les engins plus mo-
dernes.
En semaine, du lundi au vendredi,
trois locomotives circulent simul-
tanément, ce chiffre tombant à
une le samedi et deux le di-
manche.
S. Assez
Perrigny: les BB 9200
en déclin
La BB 9269, avec la 9242 en véhicule, au départ des Laumes pour Dijon (janv. 2009).
La livrée des Citadis de la T 4 se démarque de celle des autres trams lyonnais.
A. Poncet
S. Assez
Sytral/Sienne Design
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
9
MA-CGM et Veolia ont décidé
d’en revenir à un rapport com-
mercial classique (donneur d’or-
dre-tractionnaire) pour l’achemi-
nement des conteneurs en France
et en Europe. Créées en 2006,
leurs filiales communes – Rail Link
Europe (commissionnaire au
transport et opérateur combiné)
et Veolia Cargo Link (entreprise
ferroviaire chargée de la traction)
– seront dissoutes. La première
avait pour actionnaires à 51 %
Rail Link (devenu en 2007 CMA
Rail) et à 49 % Veolia Cargo. La
seconde avait pour actionnaires à
51 % Veolia Cargo et à 49 % Rail
Link. Si le partenariat mis en place
a engendré de bons résultats en
termes de volume (triplement des
trafics en deux ans), sa rentabilité
ne sera jamais établie et les pertes
financières enregistrées ont der-
nièrement été aggravées par la
crise économique. CMA-CGM ne
renonce pas pour autant au rail, ni
aux services de Veolia, qui assure,
depuis peu, une nouvelle relation
Le Havre – Bor-deaux, en plus des
Le Havre – Dourges, Anvers –
Dourges – Lyon – Marseille/Fos,
Marseille/Fos – Lyon – Mannheim/
Ludwigshafen.
Alors que la SNCF produit, de son
côté, pour CMA-CGM, les rela-
tions Le Havre – Lyon ainsi que
Paris – Marseille, et que ECR trai-
te, pour sa part, Strasbourg – Fos,
l’armateur s’apprête à créer une
nouvelle desserte Le Havre – Paris,
dont le tractionnaire n’est pas
encore connu.
S. M.
CMA-CGM et Veolia divorcent
à l’amiable
’X 2202 a fait son dernier TER
Midi-Pyrénées le 15 mars der-
nier entre Rodez et Toulouse
(870017). Le lendemain, il quittait
définitivement Toulouse pour
Bordeaux, sa nouvelle affectation.
Parallèlement, le 15 mars, l’X
2106, Poitou-Charentes, prenait
sa place. Il a assuré son premier
TER Midi-Pyrénées le surlende-
main sur Carmaux (870056).
Toulouse détient encore un autre
X 2200, le 92202, qui sera troqué
contre un autre X 2100 en juin
afin d’homogénéiser le parc tou-
lousain en X 2100. 10 de ces der-
niers, sur les 21 unités actuelles,
ont été modernisés, l’X 2125 étant
en cours de modernisation en
mars aux ateliers de Saintes. Le
parc initial toulousain, de 18 uni-
tés, avait été remotorisé en MAN,
les deux ex-Pays de la Loire (2118,
2138), arrivés l’an dernier, et l’X
2106 sont dotés du moteur d’ori-
gine Saurer.
B. Vieu
Toulouse troque ses X 2200
contre des X 2100
’UP Matériel de Noisy-La Vil-
lette (EMT de Paris-Est) vient
de recevoir, du technicentre de
Saint-Pierre-des-Corps, l’automo-
trice Z 2N 20507/20508 moderni-
sée selon l’aménagement et les
couleurs de Transilien.
La livraison de cette première
rame circulant sur la ligne P de
Transilien (Paris-Est – Meaux –
Château-Thierry et Tournan –
Coulommiers) sera suivie de 26
autres à raison d’une par mois en-
viron. 24 rames comportent
quatre caisses, y compris celle ré-
novée (Z 20521/22, 23/24, 41/42,
51/52, 53/54, 54/56, 59/60,
69/70, 20781/82, 83/84, 85/86,
87/88, 20821/22, 23/24, 25/26,
27/28, 29/30, 31/32, 33/34,
35/36, 37/38, 57/58 et 87/88). Les
trois autres sont à cinq caisses (Z
20543/44, 20777/78 et 79/80).
Elles couvriront les axes de la
ligne P.
L’opération de rénovation est me-
née en collaboration avec le
Centre ingénierie du matériel
(CIM) et la direction des Achats.
Elle vise notamment à modifier
profondément le système d’ouver-
ture et de fermeture des portes
d’accès et à remplacer les sièges
d’origine selon un nouveau dia-
gramme de répartition. S’ajoute,
outre la nouvelle livrée, la pose
d’un pelliculage antidéprédation
des habillages intérieurs et de
protection des vitrages par film.
R. Chessum
Paris-Est reçoit sa première
Z 2N modernisée Transilien
Convoi hors du commun à Paris-Austerlitz, le 13 mars 2009,
composé de la manière suivante: BB 22386 + voiture Mauzin
211 (63 87 99-70 211-0 Su) + IES 143 +
Fedora
(60 87 99-97 137-
9 Su) + BB 22399 (marquée Infra), en stationnement dans
la gare parisienne durant une campagne d’auscultation
de la géométrie des voies.
S. Lucas
L’X 2202 à Bayonne sur un TER pour Saint-Jean-Pied-de-Port (24 mars 2009).
La première Z 2N quadricaisse rénovée de Paris-Est à Noisy-le-Sec (mars 2009).
Y. Magnani
S. Lucas
B. Vieu
Actualité Brèves
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
uite à l’incendie de la rame
automotrice Soulé X 351/XR
1351, le 25 juin 2008, la région
Paca, autorité organisatrice des
transports, depuis le 1
janvier
2007, sur les Chemins de fer de la
Provence (CP), a convenu, le 23
octobre, auprès de la Collectivité
territoriale de la Corse (CTC), du
prêt de l’autorail X 2003 et de la
remorque XR 105, des Chemins de
fer de la Corse (CFC). L’X 2003 est
arrivé le 19 décembre dernier,
suivi le 6 janvier de l’XR 105. L’X
2003, qui avait brûlé il y a
quelques années, avait fait l’objet
d’une reprise de la caisse, avec de
nouveaux vitrages semi-ouvrants
et de nouveaux sièges, par les ate-
liers de Cannes-la-Bocca Industrie
(CLBI). Revenu sur les CFC, le
remontage des moteurs, boîtes et
bogies avait été différé. Les ate-
liers CP de Lingostière procèdent
actuellement à sa réhabilitation,
avec, notamment, deux nouveaux
moteurs. La mise en service est
prévue avant l’été. La région Paca
finance les travaux de ces deux
véhicules à hauteur de 0,4 million
d’euros. Les CP disposent de six
autorails quasi identiques (X 301 à
306).
B. Vieu
Un autorail corse en Provence
lors que la livraison du MF 01,
le nouveau métro de la RATP,
se poursuit sur la ligne 2 Nation –
Dauphine, une rame effectuant
des essais a été vue à la station
Porte-de-Charenton aux côtés
d’une rame-laboratoire MF 67
destinée à la mise au point du sys-
tème de régulation Ouragan.
Les trains étaient stationnés sur
les deux voies centrales de la sta-
tion, qui, en tant qu’ancien termi-
nus jusqu’en 1942 de la ligne 8
Balard – Créteil, en compte qua-
tre. Il était ainsi possible de voir,
lors du passage des rames de la
ligne 8 équipée du MF 77, trois
générations du matériel fer de la
RATP.
Ph.-E. Attal
Circulation insolite
dans le métro
e métro de demain est dans le
Val-de-Marne. D’Arcueil à
Fontenay-sous-Bois en passant
par Alfortville ou encore Villejuif,
Orbival, le métro du Val-de-
Marne, fait sa promotion. Ce nou-
vel axe de 20 km et qui pourrait
transporter 300 000 voyageurs
par jour est le chaînon manquant
entre les différents modes de
transport du département.
Quatre lignes de RER, deux lignes
de métro, une ligne de tramway,
sans oublier le TVM, le bus en site
propre, se retrouveraient en cor-
respondance avec la nouvelle
ligne.
C’est dans un bus de la RATP, elle-
même partenaire, que Orbival part
à la rencontre des habitants et
des travailleurs du département.
De mars à mai, il sillonne tous les
points clefs du Val-de-Marne en
recueillant des signatures qui
pourraient permettre d’emporter
la décision des pouvoirs publics.
Du côté des politiques comme des
collectivités locales, c’est le
consensus qui l’emporte tant les
besoins de déplacements de ban-
lieue à banlieue se font cruelle-
ment sentir.
Orbival pourrait également se
rapprocher du projet Métrophé-
rique, voulu par la RATP, d’un mé-
tro faisant le tour de la Petite
Couronne de Paris. À l’heure des
choix en matière de transport, Or-
bival entend rappeler qu’il reste
dans la course et cette tournée du
bus illustre la nécessité du projet.
Pour l’heure, les pouvoirs publics
se seraient déclarés particulière-
ment attentifs. De quoi garder de
bons espoirs.
Ph.-E. Attal
Orbival fait le tour
du Val-de-Marne
Le 25 mars 2009, à Hendaye, stationnait la BB 460108 en transit
en provenance de l’usine Vossloh de Valence en Espagne, où est
fabriquée la série. Elle porte les plaques constructeur Alstom
et Vossloh n° 2408.
B. Vieu
À Porte-de-Charenton, le MF 01 à côté d’une rame d’essai MF 67 (26 mars 2009).
L’X 2003 des CFC en cours de réhabilitation aux ateliers de Lingostière (mars 2009).
Le bus de promotion Orbival devant l’hôpital Henri-Mondor, à Créteil (mars 2009).
Ph.-E. A
Ph.-E. A
B. Vieu
B. Vieu
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
11
LS Cargo (BLS SA 52 %, DB
Schenker 45 %, IMT SA 3 %) a
connu une bonne année 2008,
malgré le très net ralentissement
(- 20 % pour les prestations) enre-
gistré au quatrième trimestre. Les
prestations en général ont pro-
gressé (+ 9,8 %) pour atteindre les
3 697 Mt-km net, les prestations
en transit sur le Gothard ont
atteint les 1 609 Mt-km net
(+ 23 %), alors que celles sur le
Lötschberg sont restées relative-
ment stables avec 1 954 Mt-km
net (+ 0,6 %). Le trafic des trains
complets (huiles minérales) en
Suisse s’est, pour sa part, établi à
134 Mt-km net (+ 11 %). BLS
Cargo a particulièrement profité à
l’international de ses collabora-
tions avec ECR et Schenker tant
pour le combiné que pour les
wagons complets. Dans le trafic
combiné (+ 11,7 %), de nouveaux
flux entre la Grande-Bretagne, la
Belgique, la France et l’Italie sont
apparus. Parallèlement, des trains
ont délaissé le Lötschberg au profit
du Gothard. Le trafic des wagons
complets a, lui aussi, augmenté (+
8,8 %). Enfin, l’autoroute roulante
a, de son côté, progressé, nonobs-
tant les problèmes inhérents à la
maintenance du matériel remor-
qué. BLS Cargo, qui revendique
désormais 43 % du transit
via
Suisse, a dégagé en 2008 un béné-
fice de 3 millions de francs suisses.
L’opérateur s’apprête à vivre une
année 2009 «difficile»…
S. M.
BLS Cargo :
une bonne année 2008
a Stib (Société des transports
intercommunaux de Bruxelles)
et le constructeur espagnol CAF
ont signé, le 24 février, un contrat
portant sur la livraison de 13 nou-
velles rames de métro dénommées
« Boas ».
La Stib possède déjà 15 de ces
rames depuis 2007 pour la ligne 1
B du métro de Bruxelles. Ces nou-
velles acquisitions sont destinées
à faire face à la hausse de fré-
quentation des transports bruxel-
lois, dont les perspectives d’avenir
restent croissantes. Rien que pour
2008, près de 290 millions de
voyageurs ont emprunté le métro,
soit une hausse de 47 % depuis
l’an 2000. Cette livraison permet-
tra de désengorger la ligne est –
ouest en offrant une meilleure
fréquence. Les 13 nouvelles
rames, comme les précédentes,
auront une capacité de 728 per-
sonnes, dont 198 assises, réparties
en six voitures, et les teintes
d’identification de la société: gris
métallisé et cuivre. La livraison de
la première rame supplémentaire
devra intervenir vers la mi-mars
2011.
S. Lucas
Des «Boas» à Bruxelles
epuis la mise en service, le 20
février 2008, de la relation
voyageurs Madrid – Barcelone
effectuée intégralement sur LGV
(621 km en 2 heures 38) et cou-
verte en S 103,
alias
Velaro E, la
part du rail est passée de 11,8 % à
48,2 %. La relation a déjà été
empruntée par 2,38 millions de
clients, visiblement très satisfaits.
Nous reviendrons très prochaine-
ment sur ce sujet.
S. M.
Succès de la LGV
Madrid – Barcelone
es autorités chinoises ont com-
mandé, au consortium regrou-
pant les firmes Tangshan Railway
Vehicles (TC), Changchun Railway
Vehicles (CRC) et Siemens TS, 100
rames à grande vitesse de type
Velaro. Avec leurs 16 voitures
(1060 places) et leurs 400 m, les
nouvelles rames constitueront les
plus longs trains au monde aptes à
rouler à des vitesses supérieures à
300 km/h. Sur les 100 rames com-
mandées, 70 seront fabriquées par
TC et 30 par CRC. Siemens, qui se
voit gratifier, pour ce contrat, d’un
montant de 750 millions d’euros,
fournira des composants utiles à la
production du futur matériel, basé
sur le CRH 3 en cours de livraison
(60 unités). Les nouvelles rames
développeront 18,4 MW sous
25 kV 50 Hz et devront abattre en
4 heures – le matériel est conçu
pour une vitesse commerciale
maximale de 350 km/h – les
1318km qui séparent Pékin de
Shanghai. Les livraisons commen-
ceront à partir de 2010.
S. M.
Le Velaro confirme en Chine
Re 482, avec un train de la Rola Fribourg – Novare, à Liestal (mars 2007).
isalpino table toujours sur la
mise en service en juin 2009
de ses premiers ETR 610, l’homo-
logation de ce matériel en Suisse
et en Italie étant attendue pour la
fin avril. Les essais sont menés
tant par les deux entreprises fer-
roviaires impliquées dans Cisal-
pino que par le constructeur, avec,
dans ce cas précis, le but de déce-
ler et de traiter le moindre problè-
me avant le début du service
commercial. L’homologation pour
l’Allemagne devrait intervenir,
quant à elle, pour la fin de l’année
S. M.
Cisalpino: l’ETR 610 prévu
pour juin 2009
Les essais de l’ETR 610, ici à Viège, se poursuivent (février 2009).
Rame «Boa» à la station Stockel, terminus de la ligne 1 B (31 déc. 2007).
S. Meillasson
S. Meillasson
S. Lucas
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
12
Actualité France
usqu’à la précédente décen-
nie, le paysage ferroviaire de
la région Poitou-Charentes se
présentait sous un jour peu enga-
geant. Des coupes claires avaient
frappé de nombreuses gares et
haltes peu fréquentées sur la plu-
part des lignes. En particulier, tout
le service omnibus avait été
supprimé sur la section de 103km
La Roche-sur-Yon – LaRochelle
de la transversale Nantes – Bor-
deaux, ne laissant subsister que la
gare de Luçon, desservie par les
express. La grande frilosité du
conseil régional Poitou-Charentes
à l’égard des services omnibus,
avant leur transformation en TER,
s’était traduite par leur vieillisse-
ment, qu’il s’agisse du matériel
ou des installations. La région
figurait donc dans le peloton de
queue, à l’échelon national,
en matière de dessertes, souvent
immuables au fil des ans.
Un renversement de tendance
heureusement eu lieu à l’aube
du
siècle, avec de petites
commandes de matériels neufs
modernes, reçus comme suit:
cinq X 72500 doubles de février
1998 à octobre 1999;
huit X 73500 monocaisses de
décembre 2003 à août 2004, tous
basés à Limoges;
cinq Z 21500 triples (Z TER) de
janvier à septembre 2004, affec-
tées à Tours-Saint-Pierre.
Concernant la fréquence des
dessertes,
la région a longtemps
TER Poitou-Charentes:
la décennie du renouveau
Depuis la fin des années 90, le transport ferroviaire semble prendre un nouveau départ
dans la région. Commandes de matériels neufs, dessertes étoffées ou réactivées,
création d’un atelier de maintenance pour autorails à Saintes… L’immobilisme
des décennies précédentes n’est plus qu’un mauvais souvenir. Et ce n’est pas fini,
car de nombreux autres projets pourraient voir le jour.
EXTEDE
B
ERNARD
C
OLLARDEY
BGC 82500 et 81500 Poitou-Charentes stationnant au technicentre de Saintes (25 septembre 2008).
Des X 2200 modernisés au technicentre de Saintes (25 septembre 2008). 10 engins sur les 12 de ce site sont modernisés.
Photos B. Collardey
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
13
été caractérisée par un schéma
pauvre, avec, le plus souvent, trois
AR par section de ligne à raison
d’un le matin, un à la mi-journée
et un en soirée. Faisait exception
à cette règle l’antenne Saintes –
Royan, avec un canevas plus
important, notamment pendant la
période estivale.
Avec l’avènement du TGV Atlan-
tique,
à l’automne 1990, les rela-
tions de Paris vers Châtellerault,
Poitiers et Angoulême, ont gagné
en rapidité. Par extension, grâce à
des correspondances TER adap-
tées à Poitiers, d’une part, vers
Niort et LaRochelle, à Angoulê-
me, d’autre part, vers Saintes et
Royan, les liaisons ont été sensi-
blement accélérées. Avec l’électri-
fication Poitiers – LaRochelle, en
1993, les TER ont peu à peu été
transformés en rames électriques,
plus rapides. De plus, l’accès à
Royan depuis Niort est devenu
possible grâce à des TA directs.
La livraison des X 72500
a permis
d’injecter un zeste de modernisme
et de confort sur les axes Niort –
Royan et Angoulême – Royan,
jusqu’ici couverts par des X 2200
et 2100. De même, celle des
X 73800 a été profitable aux
courses Bressuire – Saumur et
LaRochelle – Rochefort. Les rames
Z 21500 engagées sur Tours – Poi-
tiers – LaRochelle ont entraîné
l’exclusion des rames tractées
avec machines BB 522200.
À l’instar des autres régions
province, Poitou-Charentes a voulu
faire assurer la maintenance du
parc thermique TER dont il dispose
par un atelier situé sur son terri-
toire. Le choix s’est porté sur le site
de Saintes, au centre d’une étoile
à cinq branches, où l’ex-remise
des autorails à deux voies pouvait
être réaménagée à moindre coût.
Moyennant la rénovation des
structures, la fourniture de dés
de levage, de l’outillage, d’un
pont roulant de 7t, cet atelier peut
désormais se charger de trois
niveaux de maintenance:
surveillance méthodique des
éléments liés à la sécurité et au
confort des voyageurs;
vérification du chauffage,
de la climatisation, des essieux et
du freinage;
travaux systématiques ou
diagnostics appropriés.
Ouvert en septembre2003,
reçu les mois suivants trois X 2100,
13 X 2200 et 16 remorques
XR 6000, cédés par l’EMT de
Limoges.Ainsi, après une éclipse
de 38 ans,Saintes a retrouvé des
engins moteurs en gérance.
Sur le plan des dessertes TER,
la région, peu prolixe jusqu’à
présent, s’est engagée peu à peu
vers un étoffement des liaisons,
en particulier sur Poitiers –
LaRochelle et sur LaRochelle –
Saintes – Angoulême, avec deux
fréquences directes. Sur la section
La Roche-sur-Yon – LaRochelle,
où le service omnibus avait dis-
paru en totalité au milieu des
années 70, en accord avec la
région Pays de la Loire, un mouve-
ment Nantes- La Roche-sur-Yon
a été prolongé jusqu’à La Rochelle
en semaine, mais avec un seul
arrêt, à Luçon. En décembre 2005
ont été créés deux AR supplémen-
taires Bressuire – Thouars – Sau-
mur, trois le vendredi. Une recom-
position des sillons a eu lieu sur la
voie unique du val de Charente
via
Jarnac, Cognac. En 2007, une
liaison directe LaRochelle – Tours
a été lancée, sauf les samedis en
soirée, les lundis et samedis matin
en sens inverse.
De 2002 à 2006,
le trafic TER
régional, parti de très bas, il faut
l’avouer, a enregistré une hausse
de 19,3% en km-trains et de
25,9% en voyageurs-kilomètres.
Avec 5600 voyageurs quotidiens,
il se situait en dernière position
des 20 régions, mais tenait une
bonne place pour ce qui est de la
régularité, avec un taux de 94%
de trains à l’heure.
Pour suivre son désir d’améliorer
cette situation modeste, la région
Poitou-Charentes a tenu à s’équi-
per en matériels de la gamme AGC
en commandant 13 éléments
B 81500 triples et 10 B 82500
quadruples, à même de parcourir
les lignes électrifiées ou non de son
territoire. À partir de l’automne
2007, ce nouveau matériel de qua-
lité, apte à 160km/h, a commencé
à être livré au technicentre de
Retour au dépôt pour le B 81689/90, avec le 864079 LaRochelle-Porte-Dauphine – Saintes (24 février 2009). il est vu ici à Châtelaillon.
F. Brisou
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
14
Actualité France
Saintes et engagé sur les liaisons
Niort – Saintes – Royan et Angou-
lême – Saintes – Royan; les opéra-
tions lourdes de maintenance
étant provisoirement sous-traitées
aux technicentres Limousin pour
les 81500, Centre pour les 82500.
Poursuivant sa politique
en
faveur des transports collectifs, la
région Poitou-Charentes a enclen-
ché, le 26 août 2007, la nouvelle
desserte périurbaine LaRochelle –
Rochefort. Sur ce parcours de
29km bordant le rivage atlan-
tique, seule la gare de Châtelaillon
avait survécu au vent funeste des
suppressions intervenues les
décennies précédentes. La première
étape s’est traduite par la réouver-
ture de deux haltes situées sur le
bandeau littoral: Angoulins-sur-
Mer et Saint-Laurent-de-la-Prée,
proche de Fouras, avec injection
de trois nouveaux AR, assurés avec
appareils X 73500. Cette offre a
été complétée, un an plus tard, par
l’adjonction de quatre fréquences
supplémentaires et l’ouverture
d’une nouvelle halte à Aytré-
Plage, à vocation balnéaire. Après
quelques mois, cette opération
a remporté un beau succès local.
Le coût des installations ferro-
viaires a été financé par RFF,
la SNCF, les deux agglomérations
de LaRochelle et Rochefort et par
la région. Quant aux frais de fonc-
tionnement, il a été pris en charge
par le biais d’un protocole entre
collectivités.
Le 14 décembre dernier,
cette
desserte périurbaine a été pous-
sée au nord de LaRochelle, sur
la voie unique fret LaRochelle –
La Pallice (1), en créant une voie
de terminus de 120m à Porte-
Dauphine, proche de la place cen-
trale de Verdun, du quartier des
écoles et des administrations.
Rappelons qu’un service de
navettes a fonctionné sur ce tra-
jet jusqu’en 1933. La réalisation
de cette halte intra-muros a exigé
de gros travaux de terrassement,
car elle est située au pied des
douves des anciennes fortifica-
tions ceinturant la ville. Quatre
AR supplémentaires sont venus
En gare de Poitiers, l’X 2244 bordelais et sa XR attendent de gagner Niort avec le TER 863569 (24 novembre 2008).
Infographie: V. Morell/Rail Passion
F. Brisou
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
15
s’ajouter à la grille, ce qui donne
un total de 15 fréquences avec les
quatre trains CIC entre
LaRochelle et Rochefort. Ce déve-
loppement s’est accompagné
d’avantages tarifaires et d’une dé-
marche qualité validée, le 5juillet
2007, par la certification NF
Services des lignes de l’étoile de
Saintes. Par ailleurs, la création de
pôles multimodaux est envisagée
à Niort, LaRochelle, Rochefort,
Angoulême, Surgères et Royan.
L’arrivée de la génération des
AGC multicaisses
conduit à envi-
sager l’extension de l’atelier de
maintenance de Saintes jusqu’à
une surface de 2500m
couverts,
dont 500 de locaux techniques.
Pour cela, son allongement côté
Nantes et son élargissement côté
voies principales sont nécessaires
pour porter sa capacité à trois
voies sur fosses. Une station de
lavage-détaggage est également
prévue. À l’automne 2008, la modi-
fication du plan de voies avait été
réalisée, la construction du bâti-
ment devant permettre son achè-
vement pour la fin 2009. Ce projet,
d’un montant de 13,5millions
d’euros, entrant dans le cadre de
l’excellence environnementale,
comprendra une installation de
récupération des eaux pluviales,
un circuit fermé pour les eaux de
nettoyage et un chauffage solaire
des eaux sanitaires. Son finance-
ment est assuré par la SNCF, la ré-
gion Poitou-Charentes, la ville de
Saintes, la communauté de com-
munes du Pays santon et le dépar-
tement de la Charente-Maritime.
Une fois en service, l’atelier pourra
reprendre à son compte la totalité
de la maintenance des AGC.
En raison de la forte progression
de la capacité
offerte par les
rames B 81500 et 82500, la région
a jugé pertinent de se séparer des
catégories de matériels dont elle
n’avait qu’une petite dotation. Dès
mars 2008, l’unique machine à
Une région et son réseau
Couvrant les départements de la Vienne, des
Deux-Sèvres, de la Charente et de la Charente-
Maritime, cette région du Grand Ouest n’est pas
très peuplée, avec seulement 1 640 000 habitants.
Ses villes, de taille moyenne, comptent Poitiers,
la capitale (87 000 habitants), LaRochelle (80 000),
Niort (59 000), Angoulême (46 000), Châtellerault
(36 000), Saintes (28 000), Rochefort (27 500),
Cognac (20 000), Royan (18 000). À connotation
encore nettement rurale, elle s’étend, du nord au
sud, sur les territoires doucement vallonnés du
Thouarsais, du Bocage bressuirois, de la Gâtine,
du Châtelleraudais, du Poitevin, du Niortais,
du Marais poitevin, du Civraisien,
du Montmorillonnais, du Mellois, de l’Aunis,
du Rochefortais, de l’Angoumois, du pays d’Horte,
du Montmorélien, du Royannais, du Cognaçais,
de la Saintonge romane et de la haute Saintonge.
Outre l’agriculture et l’élevage, dominants, la vigne
occupe la région de Cognac. Sur la façade littorale,
baignée par l’Atlantique et s’étendant de l’anse de
l’Aiguillon, au nord de LaRochelle, à la rive droite
de l’estuaire de la Gironde, la pêche et
l’ostréiculture sont pratiquées, ainsi que
dans les îles de Ré, d’Oléron maintenant, reliées
au continent par des ponts routiers. Le tourisme
balnéaire attire de nombreux vacanciers français
et étrangers de mai à septembre.
Sur le plan culturel, indépendamment du
Futuroscope de Poitiers, deux événements
marquants attirent les foules annuellement. Ce
sont le Festival international de la bande dessinée,
à Angoulême, et les Francofolies, à LaRochelle.
L’industrie est marquée par l’agroalimentaire,
les carrières dans le Thouarsais, les constructions
mécaniques et électriques, dont le pilier est Alstom
à Aytré ainsi qu’à Poitiers, l’aéronautique et les
équipements automobiles à Rochefort.
Concernant les échanges maritimes, le port de
La Pallice, à LaRochelle, traite les hydrocarbures,
les bois exotiques, la pâte à papier et les céréales.
Le tertiaire est très présent à Niort avec les
assurances et la vente par correspondance.
Le tissu ferroviaire régional est issu des anciennes
Compagnies de l’État et du PO. Transféré à la SNCF
en 1938, il a été partagé entre les régions Ouest et
Sud-Ouest. Son architecture comprend une radiale
principale avec l’axe Paris – Bordeaux, électrifié en
totalité en 1938, et une transversale Nantes –
Bordeaux, reliées toutes deux par des rocades:
Saumur – Thouars – La Roche-sur-Yon, Poitiers –
LaRochelle, électrifiée en 1993 avec Niort –
Saintes- Royan, Angoulême – Saintes. À la marge,
côté est, figurent deux lignes secondaires
partagées avec la région Limousin: Saint-Benoît
(Poitiers) – Montmorillon – Limoges et
Angoulême- Limoges.
Les décrets de coordination ont desserré le
canevas ferroviaire en frappant plusieurs artères
régionales, dont quelques embryons demeurent
exploités pour le fret.
Lors de la réforme des structures internes de la
SNCF, réalisée en 1973, le découpage administratif
des nouvelles régions avait intégré les lignes de la
région Poitou-Charentes dans celles de Nantes,
Tours et Bordeaux
(voir carte p. 14).
Après 1990,
elles ont été transférées à la région de Bordeaux,
exception faite de la partie nord des Deux-Sèvres,
avec les axes Thouars – La Roche-sur-Yon et
Thouars – Niort, conservée dans le giron de la
région de Nantes.
Dès lors, le réseau TER Poitou-Charentes
recouvre 714km de lignes, dont 232 électrifiés
en 1,5kV et 154 en 25kV, avec 82 gares et points
d’arrêt ouverts au trafic.
B. C.
L’atelier de maintenance TER du technicentre de Saintes (ici, en mars 2008) doit être agrandi pour accueillir les BGC.
(1) La seconde voie, installée pendant
le premier conflit mondial pour les
besoins des troupes américaines
débarquant du matériel au port de
La Pallice, a été déposée en 1920.
P. Staehlé
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
16
disposition (BB 522362), conser-
vée pour des rames tractées sur
Poitiers – LaRochelle, a été trans-
férée à Rhône-Alpes. Après la
cession en juin des X 2106, 2107 et
du X 2219 début octobre à la
région voisine Aquitaine, les cinq X
TER (72523/72524, 72551/72552,
72597/72598, 72661/72662,
72677/72678) ont, eux aussi, été
repris par celle-ci en décembre.
Courant 2009, Poitou-Charentes
se séparera cette fois des cinq
Z TER 21500 (21503/21504,
21555/21556, 21601/21602,
21603/21604, 21605/21606) au
profit des Pays de la Loire. Au
er
janvier 2009, le technicentre de
Saintes, dont la fonction majeure
couvre les ateliers du matériel
chargés de la révision des voi-
tures Corail Lunéa, des RIO, RRR,
fourgons porte-autos, disposait
du matériel TER suivant:

un X 2100: 2126;

12 X 2200 (astérisque pour les
engins modernisés) : 2210*, 2218*,
2220*, 2224*, 2226*, 2230*,
2232*, 2235*, 2239*, 2240*, 2243,
2246;

11 XR 6000 (astérisque pour les
engins modernisés): 6058, 6151*,
6153*, 6162*, 6206*, 6227*, 6231*,
6233*, 6237*, 6239*, 6250* ;

neuf B 81500: 81665/81666,
81671/81672, 81675/81676,
81679/81680, 81681/81682,
81689/81690, 81701/81702,
81727/28, 81739/40 ;

six B 82500: 82517/82518,
82519/82520, 82523/82524,
82525/82526, 82527/82528,
82529/82530.
Actuellement,
les X 2100 et
les 2200 circulent sur Niort –
Saintes – Royan, Angoulême –
Royan, LaRochelle – Bordeaux. Les
B 81500 sont spécialisés aux cor-
respondances TGV vers Royan,
depuis Niort et Angoulême. Ils cou-
vrent aussi une tournée LaRo-
chelle- Bordeaux. Les B 82500, qui
affichent une identité visuelle spéci-
fique, avec motifs blanc et orange,
circulent, eux, en direction de
Royan et couvriront Poitiers –
LaRochelle sous caténaire en tota-
lité après le départ des Z 21500.
Les prévisions de livraisons
des
derniers AGC doivent porter:

pour lesB 81500, sur un engin
en avril 2009, un en décembre et
le dernier début 2010 (un ayant
été livré en février);

pour lesB 82500, sur deux
engins en mai 2009, puis deux
autres en novembre.
À l’issue de ces réceptions,
les
trois X 2100/2200 (X 2126 et
2243, 2246), non rénovés, seront
mis à disposition d’autres régions,
ou à défaut radiés. Pour ce qui est
des autres matériels appartenant
à Poitou-Charentes mais détenus
par d’autres technicentres que
Saintes, leur utilisation est la sui-
vante:

les huit X 73500 (73796,
73806-73812), basés à Limoges,
sont à la tâche sur Bressuire –
Thouars – Saumur – Tours et sur
LaRochelle – Rochefort;

les quatre Z 7300 (7308, 7318,
7331, 7338), affectés à Bordeaux,
assurent du service en pool avec
les éléments Aquitaine sur Châ-
tellerault – Poitiers – Angoulême –
Bordeaux.
Parmi les autres projets
touchant
l’espace régional Poitou-Cha-
rentes, plusieurs réflexions sont
menées, en vue:

de la réouverture au trafic voya-
geurs des lignes Niort – Fontenay-
le-Comte et Thouars – Niort
via
Parthenay, fermées en mars 1969
et septembre 1980;

de l’éventualité d’une électrifi-
cation entre Niort et Royan avec
amélioration de l’infrastructure,
de manière à desservir cette loca-
lité touristique par des TGV directs
depuis Paris;

du prolongement de la desserte
TER jusqu’au port de La Pallice
avec nouvelle halte près du centre
hospitalier et emploi éventuel
d’un tram-train;

du transfert de l’aéroport de
LaRochelle sur le site de celui de
Rochefort-Saint-Aignant, moyen-
nant une desserte ferroviaire par
la voie unique (actuellement dé-
ferrée) du Chapus, à réactiver.

Actualité France
L’X 72597/8, au TER 864400 Royan – Niort, arrive à Saintes (10 sept. 2008). En décembre, les X TER ont été cédés à l’Aquitaine.
Un AGC B 82500 quitte Saintes pour Angoulême (25 septembre 2008).
P. Staehlé
B. Collardey
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
18
Un marché français
dynamique
« Je pense que le développement
du ferroviaire est fondé sur la
concurrence. Si ce moyen de
transport n’est plus un mode dont
on parle au passé, c’est parce qu’il
correspond aux attentes des po-
pulations, aux attentes “grenel-
liennes”, mais aussi parce que la
concurrence, d’une certaine ma-
nière et à l’exception du fret pen-
dant la crise, crée du trafic. Au
13 décembre prochain, rien n’em-
pêchera la DB de faire un Kehl –
Strasbourg – Lyon, la SNCB de fai-
re un Mons – Tours ou la SNCF de
faire un Hendaye – Madrid, par
exemple. Le cabotage n’est accep-
té que s’il ne constitue pas l’objet
principal du service international.
Ce point posera sans doute des
problèmes d’interprétation, et
cela sera du ressort de l’Autorité
de régulation des activités ferro-
viaires (Araf) de créer une juris-
prudence.
« La concurrence va arriver, la
SNCF s’y prépare. Il existe d’autres
opérateurs en France et il y en a
beaucoup à nos frontières. Le
marché français est extrêmement
fort: nous sommes le seul pays en
Europe où la population se déve-
loppe, Paris est la première desti-
nation touristique mondiale et, en
outre, nous sommes le point de
passage obligatoire pour l’accès à
la péninsule Ibérique et peut-être
demain au Maroc. La crise va
peut-être retarder l’arrivée de la
concurrence, mais, de toute fa-
çon, celle-ci se fera. »
Une autorité de régulation
dès l’automne
« Le projet de loi relatif à l’organi-
sation et à la régulation des
transports ferroviaires a été voté
par le Sénat en première lecture
lundi 9 mars. En fonction du ca-
lendrier parlementaire, l’objectif
est qu’il arrive avant l’été, afin de
rapidement mettre en place les
instances prévues, comme l’Araf.
À partir du moment où la loi aura
été votée, il faudra trois mois,
d’après les textes, pour la mettre
en œuvre. Mon objectif est qu’elle
soit en place avant le service d’hi-
ver, qui verra l’entrée en vigueur
de la libéralisation du transport
international de voyageurs. La
nouvelle autorité disposera d’un
pouvoir de régulation, d’investiga-
tion et de sanction. Son organisa-
tion sera comparable à celle de la
Commission de régulation de
l’énergie: elle sera composée d’un
collège de sept commissaires
nommés pour six ans et irrévo-
cables et de services dirigés par
un secrétaire général comprenant
des juristes comptables et des
Actualité France
Dominique Bussereau: «la concurrence
arrive, la SNCF s’y prépare»
Neuf mois avant l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire international
de voyageurs, Dominique Bussereau, secrétaire d’État chargé des Transports, a fait
le point lors d’une rencontre avec des journalistes ferroviaires, le 12 mars dernier.
ROPOSRECUEILLISPARLAURENT
C
HARLIER
La gare doit être rendue librement accessible à l’ensemble
des entreprises ferroviaires utilisant le réseau sur une base non
discriminatoire
» (Dominique Bussereau).
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
19
économistes. Son effectif devrait
avoisiner 60 personnes et son
budget, 8 millions d’euros. Je sou-
haite que nous y nommions des
personnalités fortes. Jacques Bar-
rot pourrait en faire un excellent
président. Cette autorité est très
demandée par la Commission eu-
ropéenne, qui nous a mis en de-
meure dans ce domaine. »
Une direction Exploitation
au 1
er
janvier 2010
« J’ai proposé un amendement
[loi
n° 82-1153 du 30 décembre 1982
d’orientation des transports inté-
rieurs]
créant au sein de la SNCF
un service spécialisé, séparé du
reste de l’entreprise, qui devra gé-
rer le trafic et la circulation sur le
réseau ferroviaire national. Ce
service regroupera 14 400 agents
en charge de la production et de
la gestion des sillons, comme les
horairistes, les régulateurs et les
agents de circulation. Ces agents
appartiendront toujours à la
SNCF, ils ne changeront pas de
statut, mais cette structure dispo-
sera d’un budget propre et son di-
recteur sera nommé par l’État,
après avis du président de l’Araf.
En outre, je demande à RFF de
mettre en place une plate-forme
commerciale afin d’assurer la re-
lation commerciale avec les en-
treprises ferroviaires. Cette direc-
tion Exploitation doit être en
place pour le 1
janvier 2010.
« D’autres solutions ont été évo-
quées. Il a été ainsi préconisé de
créer une filiale au sein de la
SNCF, mais ce dispositif aurait été
très lourd. Un transfert des
14 400 cheminots concernés à
RFF a également été envisagé,
mais il n’est pas apparu souhai-
table. Ainsi, ce compromis nous
permet de nous mettre en confor-
mité avec la réglementation euro-
péenne et de faire en sorte que le
lien avec la SNCF ne soit pas cas-
sé: une direction indépendante,
au sein de l’entreprise. »
Libéralisation
du transport régional:
création d’un comité
« Le rapport du sénateur Hubert
Haenel évoque l’ouverture du ré-
seau régional à d’autres opérateurs
que la SNCF. Il y a un débat sur le
fait de savoir si la directive euro-
péenne est immédiatement appli-
cable ou s’il faut modifier la Loti
[loi d’orientation des transports in-
térieurs].
Ce débat n’est pas forcé-
ment tranché, puisque les avis sont
assez divergents. Si nous ouvrons
le réseau régional, d’autres pro-
blèmes sont à régler: la propriété
du matériel roulant, le transfert du
personnel, l’utilisation des gares
[rapport de mission de la sénatrice
Fabienne Keller],
le calendrier,
quid
des conventions actuelles entre ré-
gions et SNCF, les périmètres,etc.
Hubert Haenel a proposé la mise
en œuvre d’un comité comprenant
des représentants de l’État, des au-
torités organisatrices, RFF, la SNCF,
les entreprises ferroviaires, les
clients. L’idée est d’examiner si on
peut expérimenter, dans des ré-
gions qui le souhaiteraient, une
ouverture soit à l’échelle d’une ré-
gion, soit à l’échelle d’une ligne,
Au 13 décembre prochain,l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire international de voyageurs sera
effective.
Nous allons immédiatement veiller à la mise en place
[…]
de managers de gares, un patron à la fois responsable de la gare
dans sa dimension exploitation, mais aussi dans sa dimension res-
sources (boutiques, services publics,etc.)
» (Dominique Bussereau).
Photos L. Charlier
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
20
soit à l’échelle d’un groupe de
lignes. Ce comité sera chargé
d’établir des recommandations et
des préconisations pratiques en la
matière. L’objectif est de le mettre
en place d’ici la mi-avril. À sa tête,
je verrais une personnalité consen-
suelle comme Hubert Haenel ou
Francis Grignon. »
Une « direction gares »
autonome
« Suite au rapport de mission de la
sénatrice Fabienne Keller, et à la
demande du Premier ministre,
nous allons immédiatement
veiller à la mise en place : d’une
direction plus autonome des gares
au sein de la SNCF, organisation
claire, transparente et séparée de
l’activité concurrentielle de trans-
porteur ferroviaire. Non seule-
ment elle prendra en compte les
aspects techniques, mais elle in-
tégrera la gare dans sa dimension
managériale; de managers de
gare, des patrons responsables
des gares à la fois dans leur di-
mension exploitation et dans leur
dimension ressources (boutiques,
services publics,etc.).
« La gare est un lieu ferroviaire et
un lieu d’activité et de service. Ce
que nous y trouvons doit avoir un
lien avec le voyage, mais pas seu-
lement. La puissance de la gare,
c’est le centre-ville.
« Dans le cadre de l’ouverture à la
concurrence du transport ferroviai-
re international de voyageurs, les
opérateurs pourront y trouver tout
ce dont ils auront besoin: espaces
de vente, d’accueil,etc. C’est une
obligation à laquelle la SNCF devra
se plier. Si des dysfonctionnement
devaient apparaître, l’Araf contrô-
lera et sanctionnera. La séparation
entre les activités gare et transpor-
teur s’effectuera sous le contrôle de
l’Araf. Les gares seront des lieux
ouverts à la concurrence, pour le
plus grand bien du voyageur.
Meilleurs prix, meilleures rela-
tions… Cela transférera des gens de
l’avion vers le train, ce qui est très
“grenellien”. »

Actualité France
Pour les transports régionaux,
[…]
l’idée est d’examiner si on
pourrait expérimenter, dans des régions qui le souhaiteraient, une
ouverture soit à l’échelle d’une région, soit à l’échelle d’une ligne,
soit à l’échelle d’un groupe de lignes » (
Dominique Bussereau).
La « grande gare »
Dans son rapport de mission remis en mars au
Premier ministre, François Fillon, Fabienne Keller,
sénatrice du Bas-Rhin, évoque le concept
de « grande gare », un lieu qui joue un rôle bien
plus vaste que la seule dimension ferroviaire.
12 propositions sont formulées suite à divers
constats, comme « d’ici à 2030, les grandes gares
accueilleront quatre fois plus de voyageurs »,
« deux cultures se rencontrent
[…],
celle du
transport et celle de l’aménagement urbain »,
« des acteurs
[…]
très nombreux », qui impliquent
que « trop peu de sites ont pu voir émerger un
projet partenarial », des « retards d’investissement
[…]
considérables », une « information
multimodale
[…]
expérimentale ». À cela s’ajoute
l’ouverture à la concurrence du transport
de voyageurs, qui impose, d’après les textes
européens, que « la gare doit être rendue
librement accessible à l’ensemble des entreprises
ferroviaires utilisant le réseau sur une base non
discriminatoire ».
12 mesures
(pour plus d’informations:
http://www.gare-ensemble.fr)
sont proposées.
« 1. Affirmer la gare comme un centre de la ville,
un espace public continu, avec des circulations
facilitées et des services à la population diversifiés.
2. Développer les modes de transport doux
ou actifs en gare.
3. Élaborer une stratégie pour les gares avec
l’ensemble des partenaires.
4. Associer les voyageurs et les partenaires sociaux
aux décisions concernant les gares.
5. Organiser un plan d’urgence pour la mise à niveau
de l’information multimodale en gare pour 2009
(80 millions d’euros pour la SNCF, 10 millions
d’euros pour la RATP), et un plan d’équipement
structurant en écrans et centrales d’information
multimodales à échéance 2012 (260 millions d’euros
pour la SNCF, 80 millions d’euros pour la RATP).
6. Pour crédibiliser la volonté d’agir des
partenaires, un “Grand Plan des Petits Travaux”
sera mis en œuvre dans les neuf mois restants
de 2009.
7. Organiser la gouvernance de la « grande gare »
par la création d’une structure commune pour
un projet.
8. Créer la fonction de manager de la grande gare,
interlocuteur de tous les transporteurs, des
exploitants en gare, des élus locaux et de tous
les partenaires.
9. Réaliser des investissements considérables
pour développer les “grandes gares” en régions,
soit 380 à 500 millions d’euros par an, 4 200
à 5 400 millions d’euros d’ici 2020.
10. Mettre en œuvre un plan spécifique pour les
gares et stations d’Île-de-France: 300 millions
d’euros par an hors métro, 3300millions d’euros
d’ici 2020, 1400millions d’euros d’ici 2020
pour le métro.
11. Des financements spécifiques sont nécessaires,
par l’AFITF [Agence de financement des
infrastructures de transport en France], la Caisse
des dépôts, le plan de relance, et éventuellement
une taxe spécifique sur les plus-values foncières.
12. Demander à la SNCF de dissocier clairement
les gares de son activité concurrentielle
de transporteur. »
L. C.
L. Charlier
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
21
es 22 rames 20500 à cinq
caisses qui ont été rénovées
sont toutes affectées à la ligne D
du RER (14 de Villeneuve et huit
de Joncherolles). La situation sera
différente en 2009, où 26 rames
seront traitées selon la répartition
suivante: 18 rames à cinq caisses
de la ligne D (trois de Villeneuve
et 15 de Joncherolles), deux
rames à quatre caisses des
Ardoines de la ligne C et six rames
de Noisy (cinq à quatre caisses
et une à cinq caisses). Il s’agit
toujours du programme initial de
137 rames démarré fin 2006.
Le nouveau programme
de réno-
vation voté en juillet 2008 par le
Syndicat des transports d’Île-de-
France (STIF) porte sur le reste du
parc Z 2N: 52 rames Z 5600 (36 à
six caisses et 16 à quatre caisses),
58 rames Z 8800 (toutes à quatre
caisses) et le reliquat des 20500,
soit 57 rames. En 2009, c’est la
série des Z 5600 à six caisses de
Villeneuve qui sera d’abord
concernée, avec sept rames – les
neuf autres rames de Villeneuve
seront traitées en 2010. La rame
2 C sortira début avril avec une
rénovation intérieure et une livrée
extérieure identiques à celles des
Z 20500 en cours. La rame 4 C sor-
tira en novembre, avec un proto-
type de système d’information
embarquée sonore et visuelle et la
vidéoprotection embarquée – la
généralisation de ces deux dispo-
sitifs aux Z 2N en rénovation
démarrera mi-2010. Les Z 5600 de
Trappes seront traitées de 2010 à
2014, celles des Ardoines, entre
2010 et 2012. Les Z 8800 passe-
ront en rénovation entre 2010 et
2015. Le programme du reliquat
des Z 20500 n’est pas encore arrêté.
Mais l’ensemble des Z 2N
doit
être rénové pour 2016, date à
laquelle le parc circulant pour
Transilien sera en totalité neuf ou
rénové. Au-delà des 137 Z 20500
Transilien2008-2009: les efforts
se poursuivent
de
partie)
Nous avons vu(
Rail Passion
n° 138) que Transilien avait engagé un vaste programme
en vue d’améliorer son service, en agissant dans plusieurs domaines (rénovation du parc,
projets de développement…). Poursuivons notre tour d’horizon, en sachant que
l’arrivée du nouveau matériel que constitue le Francilien sera l’événement majeur
de l’année 2009.
EXTEETPHOTOSDE
M
ARC
C
ARÉMANTRANT
La Z 20601/02 (rame 51 P)
hybride à cinq caisses courtes,
sur le RER D
Melun – Goussainville,
à Savigny-le-Temple
(28 février 2009).
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
22
traités actuellement et des 16 Z
5600 de Villeneuve, sous l’impul-
sion du STIF, la rénovation devrait
être différente de celle en cours, y
compris pour la livrée extérieure.
La définition de ce programme
doit se faire d’ici à l’été, pour pou-
voir lancer les approvisionne-
ments. Juste avant l’été 2009 est
attendue la première rame réno-
vée du MI 79 affectée à la ligne B
du RER, qui aura également une
livrée originale (voulue par le STIF).
Les 118 autres rames seront trai-
tées entre 2010 et 2014. Toujours
en 2009, dans le cadre du plan
‘D Maintenant, 70 rames de la
ligne D du RER vont recevoir un
système simplifié d’informations
voyageurs: il sera uniquement
sonore et donnera la desserte ainsi
que la prochaine gare à desservir.
Regardons maintenant du côté
des voitures.
Le parc de VB 2N,
toutes rénovées fin 2007, est
stable à 80 rames: 44 à Paris-
Saint-Lazare, 23 à Montrouge et
13 à Paris-Nord. Il restait 21 voi-
tures: l’une d’elles a été rénovée et
sert de prototype pour l’accessibilité
PMR (personnes à mobilité réduite).
TER Haute-Normandie a récupéré
une voiture pilote Bx et un fourgon
d’extrémité BD. Durant l’année
2008, une rame de sept voitures
VB 2N tricolore a donc circulé pour
le TER. Les autres Bx (au nombre de
cinq) et une BD ont été radiées. Les
12 voitures restantes, non réno-
vées, vont être transformées en ZR
2N. En effet, il existe aujourd’hui
12 rames Z 20500 n° 52 A à 63 A
circulant d’origine avec deux voi-
tures courtes de 24,28 m. Livrées
dans le deuxième marché des
Z 20500, elles sont affectées à
Joncherolles et à Saint-Lazare-
Levallois. En novembre et
décembre 2008, les rames 62 A et
63 A ont reçu une troisième voiture
et ont été affectées à Joncherolles
pour la ligne H. Huit rames seront
traitées en 2010 et les deux der-
nières, en 2011. Elles iront sur la
ligne D, où circulent déjà les rames
48 J à 51 J, hybrides à cinq caisses
(la troisième remorque étant déjà
une ex-VB 2N). En attendant, et
pour permettre aux Z 5600 de
Trappes de partir à tour de rôle en
rénovation, une rame Z 5600 à
quatre caisses des Ardoines, sans
doute la Z 5683/84, verra sa com-
position portée à six caisses jus-
qu’à fin 2011, juste avant que
soient réalisées les deux dernières
Z 20500 hybrides à cinq caisses
(56 A et 58 A).
Pour les RIB/RIO,
Paris-Nord a
reçu à l’été 2008 six rames à
quatre caisses libérées par Paris-
Est à l’arrivée des AGC. Depuis le
7 juillet 2008, avec des BB 17000,
elles roulent sur la ligne K. Les
trains Paris – Crépy-en-Valois sont
assurés par les RIB/RIO, une rame
VB 2N et des Z 6100. La suite des
mutations de RIB/RIO dépendra de
la future desserte de Paris-Est
avec le cadencement en décembre
2010, et du renforcement possible
de la desserte de La Ferté-Milon.
Venons-en maintenant au Fran-
cilien.
Les Z 50000 apparaîtront
en service commercial à Paris-
Nord en décembre 2009 pour la
desserte de Luzarches. Quatre
rames seront opérationnelles à
cette échéance, puis six en janvier
2010. Les livraisons reprendront
ensuite à partir de l’été 2010.
Il s’agira de rames dites longues
(112m). Le rythme normal des
Actualité France

20647/48 (rame 74 V), 20669/70 (85 V), 20687/88 (94 V), 20689/90
(95 V), 20695/96 (98 V), 20697/98 (99 V), 20699/700 (100 V), 20701/02 (101 V),
20703/04 (102 V), 20705/06 (103 V), 20707/08 (104 V), 20709/10 (105 V), 20713/14
(107 V), 20715/16 (108 V), 20723/24 (112 J), 20725/26 (113 J), 20729/30 (115 J),
20731/32 (116 J), 20733/34 (117 J), 20735/36 (118 J), 20737/38 (119 J), 20741/42
(121 J)
pour Villeneuve et
pour Joncherolles.
La Z 20689/90 rénovée à Boussy-Saint-Antoine (30août 2008).
La Z 5623/24, sur un Montereau – Paris, à Boussy-Saint-Antoine (25août 2007).
Ligne du RER B: une Z 8100 quitte Aulnay-sous-Bois pour Paris (17 juin 2008).
2009 sera l’année de sortie de la rame rénovée de présérie.
Le matériel roulant Transilien en 2008
Matériel rénové
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
23
livraisons doit être de 30 rames
par an. La maquette a été présen-
tée début juillet sur les parvis des
gares de l’Est et du Nord, puis en
décembre à Saint-Ouen-l’Aumô-
ne-Liesse et à Ermont-Eaubonne.
En accord avec le STIF, la SNCF a
décidé d’accélérer la livraison de
ces 172 rames: la dernière doit
arriver en avril2015 au lieu de fin
2015. De la même façon, la SNCF
souhaite lever dès 2009 la com-
mande de la tranche optionnelle
des 200 rames. L’arrivée massive
de ce nouveau matériel va pro-
fondément bouleverser le paysage
de l’Île-de-France ferroviaire, avec
deux phénomènes: faire en sorte
que chaque ligne bénéficie d’un
type de matériel unique (si pos-
sible), et radier les matériels les
plus anciens (ceux que les voya-
geurs appellent les « petits gris »).
Mais rien ne se passera avant l’été
2010, car il faut d’abord fiabiliser
le Francilien et attendre la livrai-
son d’un certain nombre de
rames. À cette date, les premières
radiations concerneront les Z
5300 de Villeneuve.
Pour la maintenance de son maté-
riel,
Transilien a ouvert début
octobre un nouvel atelier, baptisé
Val-Notre-Dame, à Argenteuil. Avec
ses voies sur pilotis longues de
450m, il permet l’entretien des
rames blocs avec leur locomotive. Le
matériel entretenu est le suivant:
44 rames VB 2N de six voitures,
18 rames RIB/RIO de sept voitures,
les locomotives correspondantes
BB 17000 et 27300, les 16 rames
TER 2N NG Haute-Normandie en
cours de livraison jusqu’en avril
2010, et les futures 55 rames du
Francilien livrables à partir de 2013.
Le dernier volet
concerne les pro-
jets de développement. 2008 a vu
le lancement de travaux sur le RER
B en zone SNCF et la mise en place
d’un plan exceptionnel sur le
RER D: 100 millions d’euros en
18 mois pour la régularité, le
confort, la tranquillité et l’infor-
mation des voyageurs. Sur ce der-
nier point, l’aspect le plus visible
est le déploiement en un temps
record de quelque 1 200 écrans
Info gare (heures de passage en
temps réel des trains) de nouvelle
génération type TFT en intérieur
ou sous abri et à diodes en exté-
rieur. Les gares de Garges-Sar-
celles (au nord de la ligne) et de
Melun (au sud) ont été entière-
ment équipées fin 2008. L’année
dernière a également été marquée
par le lancement de la Tangentielle
nord (Épinay-sur-Seine – Le Bour-
get), premier maillon d’une rocade
ferrée de moyenne couronne, et
par le début de la concertation sur
la Tangentielle ouest (Pois-
sy/Achères – Saint-Cyr-l’École). En
2008 toujours, le STIF a approuvé
l’avant-projet de la création du
pôle intermodal de Pompadour sur
le RER D. Il remplacera la gare de
Villeneuve-Prairie. L’année 2009
devrait voir le lancement d’études
pour le prolongement du RER E
entre Saint-Lazare et la Défense et
d’une concertation sur la nouvelle
relation Creil – Roissy.
L’arrivée du nouveau matériel
Ile-de-France sera bien évidem-
ment l’événement de l’année


Joncherolles (cinq caisses): 05, 08, 09, 10, 19, 20, 114, 120, 123, 124, 125, 126, 127,
130, 131
Les Ardoines (quatre caisses): 02, 07
Noisy (quatre caisses): 04, 11, 12, 21, 27
Noisy (cinq caisses): 22
Villeneuve (cinq caisses): 128, 129, 132

Villeneuve (six caisses): 01, 02, 04, 06, 09, 12, 16
Le programme de rénovation en 2009
Vues à Melun, la Z 5333 rénovée pour Montereau
via
Héricy, et la Z 20723/24 du RER D pour Villiers-le-Bel (27février
2008). L’arrivée du Francilien à Paris-Nord entraînera la radiation de Z 5300 de Villeneuve dès 2010, par transfert de Z 2N.
Un Crépy-en-Valois – Paris à Ormoy-Villers, assuré en RIB/RIO, nouvelles
venues sur cette ligne après leur transfert de Paris-Est (28juillet 2008).
Présentation officielle du Francilien (ici, la rame n°3) à Crespin (6février 2009).
Ce nouvel écran Info gare à diodes
informe sur les six prochains trains.
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
24
Actualité France
la suite du dramatique acci-
dent de car au PN 68 de
Mésinges (Haute-Savoie), le 2 juin
2008, qui avait percuté le TER
Évian – Genève, occasionnant la
mort de cinq écoliers et de deux
adultes, l’État a décidé d’installer
des radars de contrôle de vitesse
en amont de la traversée de pas-
sages à niveau du réseau ferré na-
tional jugés préoccupants en rai-
son de la vitesse d’approche
souvent trop importante des véhi-
cules routiers.
Le ministère des Transports
via
direction des Services du trans-
port, RFF et la SNCF ont dressé
une liste de 67 PN à signalisation
automatique à deux demi-bar-
rières (SAL 2) l’automne dernier.
Elle a été présentée à la direction
du Projet interministériel contrôle
automatisé (DPICA), en charge du
choix de l’implantation de radars
sur les routes françaises en appli-
cation de la circulaire interminis-
térielle du 3 février 2004.
Concrètement, le choix de l’em-
placement
fait l’objet d’une
concertation entre différents ser-
vices (police, gendarmerie, Pro-
tection civile, DDE, etc.) en s’ap-
puyant sur des relevés techniques
liés à l’accidentologie corporelle,
Des radars pour les PN dangereux
Afin d’éviter qu’un drame comparable à celui de Mésinges ne se reproduise, 67 passages
à niveau jugés préoccupants sont ou seront équipés de radars de contrôle de vitesse
des véhicules routiers.
EXTEETPHOTOSDE
R
ÉGIS
C
HESSUM
Le PN 43 de Vaumoise (commune de Coyolles) devrait être équipé d’un radar au second semestre 2009.
Le PN 29 à Chambly
vu dans le sens
Chambly – Méru.
Le radar, installé
fin 2008, est déjà
dégradé
(22 mars 2009).
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
25
Passages à niveau «préoccupants»
proposés à être équipés de radars vitesse
Région administrativeLigne
Commune
(n° PN)
HÔNE
-A
LPES
St-Denis-en-Bugey
Lyon – Genève (34)
Béon
Lyon – Genève (61)
St-André-le-Gaz
Lyon – Marseille par Grenoble (41)
St-Pierre-de-ChandieuLyon – Marseille par Grenoble (11)
Civrieux-d’AzerguesLe Coteau – St-Germain-
au-Mont-d’Or (27)
Bourgneuf
Culoz – Modane (48)
St-Cassin
St-André-le-Gaz – Chambéry (34)
Étrembières
Aix-les-Bains – Annemasse (93)
ICARDIE
Coyolles (Vaumoise)
La Plaine – Hirson (43)
Chambly
Épinay – Le Tréport (29)
UVERGNE
Creuzier-le-Vieux
St-Germain-des-Fossés – Darsac (7)
Salzuit
St-Germain-des-Fossés – Nîmes (89)
Borne
St-Georges-d’Aurac – St-Étienne (15)
Enval et Mozac
Voie mère de la ZI de Volvic
à Riom (10)
ROVENCE
-A
LPES
-C
ÔTED
’A
ZUR
Mison
Lyon – Marseille
via
Grenoble (64)
Mouans-Sartoux
Cannes – Grasse (5)
Châteauneuf-de-
Avignon – Miramas (6)
Gadagne
L’Isle-sur-la-Sorgues
Avignon – Miramas (15)
Le Thor
Avignon – Miramas (8)
ANGUEDOC
-R
OUSSILLON
Narbonne
Narbonne – Bize (4
bis
Pont-St-Esprit
Givors – Grézan (18)
Aimargues
St-Césaire – Le Grau-du-Roi (25
bis
Nîmes
St-Césaire – Le Grau-du-Roi (1)
Milhaud
St-Césaire – Le Grau-du-Roi (5)
Agde
Bordeaux – Sète (289)
Bédarieux
Béziers – Neussargues (13)
Castelnau-le-Lez
Tarascon – Sète (39)
IDI
-P
YRÉNÉES
Montrozier
Sévérac – Rodez (19)
Lapanouse
Sévérac – Rodez (1)
Portet-sur-Garonne
Portet-St-Simon – Puigcerda (1)
Montgiscard
Bordeaux – Sète (201)
OITOU
-C
HARENTES
Chaniers
Chartres – Bordeaux (425)
Thouars
Les Sables-d’Olonne – Tours (158)
IMOUSIN
Allassac
Nexon – Brive (269 bis)
ENTRE
Bengy-sur-Craon
Vierzon – Saincaize (193)
Monnaie
Brétigny – La Membrolle (161)
Villefranche-sur-CherVierzon – St-Pierre-des-Corps (166)
Pezou
Brétigny – La Membrolle (117)
Villechauve
Brétigny – La Membrolle (144)
Amilly
Moret – Lyon (38)
Châlette-sur-LoingVilleneuve-St-Georges –
Montargis (92)
QUITAINE
Bergerac
Libourne – Le Buisson (427)
Bassens
Voies du port de Bassens (2 & 6)
St-Médard-de-GuizièresCoutras – Tulle (7)
Ygos
Morcenx – Bagnères (11)
Herrère
Pau – Canfranc (24)
RANCHE
-C
OMTÉ
Étalans
Besançon – Le Locle (17)
Vercia
Mouchard – Bourg (36)
AYSDELA
L
OIRE
La Baule
St-Nazaire – Le Croisic (397)
Machecoul
Nantes – La Roche-sur-Yon
via
Ste-Pazanne (76
bis
HAMPAGNE
-A
RDENNE
St-Martin-sur-le-PréChâlons – Reims (2)
Warmeriville
Bazancourt – Challerange (12)
ORRAINE
Laneuveville-devant-Noisy-le-Sec – Strasbourg (129)
Nancy
Montois-la-MontagneSt-Hilaire-au-Temple –
Hagondange (9)
Brulange
Réding – Metz (82)
RETAGNE
Elven
Savenay – Landerneau (419)
ORD
-P
AS

DE
-C
ALAIS
Strazeele
Lille – Fontinettes (34)
Steenbecque
Arras – Dunkerque (130)
LSACE
Reichstett
Strasbourg – Lauterbourg (6)
Wintzenheim
Colmar – Metzeral (20
bis
)
AUTE
-N
ORMANDIE
Ectot-lès-Baons
Paris – Le Havre (55)
OURGOGNE
Auxerre
Laroche – Cosne (19)
Coulanges-sur-YonneLaroche – Cosne (51)
Lucy-sur-Cure
Cravant-Bazarnes – Dracy-St-Loup (8)
LE

DE
-F
RANCE
Mareil-sur-MauldrePlaisir – Épône (9)
Ballancourt
Villeneuve-St-Georges – Montargis (24)
Document RFF-SNCF
En bleu: radar vitesse installé en 2008.
En rouge: radar vitesse à installer au 1
semestre 2009.
au trafic, à l’infrastructure, au
facteur de survitesse, aux endroits
où il est peu aisé d’effectuer des
contrôles classiques par moyens
humains. Les PN dont la problé-
matique réside dans la vitesse
d’approche des automobiles font
donc bien partie du dispositif dé-
ployé par l’État. Après étude de
chaque cas au titre de la faisabili-
té technique, le choix de retenir
ou non un PN revient à la DPICA.
Les radars sont fixes,
du même
type que ceux installés habituel-
lement sur les routes depuis
2004. Ils sont implantés sur la
chaussée en amont de la traver-
sée à une distance calculée en
fonction de la configuration des
lieux. Leur mise en œuvre et leur
entretien sont à la charge du ges-
tionnaire de la voirie. Le fonc-
tionnement est indépendant de
celui du PN. RFF et la SNCF n’in-
terviennent pas.
Six PN ont été équipés fin
2008,
11 autres devaient suivre
d’ici la fin du premier semestre
2009. Les 50 autres sites sont à
l’étude. À noter qu’une nouvelle
étape sera franchie dans un ave-
nir proche. RFF a annoncé que
certains équipements futurs se-
ront chargés de flasher les véhi-
cules qui ne respecteraient pas la
signalisation routière lumineuse
clignotante annonçant le passa-
ge d’une circulation. Dans ce cas,
une modification de l’installation
électrique des PN concernés est à
prévoir.
Ces deux PN font partie de la liste des passages à niveaux préoccupants pro-
posée par la DPICA en accord avec RFF et la SNCF. Le PN 29 (à signalisation
automatique lumineuse à deux demi-barrières – SAL 2) est implanté au Km
42,740 de la ligne d’Épinay-Villetaneuse au Tréport-Mers, à la sortie de la
commune de Chambly (Oise). La voie ferrée traverse à cet endroit la D 105,
qui décrit un
caractéristique. Elle permet de relier la commune et la N 1
venant de Paris et de Beauvais à Méru. Le profil en rampe sur plus de 500m
de part et d’autre du PN et la chaussée en
imposent une limitation de vites-
se à 50km/h appuyée depuis fin 2008 d’un radar automatique unique dans le
sens Chambly – Méru. Le moment du PN (produit du nombre de circulations
routières et ferroviaires évalué pour une journée ouvrée) est de 161568 avec
près de 4500 voitures. Lors d’une visite sur place le week-end du 21 mars,
nous avons constaté que les verres de protection du dispositif de contrôle
avaient été recouverts de peinture et que plusieurs automobilistes se fai-
saient surprendre à des vitesses supérieures. L’autre sens, en pleine descen-
te, mériterait une installation identique car bon nombre de véhicules sont loin
de respecter la limitation qui leur est également appliquée.
Le PN 43 (SAL 2) se situe au Km 68,300 de la ligne de La Plaine à Hirson en
bout des quais côté Soissons de la gare de Vaumoise. Il est traversé par la N
2 (Le Bourget – Frontière franco-belge). Son moment s’élève à 260567, dont
11330 véhicules routiers par jour, avec une limitation de vitesse à 70 km/h
dans les deux sens. Contrairement au PN 29, la chaussée est en alignement
avec une légère bosse à la traversée des voies dans l’environnement boisé
de la forêt de Retz, connue pour ses fréquents brouillards. Plusieurs cen-
taines de camions en provenance et à destination de Roissy empruntent
la N 2, évitant ainsi un passage par l’autoroute A 1 à péage. Un radar de vites-
se sera installé au cours du second semestre 2009, vraisemblablement dans
le sens Paris – Province.
R. C.
Deux cas d’école: le PN 29 de Chambly et le PN 43 de Vaumoise
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
26
a direction Fret Sud-Est
compte utiliser dès juin 2009
des mécaniciens SNCF des rési-
dences d’Ambérieu et de Saint-
Jean-de-Maurienne de l’unité
traction Alpes, afin de conduire
des trains de fret de et vers l’Italie
sans relais de traction à Modane.
Les conducteurs français tra-
vailleront en étroite collaboration
avec leurs collègues transalpins
de SFI
(voir
Rail Passion
n° 127)
chargés d’assurer depuis un point
nodal encore à définir la suite du
parcours italien de ces trains pro-
duits en
open-access.
C’est à Saint-Jean-de-Maurien-
ne
qu’ont été recrutés en 2008 les
six premiers volontaires (cinq
conducteurs et un CTT – cadre
transport traction), notamment
en raison de leur connaissance de
la langue italienne. Après un ra-
fraîchissement et un examen lin-
guistiques, ceux-ci ont entamé à
Avigliana, où est basée SFI, leur
formation théorique, prodiguée
en italien par un instructeur ac-
crédité par RFI. Il leur a fallu alors
assimiler la réglementation por-
tant sur les blocks téléphonique,
manuel, à compteur d’essieux et
automatique, sans omettre le
nouveau système de sécurité
SCMT (Sistema di Controllo della
Marcia del Treno). Seul l’ERTMS
(European Railway Trafic Mana-
gement System) n’est pas au pro-
gramme.
Tous ont réussi,
en octobre 2008,
l’examen de second agent – en Ita-
lie, la conduite se pratique encore à
deux –, qui est préalable à l’examen
de premier agent. Considérant qu’ils
sont déjà expérimentés, RFI ne leur
a fait passer qu’une épreuve orale.
Les conducteurs SNCF accomplis-
sent depuis la mi-mars 2009 (avec
retard, du fait d’un repli du plan de
transport de SFI) 25 journées de
service en double avec leurs col-
lègues italiens. Ils devront encore
recevoir, par la suite, un complé-
ment de formation, avant de passer
leur examen final et obtenir leur
permis de conducteur. De type « pa-
tente F », ce dernier permet, dans
l’absolu, la circulation sur tout le
territoire RFI, mais il sera limité,
dans la pratique, aux lignes figurant
sur le certificat de sécurité de SFI.
C’est en juillet 2008 que la
deuxième école
– Ambérieu cadre
également assez bien avec l’orga-
nisation des trafics envisagée – a
été lancée. Dans ce cas, les sept
volontaires (six mécaniciens et un
CTT), qui n’avaient pas de
connaissances en italien, ont dû
apprendre la langue de façon in-
tensive avant que l’on vérifie par
un examen leurs capacités, en dé-
cembre dernier. La formation por-
tant sur la réglementation a, pour
sa part, débuté en janvier 2009, et
des travaux pratiques traitant de
la répétition des signaux (RS 4
codes) ont déjà eu lieu. Si, de son
côté, Trenitalia cherche à recruter
des mécaniciens Italie – France, la
SNCF s’apprête à lancer d’autres
écoles de conduite. En revanche,
la formation de conducteurs SFI à
la réglementation française n’est
pas encore engagée.
Les conducteurs français
concer-
nés garderont leur statut SNCF.
Inscrits dans un roulement spéci-
fique, ils ne seront pas pour au-
tant cantonnés aux missions
« Italie ». Comme leurs collègues
SFI, ils seront appelés à conduire
seuls dès que les équipements au
sol ou embarqués à bord des
436300 le permettront.
S. Meillasson
Actualité International
Des conducteurs SNCF en Italie
À Modane, le train
42332 Vercelli –
Valenton, avec SFI
sur le parcours
italien et seulement
une relève
de conducteur
à la frontière
(18 juillet 2007).
O. Carmelle
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
28
Vos plus belles photos
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
29
Par une belle matinée d’été,
un X 73500 en charge
du TER 868703 Montluçon –
Limoges-Bénédictins
quitte Guéret
(23 juillet 2008;
photo Gwenaël Boëffard).
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
30
Vos plus belles photos
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
31
Emmené par une locomotive
Traxx, un train de voitures
pour Montzen, en Belgique,
franchit le viaduc
de Moresnet
(26 mars 2009;
photo François Pobez).
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
32
Engins moteurs
PAR BERNARD COLLARDEY
État annuel du matériel moteur SNCF
partie)
Dans le premier volet de ce grand rendez-vous annuel, nous vous présentons le parc
moteur SNCF par réseaux et par établissements. Dans une seconde partie seront
analysés les changements intervenus pour chaque type d’engins et chaque série.
En gare de Saintes,
la BB 67611 vient
de se remettre en tête
du CIC 4004/5
Royan – Paris-Austerlitz
(21 juillet 2008).
P. Staehlé
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
33
TECHNICENTRE EST-EUROPÉEN-OURCQ
TGV Réseau 33
33rames 501, 503-514, 534-553 + motrice
bicourant
de réserve 28003.
TGV POS
19rames 4401-4419.
tricourant
EMT DE PARIS-EST-NOISY-LE-SEC
Z 20500
27Z 20507/08, 20521/22, 20523/24, 20541/42,
20543/44, 20551/52-20555/56, 20559/60,
20569/70, 20777/78, 20787/88, 20821/22
20837/38, 20857/58, 20887/88.
Z 22500
53Z 22501/02-22605/06.
U 25500
15U 25501/02-25529/30.
B 82500
18B 82521/22, 82531/32-82561/62, 82565/66.
EMT DE CHALINDREY
BB 63500
28BB 663404, 663505, 663510, 663519, 663542,
663564, 663587, 663592, 663593, 663596,
663617, 663619, 663643, 663645, 663686,
663695, 663777, 663835, 663840, 663843,
663845, 663900, 663902, 663977, 663988,
664009, 664040, 664050.
CC 72000
22CC 272121, 272130, 272137, 272140, 272141,
272143, 272145, 272147, 272148, 272151,
272157, 272158, 272160, 272163, 272166,
272172, 272175, 272178-272180, 272186,
CC 72000
-5 CA6CC 572138, 572139, 572168, 572176, 572177,
BB 66400
75 CA5BB 566411, 566442, 566445, 566460,
BB 66400
2BB 466427, 466453 en cours
de transformation en 469400.
BB 6940050
50BB 469409, 469410, 469413, 469415,
469418,469422, 469424, 469428, 469430,
469431, 469433, 469436-469441, 469443,
469444, 469446-469448, 469451, 469452,
469454, 469458, 469461, 469464, 469472,
469475-469478, 469480, 469482-469487,
469489-469495, 469499, 469505, 469506.
BB 69000
6BB 669238, 669274, 669286, 669288,
669292, 669315.
A1A-A1A
1A1A-A1A 668081.
A1A-A1A
18A1A-A1A-668504, 668506, 668507, 668512,
668520-668524, 668527, 668531, 668533,
668535-668540.
B 82500
55 CA5B 82501/02-82509/10.
Y 7400
1Y 7815.
Y 7400
10Y 7454, 7502, 7621, 7652, 7675, 7703,
7770, 7793, 7835, 7852.
Y 8000
8Y 8015, 8052, 8092, 8109, 8134, 8155,
8277, 8332.
Y 8400
7Y 8408, 8472, 8504, 8510, 8524, 8525, 8531.
TECHNICENTRE CHAMPAGNE-ARDENNE-ÉPERNAY
BB 16500
45 CA4BB 516615, 516628, 516753, 516756.
Z 27500
105 CA10Z 27687/88, 27689/90, 27697/98-
27703/04, 27707/08, 27723/24-27727/28.
X 4630
65 CA6X 4637, 4671, 4711, 4719, 4720, 4744.
X 73500
85 CA8X 73658-73661, 73793-73795, 73804.
X 76500
15 5 CA15X 76669/70, 76675/76, 76677/78,76685/86-
76707/08.
Y 7100
3Y 7101, 7216, 7217.
Y 7100
5Y 7114, 7116, 7194, 7205, 7263.
Y 7400
3Y 7577, 7714, 7774.
Y 7400
5Y 7522, 7585, 7740, 7794, 7853.
Y 8000
2Y 8015, 8340.
TECHNICENTRE LORRAINE – SITE DE METZ
Z 24500
255 LO25Z 24503/04, 24511/12, 24519/20, 24525/26,
24547/48, 24551/52, 24559/60, 24569/70,
24571/72, 24575/76, 24579/80, 24581/82,
24585/86, 24587/88, 24593/94,
24623/24-24629/30, 24637/38, 24639/40,
24667/68-24673/74.
Z 27500
125 LO12Z 27711/12, 27719/20, 27729/30, 27733/34,
27739/40, 27749/50, 27823/24,
27939/40-27945/46, 27949/50.
X 4750
225 LO16X 4759, 4761, 4762, 4764, 4766, 4768, 4769,
4770, 4772, 4773, 4785, 4799-4803.
X 4750
-5 BO2X 4779, 4787.
X 4750
-5 FC4X 4783 (RD), 4784, 4797, 4798.
X 73500
65 LO6X 73813-73818.
X 73900
75 LO5X 73911-73913, 73918, 73919.
X 73900
-2 SA2X 73914, 73915.
X 76500
95 LO9X 76537/38, 76551/52, 76563/64, 76575/76,
76591/92, 76737/38-76743/44.
BB 6350022
2BB 163781, 163925.
BB 63500
12BB 463665, 463812, 463828, 463833,
463864,463930, 463995, 464002, 464014,
464021, 464033 (RD), 464064.
BB 63500
8BB 663517, 663528, 663670, 663847,
663850,663882, 663901, 664030.
BB 64700
7BB 464706, 464707-464709, 464714,
464720,464721.
TBB 648005
5TBB 464806, 464807-464809, 464814.
Y 7100
3Y 7112, 7125, 7232.
Y 7100
10Y 7113, 7132-7135, 7158, 7224, 7262,
7264, 7299.
Y 8000
15Y 8002-8004, 8006, 8010, 8013, 8110, 8115,
8123, 8124, 8145, 8152, 8235, 8327, 8346.
Y 8400
10Y 8406, 8407, 8410, 8417, 8483, 8498,
8500, 8513, 8526, 8529.
TECHNICENTRE LORRAINE – SITE DE THIONVILLE
BB 16500115 LO11BB 516632, 516643, 516661, 516709, 509715,
516726, 516738, 516744, 516754,
516752, 516770.
BB 2700057
57BB 427006-427062.
BB 3700059
59BB 437001-437006, 437008-437060.
Z 11500
225 LO16Z 11501-11504, 11506, 11509-11514,
11517, 11519-11522,
RÉSEAU NORD-EST: inventaire au 1
janvier 2009
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
34
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
Technicentre Lorraine – site de Thionville (suite)
Z 11500
-5 AL4Z 11505, 11508, 11515, 11518.
Z 11500
-5 CA 2Z 11507, 11516.
Z 27500
185 LO18Z 27551/52-27563/64, 27787/88-27793/94,
27797/98, 27807/08-27813/14, 27817/18,
27819/20.
TECHNICENTRE ALSACE-STRASBOURG
BB 1500010
10BB 115005, 115008, 115016-115021,
115023,115025.
BB 16500
55 AL5BB 516671, 516672, 516736, 516740,
BB 25500205 AL12BB 525588, 525590, 525591, 525594-
525596,525606, 525607, 525612, 525613,
525616, 525679.
BB 25500
-5 LO8BB 525598, 525602, 525603, 525605,
525657,525663, 525664, 525670.
BB 26000145 AL14BB 526140-526153.
BB 6100021
21BB 461001-461008, 461011-461023.
BB 63500
1BB 163905.
BB 63500
8BB 463607, 463718, 463728, 463740,
463756,463915, 463966, 463973.
BB 66700
5BB 466702, 466706-466708, 466730.
BB 67400205 AL20BB 567409, 567411, 567422, 567433,
567434,567464, 567499, 567510,
567512-567514, 567517-567519, 567521,
567526, 567569, 567571, 567572, 567603.
Y 7100
2Y 7108, 7148.
Y 7400
3Y 7634, 7707, 7876.
Y 7400
9Y 7534, 7578, 7624, 7633, 7796, 7797,
7811, 7816, 7858.
Y 8000
16Y 8008, 8011, 8014, 8058, 8074, 8083,
8112, 8116, 8118, 8151, 8175, 8176, 8184,
8212, 8213, 8216.
Y 8400
10Y 8422, 8452, 8533, 8536-8540, 8542, 8543.
X 73500
285 AL28X 73501, 73504, 73512, 73515-73521,
73527,73544, 73546, 73547, 73549-
73551, 73553-73556, 73558, 73559,
73567-73569, 73572, 73573.
X 73900
125 AL12X 73901-73910, 73916, 73917.
X 76500
215 AL21X 76509/10, 76519/20, 76533/34,
76547/48, 76559/60, 76571/72, 76581/82,
76601/02, 76607/08, 76615/16, 76621/22,
76623/24, 76635/36, 76641/42-76647/48,
76651/52, 76653/54, 76659/60, 76661/62.
TECHNICENTRE LE LANDY
TGV Sud-Est 42
42rames 1, 3, 4, 7-10, 13, 14, 17, 22, 23, 39,40,
bicourant
42, 56, 57, 68, 71, 72, 75, 78-87, 89-98, 101.
TGV Réseau24
24rames 4507-4529, 4531.
tricourant
TGV Réseau1
1rame MGV 4530.
tricourant
TGV Réseau9
9rames 4532-4540.
tricourant
Thalys PBA
Motrice de
réserve:
TGV quadri-6
6rames 4341-4346.
courant
Thalys PBKA
TGV Eurostar16
16rames 3201/02-3231/32
(a)
(TMST)
Z 26500
165 PI16Z 26503/04, 26531/32, 26533/34, 26541/42-
26561/62, 26573/74, 26575/76.
(a) Plus six rames TMST, propriété d’EUKL, louées par la SNCF pour la
desserte domestique Paris – Lille: 3301/02-3305/06, 3309/10-3313/14.
RÉSEAU NORD-EST: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
Vue à Écouen d’un
TER Beauvais –
Paris-Nord, assuré
en Z 26500
(24 décembre 2008).
J. Guersing
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
35
TECHNICENTRE DE PARIS-NORD-LA CHAPELLE
BB 16100145 PI14BB 516101, 516103-516115.
BB 16500
3BB 216588, 216732, 216742.
BB 1700050
5BB 217064, 217065, 217079, 217102, 217103.
BB 17000
45BB 817008, 817017, 817039, 817044,
817046,817047, 817051-817055, 817059,
817060, 817062, 817063, 817066-817077,
817081-817098.
Z 6100
54Z 6121, 6123, 6126, 6127, 6129-6132,
6134-6137, 6139-6167, 6170-6173, 6175-
6178, 6180-6184.
Z 8100
51Z 8103/4, 8121/22, 8125/26, 8127/28,
8131/32-8135/36, 8139/40-8143/44,
8147/48-8151/52,8155/56-8159/60,
8163/64-8167/68, 8171/72-8175/76,
8179/80-8185/86, 8189/90, 8191/92,
8197/98, 8199/200, 8205/06, 8207/08,
8213/14,8215/16, 8221/22, 8223/24,
8229/30, 8231/32,8237/38, 8239/40,
8243/44-8263/64.
Z 20500
63Z 20509/10, 20515/16-20519/20, 20535/36-
20539/40, 20545/46, 20561/62, 20563/64,
20577/78, 20585/86-20605/06, 20615/16,
20621/22- 20625/26, 20719/20-20723/24,
20727/28-20741/42, 20745/46-20753/54,
20761/62, 20765/66-20775/76, 20789/90-
20801/02, 20847/48, 20875/76-20885/86.
Z 20900
13Z 20903/04, 20905/06, 20909/10,
20913/14-20917/18, 20935/36, 20939/40,
20941/42, 20959/60-20965/66.
EMT HAUTE PICARDIE-LONGUEAU
BB 6350018
18BB 663401, 663407, 663409, 663576,
663631,663632, 663668, 663673, 663707,
663719, 663746 (RD), 663766, 663773,
663800, 663815,663856, 663857, 664069.
BB 6600028
15BB 466196, 466197, 466200, 466202,
466205,466214, 466218, 466220, 466227,
466232, 466249, 466261 (Location VFLI),
466269, 466270, 466303.
BB 66000
13BB 666003, 666025, 666037, 666061,
666086,666095, 666107, 666113, 666116,
666118, 666126, 666160, 666175.
BB 66400
5 PI5BB 566450, 566455, 566459, 566462,
BB 6720020
20667210, 667213, 667247-667249,
667252-667256, 667271-667280.
BB 67300
1BB 467317 (RD).
BB 67300
-5 NPDC5BB 567318, 567322, 567326, 567348,
BB 6740066
4BB 267413, 267533, 267586, 267600.
BB 67400
17BB 467453, 467483, 467528-467530,
467537, 467543, 467553, 467559, 467563,
467583, 467592, 467594, 467595, 467597,
467598, 467629.
BB 67400
5 PI17BB 567450, 567451, 567456, 567484,
567497,567570, 567587, 567596, 567602,
567604, 567606, 567608, 567609, 567614,
567618-567620.
BB 67400
-5 NPDC12BB 567414, 567415, 567423, 567430,
567589-567591, 567599, 567605, 567617,
567626, 567632.
BB 67400
-5 HN4BB 567419, 567516, 567523, 567585.
BB 67400
12BB 867406, 867446, 867470, 867478,
867511,867515, 867520, 867522, 867524,
867539, 867540, 867607.
BB 7500082
82BB 475001-475020, 475022-475024,
475031,475033, 475034, 475036, 475041,
475043, 475045-475096, 475098.
Y 7100
3Y 7193, 7225, 7253.
Y 7400
3Y 7483, 7752, 7819.
Y 8000
6Y 8082, 8086, 8223, 8300, 8328, 8337.
X 4630
45 PI4X 4648, 4659, 4666, 4716.
X 72500
65 PI6X 72715/16, 72721/22, 72725/26,
72729/30-72733/34.
X 73500
225 PI12X 73595, 73606, 73609-73611, 73719-
73723, 73748, 73759.
X 73500
-5 NPDC10X 73749, 73762-73770.
X 76500
395 PI24X 76501/02, 76513/14, 76525/26,
76539/40, 76553/54, 76565/66, 76573/74,
76585/86, 76595/96, 76603/04, 76609/10,
76617/18, 76627/28, 76629/30, 76637/38,
76729/30-76735/36, 76747/48-76755/56.
X 76500
-5 NPDC15X 76505/06, 76515/16, 76529/30,
76545/46, 76557/58, 76569/70, 76579/80,
76589/90, 76599/600, 76613/14,
76709/10, 76711/12, 76717/18-76721/22.
TECHNICENTRE NORD-PAS-DE-CALAIS – SITE DE LILLE
Z 23500
335 NPDC33Z 23502, 23506, 23514, 23517, 23518,
23522, 23526, 23530, 23534, 23542,
23543, 23546, 23551, 23552, 23554,
23555, 23557-23559, 23561-23563,
23565, 23566, 23568, 23569, 23571,
23572, 23576-23580.
Z 24500
275 NPDC27Z 24507/08, 24509/10, 24515/16,
24517/18, 24521/22, 24523/24, 24529/30,
24545/46, 24549/50, 24553/54-24557/58,
24561/62-24567/68, 24647/48, 24651/52-
24665/66, 24695/96, 24717/18.
Z 92050
65 NPDC6Z 92051/52-92061/62.
TECHNICENTRE NORD-PAS-DE-CALAIS – SITE DE LENS
BB 16500495 PI9BB 516583, 516594, 516601, 516603,
516652, 516710, 516739, 516746, 516772.
BB 16500
-5 NPDC40BB 516530, 516559, 516592, 516602,
516614, 516616-516618, 516630, 516631,
516637, 516640-516642, 516644, 516645,
516651, 516655, 516656, 516665, 516677,
516678, 516705, 516710, 516711, 516729,
516735, 516741, 516745, 516750, 516751,
RÉSEAU NORD-EST: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
36
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
Technicentre Nord-Pas-de-Calais – site de Lens (suite)
BB 16500
516757, 516759-516761, 516766, 516771,
516773, 516775, 516786.
BB 2220069
69BB 422238, 422240-422245, 422247-
422249, 422251, 422252, 422255-422260,
422263, 422265, 422267, 422270-422272,
422274, 422276-422278, 422281, 422284-
422293, 422295, 422296, 422298-422300,
422302, 422303, 422305, 422365-422377,
422381-422385, 422387-422390.
BB 25500
65 NPDC6BB 525629, 525631, 525636, 525647,
525656, 525662.
BB 27000123
4123BB 427001-427005, 427063-427180.
BB 6350023
23BB 463502, 463521, 463525 (location),
463577, 463642, 463684 (RD), 463710,
463727, 463730, 463741, 463750, 463829,
463841, 463871, 463873-463878, 463899,
463952, 463998.
BB 6670015
15BB 466704, 466713-466716, 466721,
466724-466727, 466729, 466731-466734.
Y 7100
1Y 7207.
Y 7100
8Y 7161, 7184, 7188, 7237, 7238, 7283,
7296, 7297.
Y 7400
13Y 7001, 7475, 7500, 7558, 7587, 7606,
7636, 7658, 7726, 7742, 7772, 7818, 7836.
Y 8000
19Y 8070, 8075, 8088, 8091, 8169, 8222,
8261, 8262, 8267, 8268, 8278, 8280, 8290,
8322, 8330, 8331, 8345, 8369, 8374.
Y 8400
13Y 8414, 8416, 8420, 8421, 8426-8428,
8456, 8470, 8477, 8481, 8497, 8548.
Colonne activité
1 = VFE; 2 = CIC; 4 = Fret; 5 = Proximités; 6 = Infra; 8 = IDF. Le 5 est suivi de
l’abrév. de la région: CA = Champagne-Ardenne, LO = Lorraine, SA = Sarre,
AL = Alsace, PI = Picardie, NPDC = Nord-Pas-de-Calais, HN = Haute-Normandie,
BN = Basse-Normandie, BR = Bretagne, PDL = Pays de la Loire, CE = Centre,
LI = Limousin, PC = Poitou-Charentes, AQ = Aquitaine, MP = Midi-Pyrénées,
AV = Auvergne, BO =Bourgogne, FC = Franche-Comté, RA = Rhône-Alpes,
LR = Languedoc-Roussillon, Paca = Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Colonne nombre
Les éléments électriques et diesels multicaisses sont décomptés pour un, qu’il y
ait une ou deux motrices (ex.: Z 6101, 7501 avec une motrice, Z 24501/02,
Z 27501/02 avec deux motrices).
Même principe pour les rames TGV (ex.: TGV 24711/12).
RÉSEAU NORD-EST: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
Un 67400 et une RRR Picardie
entrent en gare de Rochy-Condé
sur la VU Creil – Beauvais
(mars 2008).
S. Rebillard
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
37
TECHNICENTRE DE PARIS-SAINT-LAZARE –
SITE DE SAINT-LAZARE-LEVALLOIS
Z 6400
75Z 6401/02-6549/50.
Z 20500
6Z 20607/08-20613/14, 20617/18, 20619/20.
TECHNICENTRE DE PARIS-SAINT-LAZARE – SITE DE CLICHY
Z 26500
45 HN4Z 26601/02-26607/08.
TECHNICENTRE DE PARIS-SAINT-LAZARE – SITE D’ACHÈRES
BB 1500050
32BB 215009, 215010, 215013, 215014,
215022, 215026-215032, 215034-215039,
215042-215045, 215050-215055, 215061,
215062, 215064, 215065.
BB 15000
5 PI14BB 515001, 515003, 515012, 515040,
515041, 515046-515049, 515056, 515058-
515060, 515063.
BB 15000
-5 CA4BB 515002, 515004, 515007, 515024.
BB 1600031
31BB 216002, 216003, 216005-216008,
216011, 216012, 216015, 216018-216021,
216027, 216029, 216032, 216039, 216041-
216043, 216047, 216050-216056, 216058,
216059, 216061.
BB 17000415 HN8BB 517002, 517010, 517014, 517030,
517031, 517033, 517034, 517043.
BB 17000
5 PI1BB 517105.
BB 17000
32BB 817003, 817004, 817007, 817009,
817011, 817013, 817016, 817018, 817020-
817026, 817028, 817029, 817032, 817035,
817036, 817038, 817040-817042, 817048-
817050, 817056, 817058, 817061, 817080,
BB 2730037
37BB 827324-827359, 827361.
BB 6350033
3BB 263926, 263932, 263975.
BB 63500
7BB 463866, 463960, 463968, 464000,
464010, 464017, 464019.
BB 63500
-5 CE2BB 563785, 563798.
BB 63500
21BB 663411, 663503, 663567, 663568,
663572, 663636, 663652, 663679, 663692,
663760, 663765, 663767, 663792, 663794,
663799, 663802-663804, 663809, 664037,
BB 64700
7BB 464710, 464711, 464713, 464716,
464717, 464719, 464722.
TBB 648006
6TBB 464810, 464811, 464813, 464816,
464817, 464819.
Y 7100
15Y 7110, 7136, 7155, 7162, 7189, 7199,
7206, 7227, 7269, 7271, 7280, 7281, 7293,
7295, 7308.
Y 7100
6Y 7109, 7152, 7165, 7185, 7290, 7291.
Y 7400
12Y 7411, 7432, 7470, 7481, 7581, 7629,
7630, 7655, 7674, 7700, 7739, 7788.
Y 7400
65Y 7404, 7406, 7436, 7445, 7455, 7458,
7467, 7469, 7472, 7492, 7511, 7517, 7530,
7537, 7539, 7547, 7549, 7560, 7562, 7563,
7583, 7595, 7604, 7616, 7620, 7637, 7639,
7641, 7657, 7659, 7660, 7669, 7676, 7678,
7679, 7682, 7683, 7687, 7706, 7712, 7713,
7720, 7721, 7731, 7746, 7753, 7758, 7759,
7769, 7776, 7799, 7807, 7808, 7828, 7843,
7844, 7849, 7850, 7854, 7860, 7868, 7877,
7878, 7881, 7882.
Y 8000
82Y 8005, 8007, 8034, 8036, 8037, 8041,
8046, 8056, 8062, 8066, 8069, 8077-8079,
8084, 8094, 8095, 8108, 8113, 8117, 8122,
8126-8128, 8133, 8135, 8146, 8149, 8150,
8153, 8161, 8164, 8166, 8170, 8171, 8173,
8181-8183, 8185-8187, 8200-8203, 8207,
8221, 8228, 8230, 8233, 8234, 8238, 8241,
8243, 8244, 8254, 8264, 8273, 8275, 8284,
8288, 8297, 8299, 8305, 8308, 8310, 8314,
8318, 8319, 8326, 8334, 8335, 8342, 8360,
8363, 8366, 8367, 8370, 8373.
Y 8400
24Y 8402, 8404, 8411-8413, 8415, 8423,
8424, 8432, 8438, 8439, 8447, 8463, 8476,
8490-8493, 8508, 8521, 8527, 8530, 8534,
TECHNICENTRE NORMANDIE – SITE DE SOTTEVILLE
BB 6000086
86BB 460004-460089.
BB 6350028
17BB 463410, 463553, 463731, 463732,
463736, 463742, 463748, 463754, 463837,
463862, 463933, 463996, 464003, 464013,
464016, 464018, 464020.
BB 63500
11BB 663526, 663530, 663563, 663588,
663650, 663808, 663844, 663849, 663996,
664015, 664038.
BB 66000
9BB 466229, 466231, 466255, 466264,
466290, 466296, 466299, 466309, 466313.
BB 46900025
25BB 469193, 469199, 469206, 469213,
469216, 469225, 469230, 469234, 469235,
469237, 469240, 469241, 469244, 469245,
469259, 469265, 469266, 469271, 469280,
469285, 469287, 469302, 469310-469312.
Y 7100
9Y 7146, 7149, 7170, 7178, 7198, 7203,
7218, 7292, 7294.
Y 7100
1Y 7130.
Y 7400
9Y 7584, 7750, 7824, 7839, 7855, 7859,
7864, 7865, 7870.
Y 8000
24Y 8012, 8024, 8025, 8039, 8051, 8057,
8059, 8071, 8093, 8102, 8144, 8162, 8165,
8188, 8205, 8214, 8242, 8247, 8250, 8253,
8255, 8281, 8306, 8321.
Y 8400
4Y 8401, 8403, 8409, 8461.
Z 27500
205 HN20Z 27511/12, 27519/20, 27539/40,
27575/76, 27611/12, 27621/22, 27623/24,
27631/32-27635/36, 27651/52, 27653/54,
27657/58, 27659/60, 27663/64, 27667/68,
27669/70, 27673/74, 27675/76, 27681/82.
X 1500
1X 1501/02 utilisation spéciale.
X 4750
195 HN6X 4752, 4754, 4763, 4767, 4771, 4777.
X 4750
-5 BN11X 4751, 4755, 4757, 4776, 4790-4796.
RÉSEAU ATLANTIQUE: inventaire au 1
janvier 2009
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
38
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
Technicentre Normandie – site de Sotteville (suite)
X 4750
-1 CE1X 4750.
X 4750
-1 PDL1X 4753.
X 4900
135 HN13X 4901/02-4925/26.
X 73500
115 HN11X 73533, 73534, 73548, 73552, 73564,
73579, 73586, 73602, 73775, 73791, 73792.
TECHNICENTRE NORMANDIE – SITE DE CAEN
Z 27500
95 BN9Z 27503/04, 27513/14, 27523/24,
27543/44, 27549/50, 27567/68, 27579/80,
27587/88, 27595/96.
X 72500
19X 72589/90, 72619/20, 72623/24,
72627/28, 72631/32, 72635/36, 72639/40,
72643/44, 72647/48, 72651/52, 72655/56,
72659/60, 72663/64, 72667/68, 72671/72,
72713/14, 72719/20, 72723/24, 72727/28.
X 73500
115 BN11X 73630, 73644-73649, 73651-73654.
X 76500
185 BN18X 76503/04, 76507/08, 76517/18,
76527/28, 76531/32, 76539/40, 76555/56,
76567/68, 76577/78, 76587/88, 76597/98,
76605/06, 76611/12, 76619/20, 76631/32,
76633/34, 76639/40, 76655/56.
TECHNICENTRE ATLANTIQUE-CHÂTILLON
TGV Atlantique105
1105rames 301-405 plus une motrice de
bicourant
réserve 24211.
TGV Duplex 35
35rames 231-265.
bicourant
TECHNICENTRE DE PARIS-RIVE-GAUCHE-MONTROUGE
BB 8500
115 CE11BB 508588, 508589, 508591-508598,
BB 25500
4BB 825608-825611.
BB 2730023
23BB 827301-827323.
Z 5300
28Z 5303, 5305, 5308, 5309, 5312, 5313,
5315, 5316, 5318, 5322, 5327, 5328, 5332,
5334, 5340, 5343, 5347, 5349, 5350, 5352,
5354, 5360, 5362, 5369-5372, 5426.
Z 26500
125 CE13Z 26501/02, 26507/08, 26511/12,
26517/18, 26521/22, 26525/26, 26529/30,
26563/64-26571/72.
TECHNICENTRE DE PARIS-RIVE-GAUCHE – SITE DE VITRY-LES ARDOINES
Z 5600
16Z 5633/34-5661/62, 5683/84.
Z 8800
42Z 8833/34-8915/16.
Z 20500
46Z 20501/02-20505/06, 20511/12,
20513/14, 20525/26-20533/34, 20547/48,
20549/50, 20557/58, 20565/66, 20567/68,
20571/72-20575/76, 20579/80-20583/84,
20803/04-20819/20, 20839/40-20845/46,
20849/50-20855/56, 20859/60-20873/74.
Z 20900
41Z 20901/02, 20907/08, 20911/12,
20919/20-20933/34, 20937/38, 20943/44-
20957/58, 20967/68-21007/08.
TECHNICENTRE DE PARIS-RIVE-GAUCHE – SITE DE TRAPPES
Z 5600
20Z 5663/64-5681/82, 5685/86-5703/04.
Z 8800
16Z 8801/02-8831/32.
RÉSEAU ATLANTIQUE: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
Au crochet de la 22305,
la rame frigorifique affectée
à la liaison Montauban –
Rungis circule sur le PO
entre Angerville et Toury
(14 février 2009). Elle
regagne le Tarn-et-Garon-
ne après une livraison au
Marché d’intérêt national.
J.-C. Mons
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
39
TECHNICENTRE DE RENNES
BB 25500165 BR13BB 525554, 525574, 525643, 525650,
525655, 525671, 525674, 525689-525694.
BB 25500
-5 PDL3BB 525615, 525625, 525637.
Z 9600
235 BR5Z 9603-9606, 9628.
Z 9600
-5 PDL16Z 9601, 9608-9613, 9621-9627, 9629, 9630.
Z 9600
-5 CE2Z 9602, 9607.
Z 21500
315 BR17Z 21535/36, 21537/38, 21541/42,
21545/46, 21549/50, 21551/52, 21557/58,
21563/64, 21569/70, 21571/72, 21575/76,
21581/82, 21583/84, 21587/88, 21589/90,
21593/94, 21599/600.
Z 21500
-5 PDL14Z 21501/02, 21539/40, 21543/44,
21547/48, 21553/54, 21559/60, 21565/66,
21573/74, 21577/78, 21579/80, 21585/86,
21591/92, 21595/96, 21597/98.
Z 27500
125 BR12Z 27645/46, 27647/48, 27665/66,
27679/80, 27695/96, 27705/06, 27713/14,
27715/16, 27721/22, 27795/96, 27801/02,
27803/04.
X 2100
265 BR26X 2108-2117, 2123, 2124, 2134-2137,
2139-2148.
X 73500
155 BR15X 73522, 73538, 73574, 73575, 73583,
73588, 73590, 73596-73599, 73601,
73603-73605.
BB 63500
9BB 463590, 463591, 463897, 463923,
463929, 463935, 464006, 464047, 464066.
BB 67300
45 PDL4BB 567320, 567349, 567352, 567355.
Y 7400
10Y 7653, 7673, 7680, 7701, 7702, 7754,
7838, 7871, 7873, 7880.
Y 8000
17Y 8023, 8030, 8031, 8033, 8107, 8121,
8131, 8143, 8160, 8227, 8229, 8245, 8248,
8249, 8251, 8307, 8309.
TECHNICENTRE PAYS DE LA LOIRE-NANTES-BLOTTEREAU
Z 24500
105 PDL10Z 24675/76-24693/94.
Z 27500
115 PDL11Z 27709/10, 27717/18, 27747/48,
27767/68-27771/72, 27775/76-27779/80,
27785/86, 27799/27800.
X 4630
95 PDL8X 4631, 4654, 4657, 4670, 4672, 4676,
4679, 4682.
X 4630
1X 4673.
X 72500
95 PDL9X 72503/04, 72511/12, 72519/20,
72535/36, 72557/58, 72561/62, 72563/64,
72599/600, 72675/76.
X 73500
155 PDL15X 73502, 73513, 73514, 73525, 73531,
73532, 73541, 73542, 73563, 73584,
73585, 73650, 73655-73657.
X 76500
75 PDL7X 76777/78-76789/90.
BB 63500
2BB 263405, 263406.
Y 7400
2Y 7715, 7866.
Y 7400
9Y 7449, 7681, 7771, 7775, 7803, 7809,
7812, 7813, 7867.
Y 8000
11Y 8032, 8048, 8097, 8100, 8101, 8204,
8226, 8246, 8276, 8285, 8317.
Y 8400
11Y 8465, 8471, 8478, 8480, 8484, 8488,
8506, 8509, 8512, 8515, 8528.
TECHNICENTRE DE SAINT-PIERRE-DES-CORPS-TOURS-SAINT-PIERRE
BB 9200
145 CE14BB 509214, 509217, 509220, 509222,
509231, 509240, 509243, 509245, 509247,
509256, 509257, 509265, 509272, 509273.
Z 5300
6Z 5378, 5383, 5395, 5397, 5423, 5425.
Z 7300
155 CE15Z 7347-7350, 7353-7356, 7358-7363, 7373.
Z 21500
265 CE15Z 21505/06, 21507/08, 21511/12-
21531/32, 21533/34, 21561/62.
Z 21500
-5 AQ6Z 21509/10, 21567/68, 21607/08-21613/14.
Z 21500
-5 PC5Z 21503/04, 21555/56, 21601/02-21605/06.
Z 27500
75 CE7Z 27825/26-27837/38.
BB 6350032
14BB 463413, 463721, 463724, 463733,
463832, 463838, 463839, 463853, 463855,
463869, 463919, 463970, 464011, 464045.
BB 63500
18BB 663518, 663558, 663561, 663574,
663582, 663597, 663604, 663623, 663674,
663687, 663757, 663762, 663893, 663939,
663965, 663979, 664032, 664048.
BB 6600048
37BB 466041, 466049, 466054, 466055,
466099, 466105, 466129, 466130, 466140,
466151, 466183, 466184, 466187, 466189-
466191, 466194, 466201, 466204, 466207,
466211, 466223, 466252-466254, 466260
(RD), 466263, 466268, 466273, 466276,
466278, 466282-466284, 466294, 466295,
BB 66000
11BB 666019, 666057, 666059, 666073,
666078, 666079, 666090, 666103, 666164,
666169, 666185 (RD).
BB 6720015
15BB 667231-667245.
BB 67300
1BB 267338.
BB 67300
-5 CE2BB 567374, 567376.
BB 67400
6BB 267421, 267436, 267443, 267455,
267477, 267481.
Y 7100
9Y 7153, 7160, 7163, 7168, 7211, 7219,
7257, 7266, 7284.
Y 7400
5Y 7541, 7594, 7651, 7717, 7790.
Y 7400
13Y 7408, 7441, 7486, 7527, 7552, 7568,
7648, 7686, 7716, 7745, 7755, 7826, 7869.
Y 8000
31Y 8001, 8020, 8076, 8081, 8132, 8136,
8157-8159, 8167, 8190, 8191, 8194, 8196,
8199, 8217, 8219, 8263, 8265, 8269, 8292,
8296, 8298, 8313, 8316, 8320, 8325, 8333,
8343, 8359, 8361.
Y 8400
1Y 8405.
X 4300
15 CE1X 4391 en utilisation spéciale.
X 72500
175 CE16X 72505/06-72509/10, 72527/28,
72529/30, 72543/44, 72549/50, 72555/56,
72581/82, 72591/92, 72615/16, 72645/46,
72649/50, 72669/70, 72711/12, 72717/18.
X 72500
-5 PDL1X 72547/48.
X 73500
155 CE15X 73507-73511, 73528, 73529, 73536,
RÉSEAU ATLANTIQUE: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
40
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
Tours
(suite)
73539, 73545, 73557, 73560, 73565,
X 73500
(suite)
73566, 73578.
EMT DU LIMOUSIN-LIMOGES
X 2200
165 LI16X 2205-2209, 2211, 2247-2249, 2251-2257.
X 72500
235 LI6X 72513/14, 72515/16, 73569/70,
72573/74, 72613/14, 72629/30.
X 72500
-5 AQ17X 72501/02, 72521/22, 72523/24,
72545/46, 72551/52, 72559/60, 72585/86,
72593/94- 72597/98, 72601/02, 72605/06,
72611/12, 72617/18, 72661/62, 72677/78,
72701/02.
X 73500
355 LI15X 73776-73790.
X 73500
5 AQ12X 73716, 73717, 73728-73733, 73771-73774.
X 73500
-5 PC8X 73796, 73806-73812.
B 81500
125 LI12B 81583/84, 81585/86, 81589/90, 81595/96,
81607/08, 81609/10, 81617/18, 81625/26,
81633/34, 81647/48-81651/52.
Y 7100
3Y 7183, 7187, 7255.
Y 7100
1Y 7240.
Y 7400
2Y 7767, 7845.
Y 7400
7Y 7626, 7698, 7699, 7725, 7778, 7779, 7787.
Y 8000
11Y 8090, 8130, 8156, 8193, 8198, 8211,
8215, 8270, 8272, 8289, 8311.
TECHNICENTRE DE SAINTES
X 2100
15 PC1X 2126.
X 2200
125 PC12X 2210, 2218, 2220, 2224, 2226, 2230,
2232, 2235, 2239, 2240, 2243, 2246.
B 81500
105 PC10B 81665/66, 81671/72, 81675/76,
81679/80, 81681/82, 81689/90, 81701/02,
81705/06, 81727/28, 81739/40.
B 82500
65 PC6B 82517/18, 82519/20, 82523/24-82529/30.
TECHNICENTRE AQUITAINE – BORDEAUX
BB 7200
76BB 407201-407208, 407211-407223,
407229-407235, 407325-407337, 407339,
407341-407347, 407349-407364, 407381-
407390, 407392.
Z 7300
465 AQ28Z 7301-7304, 7309, 7311-7313, 7315,
7316, 7319, 7320, 7322, 7323, 7325, 7326,
7328, 7329, 7334-7337, 7339, 7341, 7342,
7344-7346.
Z 7300
-5 MP14Z 7305-7307, 7310, 7314, 7317, 7321,
7324, 7327, 7330, 7332, 7333, 7340, 7343.
Z 7300
-5 PC4Z 7308, 7318, 7331, 7338.
X 2100
55AQ5X 2106, 2107, 92101-92103.
X 2200
–5 AQ22X 2212, 2219, 2221-2223, 2225, 2227-
2229, 2231, 2233, 2234, 2236-2238, 2241,
2242, 2244, 2245, 2250, 92201, 92203.
B 81500
145 AQ14B 81581/82, 81587/88, 81591/92,
81593/94, 81597/98-81601/02, 81677/78,
81683/84-81687/88, 81693/94-81697/98.
BB 6350042
3BB 163947, 163948, 164043.
BB 63500
21BB 463529, 463586, 463605, 463608,
463671, 463680, 463683, 463737, 463813,
463879, 463881, 463884, 463895, 463898,
463917, 463981, 463982, 463883, 464001,
464005, 464041.
BB 63500
18BB 663418, 663552, 663562, 663594,
663606, 663609, 663698, 663720, 663738,
663768, 663786, 663817, 663823, 663865,
663955, 663957, 663964, 664049.
BB 6600033
22BB 466047, 466051, 466052, 466077 (RD),
466083, 466085, 466109, 466111, 466115,
466121, 466125, 466131, 426188, 466192,
466226, 466289, 466291, 466297, 466298,
466304, 466305, 466308.
BB 66000
11BB 666002, 666016, 666026, 666032,
666033, 666036, 666038, 666075, 666084,
666127, 666170.
BB 69000
6BB 469212, 466239, 469246, 469275,
469301, 469318.
BB 6740028
7BB 167418, 167427, 167431, 167432,
167435, 167475, 167582.
BB 67400
13BB 267403, 267404, 267407, 267408,
267412, 267420, 267424, 267429, 267437,
267441, 267442, 267445, 267447.
BB 67400
-5 MP8BB 567416, 567611, 567613, 567615,
567616, 567621-567623.
Y 7400
1Y 7612.
Y 7400
21Y 7413, 7485, 7528, 7573, 7592, 7613-
7615, 7625, 7631, 7672, 7728, 7747, 7757,
7791, 7801, 7810, 7827, 7846, 7856, 7863.
Y 8000
17Y 8021, 8067, 8072, 8073, 8089, 8098,
8154, 8189, 8195, 8218, 8225, 8259, 8304,
8315, 8336, 8362, 8368.
Y 8400
10Y 8445, 8453, 8462, 8467, 8475, 8494,
8495, 8501, 8503, 8522.
TECHNICENTRE AQUITAINE-HENDAYE
Y 7100
1Y 7169.
TECHNICENTRE MIDI-PYRÉNÉES – TOULOUSE
BB 8500
265 MP12BB 508606, 508607, 508610, 508615-
508617, 508622, 508624, 508626-508629.
BB 8500
-5 AQ4BB 508608, 508609, 508613, 508614.
BB 8500
-5 LR8BB 508604, 508611, 508612, 508618,
508623, 508630, 508632, 508642.
BB 8500
2BB 608553, 608556 (machines chasse-neige).
BB 9300
6BB 109304, 109320, 109321, 109328,
109338, 109340.
BB 9300
6BB 209307, 209309, 209329, 209333,
209335, 209337.
BB 9300
-5 AQ11BB 509301, 509305, 509306, 509308,
509312, 509315, 509316, 509319, 509324,
509325, 509327.
BB 9300
-5 MP8BB 509310, 509311, 509313, 509322,
509326, 509330, 509331, 509334.
RÉSEAU ATLANTIQUE: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbrNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
Nom: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Prénom: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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PAR TÉLÉCOPIE
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BB 567560 DIESEL (JOUEF)
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
43
BB 9300
-5 LR5BB 509303, 509317, 509318, 509323,
BB 2600020
20BB 126041-126057, 126070-126072.
Z 27500
195 MP19Z 27501/02, 27507/08, 27521/22,
27541/42, 27547/48, 275565/66,
27577/78, 27583/84, 27585/86, 27593/94,
27603/04, 27615/16, 27617/18, 27625/26-
27629/30, 27639/40-27643/44.
X 2100
205 MP19X 2101-2105, 2118-2122, 2125, 2127-
2132, 2138, 2150, 92104.
X 2200
25 MP2X 2202, 92202.
X 72500
115 MP8X 72517/18, 72537/38, 72539/40,
72575/76, 72583/84, 72587/88, 72653/54,
72657/58.
X 72500
-5 AV3X 72541/42, 72633/34, 72685/86.
X 73500
365 MP27X 73523, 73535, 73576, 73591, 73594,
73614, 73615, 73626, 73627, 73631-
73633, 73718, 73724-73727, 73734-73743.
X 73500
-5 LR9X 73506, 73543, 73562, 73570, 73577,
73582, 73587, 73803, 73805.
B 81500
75 MP7B 81501/02, 81507/08, 81513/14,
81523/24, 81531/32, 81541/42, 81549/50.
Y 7400
13Y 7711, 7738, 7744, 7780, 7792, 7802,
7817, 7829, 7834, 7840-7842, 7857.
Y 8000
13Y 8049, 8050, 8065, 8080, 8085, 8099,
8137, 8168, 8197, 8220, 8271, 8312, 8358.
Y 8400
7Y 8419, 8485, 8486, 8496, 8544, 8545, 8549.
Colonne activité
1 = VFE; 2 = CIC; 4 = Fret; 5 = Proximités; 6 = Infra; 8 = IDF. Le 5 est suivi de
l’abrév. de la région: CA = Champagne-Ardenne, LO = Lorraine, SA = Sarre,
AL = Alsace, PI = Picardie, NPDC = Nord-Pas-de-Calais, HN = Haute-Normandie,
BN = Basse-Normandie, BR = Bretagne, PDL = Pays de la Loire, CE = Centre,
LI = Limousin, PC = Poitou-Charentes, AQ = Aquitaine, MP = Midi-Pyrénées,
AV = Auvergne, BO =Bourgogne, FC = Franche-Comté, RA = Rhône-Alpes,
LR = Languedoc-Roussillon, Paca = Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Colonne nombre
Les éléments électriques et diesels multicaisses sont décomptés pour un, qu’il y
ait une ou deux motrices (ex.: Z 6101, 7501 avec une motrice, Z 24501/02,
Z 27501/02 avec deux motrices).
Même principe pour les rames TGV (ex.: TGV 24711/12).
RÉSEAU ATLANTIQUE: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
Passage aux alentours
de Toury d’un Corail
Téoz, tracté par
la BB 26005
(9 juillet 2008).
J. Guersing
G. Pourageaux
Le «Tire-Bouchon » à l’arrêt
en gare de Quiberon. Il
attend son prochain départ
pour Auray
(20 juillet 2008).
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
44
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
TECHNICENTRE DE VILLENEUVE
BB 8500
3BB 108638, 108640, 108641.
BB 80000
3BB 180005, 180007, 180012.
BB 80000
1BB 280010.
BB 8850015
11BB 188501, 188504, 188506, 188508,
188509, 188511, 188514, 188527, 188529,
188531, 188534.
BB 88500
2BB 288517, 288519.
BB 88500
-5 BO2BB 588523, 588526.
BB 7200
21BB 107251, 107253-107255, 107257,
107258, 107261-107263, 107271, 107292,
107293, 107295-107303.
BB 7200
14BB 207250, 207252, 207256, 207270,
207272, 207273, 207294, 207315-207318,
207324, 207391, 207402.
BB 7200
22BB 407279, 407305-407307, 407309-
407314, 407394-407401, 407403-407406.
BB 7200
5 CE6BB 507242, 507269, 507274-507276, 507278.
BB 2220054
49BB 422201-422207, 422210-422213,
422215-422219, 422221-422237, 422246,
422250, 422254, 422261, 422262, 422268,
422273, 422275, 422282, 422297, 422301,
422304, 422306, 422386, 422401, 422405.
BB 22200
5BB 622378-622380, 622399, 622403.
BB 26000107
17BB 126004, 126005, 126019-126028,
126036-126040.
BB 26000
20BB 226006-226018, 226029-226035.
BB 26000
67BB 426058-426069, 426076-426083,
426085-426131.
BB 26000
-5 CE2BB 526001, 526002.
BB 26000
-5 PDL1BB 526003.
Z 5300
40Z 5302, 5304, 5306, 5307, 5310, 5311,
5314, 5317, 5319, 5320, 5323, 5324, 5326,
5329-5331, 5333, 5335, 5337-5339, 5341,
5342, 5344-5346, 5348, 5351, 5353, 5355,
5356, 5358, 5359, 5361, 5363-5368.
Z 5600
16Z 5601/02-5631/32.
Z 20500
52Z 20627/28-20717/18, 20725/26,
20743/44, 20755/56-20759/60, 20763/64.
BB 6350030
18BB 163569, 163579, 163660, 163912,
163928, 163950, 163962, 164023, 164025,
164044, 164046, 164055, 164060-164063,
164076, 164080.
BB 63500
3BB 263532, 263913, 264077.
BB 63500
8BB 463402, 463415, 463416, 463522,
463554, 463630, 463709, 463954.
BB 63500
-5 BO1BB 564079.
BB 66700
5BB 466712, 466717, 466719, 466720, 466722.
RÉSEAU SUD-EST: inventaire au 1
janvier 2009
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
La 522313, de Chambéry,
avec un petit TER
Saint-Gervais – Annecy,
à Saint-Martin-Bellevue
(20 juillet 2008).
B. Collardey
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
45
TECHNICENTRE SUD-EST-EUROPÉEN-PARIS-SUD-EST
TGV Sud-Est55
55rames 2, 5, 6, 11, 12, 15, 16, 18-21, 24-37,
bicourant
41, 43-55, 58-69, 73, 74, 76, 77 +
motrice 23140 de réserve.
TGV Sud-Est 9
9rames 110-118.
tricourant
TGV Sud-Est 3
3rames 951-953 + 12 tronçons 954.
bicourant
Postales
TGV Réseau 6
6rames 4501-4506.
tricourant
TGV Duplex 54
54rames 201-230, 266-289.
bicourant
TGV Duplex 19
19rames 601-619.
hybride
bicourant
TGV Duplex 14
14rames 701-714.
Dasye
bicourant
TECHNICENTRE AUVERGNE-NIVERNAIS-NEVERS
Z 27500
35 AV3Z27509/10, 275517/18, 27527/28.
BB 63500
2BB 463655, 463696.
BB 6600013
13BB 666004, 666014, 666018, 666020,
666027, 666029, 666042, 666043, 666062,
666082, 666091, 666110, 666114.
BB 6720030
30667201-667206, 667208, 667218-667223,
667227-667230, 667246, 667250, 667251,
667258, 667260-667264, 667266, 667267,
667269, 667270.
BB 6740086
2BB 267547, 267576.
BB 67400
63BB 467401, 467402, 467410, 467417,
467425, 467426, 467439, 467440, 467444,
467448, 467449, 467454, 467458-467463,
467465-467469, 467471-467474, 467476,
467479, 467480, 467485, 467486,
467490-467492, 467494, 467498, 467500-
467509, 467525, 467527, 467531, 467532,
467534-467536, 467538, 467544, 567550-
467552, 467579, 467584, 467588, 467631.
BB 67400
5 AV18BB 567489 (RD), 567548, 567555-567557,
567562, 567564, 567566, 567567, 567574,
567575, 567581, 567593, 567601, 567610,
567625, 567627, 567628.
BB 67400
-5 BO3BB 567545, 567546, 567577.
CC 72000
6CC 272042, 272049, 272061, 272064,
272065, 272074.
CC 72000
16CC 472002, 472005, 472013, 472016,
472024, 472026, 472031-472033, 472035,
472067, 472069, 472070, 472081, 472084,
Y 7100
7Y 7151, 7159, 7221-7223, 7230, 7256.
Y 7400
6Y 7420, 7640, 7643, 7646, 7664, 7688.
Y 7400
11Y 7430, 7487, 7531, 7704, 7741, 7766,
7781, 7806, 7831, 7832, 7886.
Y 8000
14Y 8138, 8177, 8260, 8266, 8348-8357.
Y 8400
5Y 8436, 8459, 8469, 8516, 8518.
X 2400
1X 2464 utilisation spéciale.
X 2700
1X 2700 utilisation spéciale.
X 4500
145 BO14X 4514, 4533, 4551, 4552, 4554 (US),
4560, 4569, 4576, 4593, 4595, 4599, 4601,
4622, 4623.
X 4630
205 BO12X 4630, 4634, 4645, 4647, 4652, 4655,
4658, 4660, 4661, 4663, 4689, 4694.
X 4630
5 AV8X 4638, 4662, 4683, 4687, 4700, 4712,
4717, 4724.
X 4750
95 AV4X4760, 4775, 4778, 4780.
X 4750
-5 BO5X 4765, 4774, 4781 (RD), 4782, 4786.
X 73500
105 B010X 73503, 73526, 73580, 73706, 73707,
73715, 73760, 73761, 73797, 73798.
TECHNICENTRE AUVERGNE-NIVERNAIS-CLERMONT
X 73500
365 AV36X 73537, 73581, 73628, 73629, 73662,
73674-73704.
X 76500
115 AV11X 76511/12, 76521/22, 76535/36,
76549/50, 76561/62, 76649/50, 76657/58,
76663/64, 76665/66, 76723/24, 76725/26.
TECHNICENTRE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ-DIJON-PERRIGNY
BB 7200
51BB 407224-407228, 407365-407380,
407411-407440.
BB 7200
-5 BO18BB 507236-507241, 507243-507249,
507319-507323.
BB 7200
-5 RA1BB 507409.
BB 7200
-5 Paca4BB 507290, 507291, 507340, 507410.
BB 8500
115 BO11508549, 508552, 508562, 508565, 508567,
508576, 508587, 508599, 508620, 508625,
BB 9200
65 BO6BB 509242, 509269, 509270, 509282,
509284, 509290.
BB 25500135 BO3BB 525682, 525683, 525688.
BB 25500
-5 FC10BB 525634, 525638-525641, 525653,
525673, 525684-525686.
BB 2600019
19BB 126073-126075, 126138, 126139,
126154-126168.
BB 3600031
31BB 436001-436030, 436060.
BB 3630029
29BB 436031-436059.
Z 9500
105 BO4Z 9515-9518.
Z 9500
-5 FC6Z 9505, 9508, 9510, 9513, 99581, 99582.
Z 9600
55 BO1Z 9633.
Z 9600
-5 FC4Z 9616, 9618, 9631, 9632.
Z 27500
145 BO10Z 27505/06, 27515/16, 27525/26,
27545/46, 27569/70, 27571/72, 27581/82,
27731/32, 27735/36, 27737/38,
Z 27500
-5 FC4Z 27589/90, 27597/98, 27599/600,
27613/14.
X 2800
35 FC3X 2827 (RD), 2830, 2900.
X 73500
205 FC20X 73593, 73608, 73612, 73613, 73705,
73744-73747, 73750-73758, 73799, 73800.
X 76500
55 FC5X 76667/68, 76673/74, 76679/80,
76713/14, 76615/16.
RÉSEAU SUD-EST: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbrNuméros
Série
QtéAct.NbrNuméros
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
46
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
Technicentre Bourgogne-Franche-Comté-Dijon-Perrigny (suite)
B 81500
145 BO14B 81503/04, 81509/10, 81519/20,
81535/36, 81537/38, 81547/48, 81551/52,
81557/58, 81559/60, 81563/64, 81569/70,
81573/74, 81577/78, 81579/80.
BB 6350013
11BB 463538, 463717, 463816, 463836,
463851, 463942, 463951, 463986, 463987,
464007 (RD), 464057.
BB 63500
2BB 663423, 663846 (RD).
BB 66700
4BB 466705, 466711,466718, 466723.
BB 66400 20
20BB 466401,466404-466408, 466417,
466429, 466435, 466456, 466457, 466465,
466471, 466473, 466479, 466497, 466500,
466502-466504.
BB 6940021
21BB 469402, 469403, 469412, 469414, 469416,
469419-469421, 469423, 469425, 469426,
469432, 469434, 469449, 469466, 469470,
469474, 469481, 469488, 469496, 469498.
Y 7100
3Y 7145, 7166, 7250.
Y 7400
7Y 7434, 7478, 7569, 7605, 7627, 7782, 7848.
Y 7400
23Y 7410, 7417, 7435, 7452, 7482, 7496,
7497, 7502, 7524, 7532, 7533, 7536, 7561,
7576, 7579, 7586, 7597, 7662, 7696, 7773,
7833, 7837, 7884.
Y 8000
11Y 8009, 8022, 8047, 8064, 8106, 8119,
8129, 8180, 8208, 8224, 8257.
Y 8400
-5 BO2Y 8286, 8291.
Y 8400
10Y 8437, 8448, 8451, 8454, 8457, 8458,
8460, 8482, 8520, 8523.
TECHNICENTRE RHÔNE-ALPES – SITE DE LYON-VAISE
X 4630
285 RA28X 4635, 4644, 4649, 4651, 4665, 4667,
4677, 4692, 4695, 4698, 4699, 4703-4710,
4718, 4722, 4723, 4729, 4730, 4732, 4736,
4738, 4740.
X 72500
155 RA15X 72531/32, 72565/66, 72579/80,
72603/04, 72607/08, 72641/42, 72673/74,
72679/80, 72681/82, 72689/90, 72693/94,
72695/96, 72699/700, 72707/08, 72709/10.
X 73500
505 RA50X 73505, 73524, 73530, 73540, 73561,
73571, 73589, 73592, 73600, 73607,
73616-73625, 73634-73643, 73663-
73673, 73708-73714, 73801, 73802.
B 81500
365 RA34B 81505/06, 81517/18, 81521/22,
81529/30, 81539/40, 81543/44, 81553/54,
81555/56, 81561/62, 81565/66, 81567/68,
81571/72, 81575/76, 81653/54-81663/64,
81667/68, 81669/70, 81673/74, 81691/92,
81699/700, 81703/04, 81707/08-81723/24.
B 81500
-5 CE1B 81515/16.
B 81500
-5 B01B 81527/28.
Y 7100
5Y 7156, 7167, 7215, 7289, 7309.
Y 7400
3Y 7610, 7642, 7693.
Y 7400
20Y 7453, 7459, 7463, 7512, 7588, 7609,
7654, 7671, 7689, 7695, 7722, 7751, 7760,
7762, 7765, 7785, 7851, 7862, 7885, 7888.
Y 8000
17Y 8027-8029, 8053-8055, 8140-8142,
8206, 8279, 8294, 8303, 8339, 8344, 8364,
Y 8400
6Y 8455, 8487, 8535, 8546, 8547, 8550.
TECHNICENTRE RHÔNE-ALPES – SITE DE VÉNISSIEUX
BB 50850015 RA1BB 508645.
BB 525200185 RA18BB 525236-525241, 525244, 525246,
525249-525252, 525254-525259.
BB 525500255 RA25BB 525546, 525547, 525549, 525550,
525553, 525585, 525597, 525599-525601,
525620, 525622-525624, 525626-525628,
525630, 525649, 525654, 525660, 525666,
525675, 525680, 525681.
Z 7500
125 RA12Z 7501-7503, 7505-7507, 7509-7513, 7515.
Z 9500
105 RA10Z 9501-9504, 9506, 9507, 9509, 9511,
9512, 9514.
Z 9600
85 RA8Z 9614, 9615, 9617, 9619, 9620, 9634-9636.
Z 23500
165 RA16Z 23503, 23512, 23515, 23523, 23527,
23531, 23535, 23539, 23548, 23556,
23560, 23564, 23567, 23570, 23573, 23575.
Z 24500
465 RA46Z 24501/02, 24505/06, 24513/14, 24527/28,
24531/32-24543/44, 23573/74, 24577/78,
24583/84, 24589/90, 24591/92, 24595/96-
24621/22, 24631/32-24635/36, 24641/42-
24645/46, 24697/98-24715/16.
Z 27500
155 RA15Z 27529/30, 27533/34, 27573/74,
27591/92, 27605/06, 27671/72, 27677/78,
27683/84, 27685/86, 27691/92, 27693/94,
27741/42, 27751/52-27755/56.
BB 6350036
1BB 163790.
BB 63500
16BB 463408, 463501, 463550, 463599,
463624, 463629, 463682, 463693, 463697,
463744, 463789, 463820, 463830, 463831,
463861, 463971.
BB 63500
19BB 663523, 663620, 663634, 663641,
663663, 663675, 663676, 663708, 663755,
663759, 663784, 663821, 663880, 663938,
663985, 663989, 663992, 663994, 664024 (RD).
BB 4647004
4BB 464702, 464703, 464712, 464715.
TBB 4648004
4TBB 464802, 464803, 464812, 464815.
BB 4667004
4BB 466701, 466703, 466710, 466728.
TECHNICENTRE DE CHAMBÉRY
BB 22200305 RA26BB 522209, 522214, 522264, 522266,
522269, 522313-522316, 522350, 522353,
525355, 522357, 522358, 522360, 522362-
522364, 522391, 522392, 522394-522398,
BB 22200
-5 FC4BB 522354, 522356, 522359, 522361.
BB 25150
85 RA8BB 525176, 525179, 525182, 525186,
525188, 525190 (RD), 525192, 525193.
BB 52520015 RA1BB 525213.
RÉSEAU SUD-EST: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
47
BB 63000
1BB 663160.
BB 6730066
7BB 167316, 167330, 167358, 167360,
167365, 167367, 167369.
BB 67300
3BB 267301, 267357, 267377.
BB 67300
21BB 467307, 467308 (RD) 467309, 467312,
467313, 467315, 467319 (RD), 467321 (RD),
467324, 467329 (RD), 467331-467333,
467334 (RD) 467335 (RD), 467336, 467337,
467339, 467350, 467362, 467368 (RD).
BB 67300
35BB 567302-567306, 567341, 567343-
567347, 567351, 567354, 567359, 567361,
567363, 567364, 567370-567373, 567375,
567378-567386, 567387 (RD), 567388-
BB 67400
25 RA2BB 567612, 567624.
Y 7100
3Y 7141, 7270, 7279.
Y 7400
1Y 7861.
Y 7400
20Y 7419, 7498, 7503, 7504, 7526, 7529,
7545, 7553, 7556, 7557, 7575, 7591, 7598,
7691, 7708, 7719, 7783, 7805, 7847, 7887.
Y 8000
15Y 8038, 8087, 8114, 8120, 8139, 8209,
8232, 8240, 8256, 8258, 8282, 8293, 8324,
8341, 8347.
Y 8400
11Y 8425, 8449, 8464, 8468, 8474, 8479,
8489, 8502, 8505, 8507, 8514.
EMF MONT-BLANC-SAINT-GERVAIS
Z 600
55 RA4Z 601, 604, 605, 607.
Z 600
1Z 603.
Z 800
55 RA5Z 801/802-805/806, 821/822, 823/824.
Z 850
65 RA6Z 851-856.
TECHNICENTRE PACA – SITE D’AVIGNON
BB 8100
3BB 608120, 608216, 608229.
BB 2600072
72BB 426132-426137, 426169-426234.
BB 6350011
3BB 463613, 463779, 463787.
BB 63500
8BB 663565, 663758, 663788, 664029,
664070-664072, 664075.
BB 64700
4BB 464701, 464704, 464705, 464718.
TBB 648004
4TBB 464801, 464804, 464805, 464718.
BB 66000
9BB 666001, 666022-666024, 666028,
666060, 666067, 666165, 666171.
BB 6720015
15BB 667207, 667209, 667211, 667212,
667214-667217, 667224-667226, 667257,
667259, 667265, 667268.
BB 6900034
34BB 469195, 469198, 469203, 469208,
469209, 469215, 469217, 469219, 469221,
469222, 469224, 469228, 469233, 469236,
469242, 469243, 469248, 469250, 469251,
469256-469258, 469262, 469267, 469272,
469277, 469279, 469281, 469293, 469306,
469307, 469314, 469316, 469317.
BB 7500015
15BB 475021, 475025-475030, 475032,
475035, 475037-475040, 475042, 475044.
Y 7100
7Y 7138, 7142, 7181, 7182, 7228, 7261, 7304.
Y 7100
7Y 7177, 7229, 7244, 7259, 7287, 7288, 7307.
Y 7400
5Y 7431, 7489, 7544, 7667, 7763.
Y 7400
13Y 7425, 7428, 7462, 7466, 7480, 7499,
7554, 7555, 7661, 7703, 7743, 7784, 7786.
Y 8000
26Y 8018, 8019, 8026, 8042, 8043, 8045,
8061, 8063, 8068, 8096, 8103, 8104, 8111,
8147, 8148, 8174, 8178, 8179, 8192, 8210,
8237, 8239, 8283, 8287, 8295, 8301.
Y 8400
12Y 8418, 8429, 8431, 8433, 8442, 8443,
8446, 8466, 8511, 8517, 8519, 8532.
TECHNICENTRE PACA – SITE DE MARSEILLE
BB 7200
14BB 107259, 107260, 107264-107268,
107277, 107281-107285, 107393.
BB 7200
1BB 207304.
BB 7200
-5 Paca2BB 507280, 507338.
BB 7200
-5 LR4BB 507286-507289.
BB 7200
-5 MP2BB 507407, 507408.
BB 2220047
32BB 122208, 122239, 122280, 122294,
122317-122335, 122337, 122339-122342,
122344, 122345, 122347, 122349.
BB 22200
5BB 222338, 222343, 222346, 222348, 222352.
BB 22200
-5 Paca10BB 522307-522312, 522351, 522393,
522402, 522404.
BB 25500245 Paca24BB 525592, 525614, 525617, 525618 (RD),
525619, 525621, 525633, 525635, 525642,
525644-525646, 525648, 525651, 525652,
525658, 525659, 525661, 525665,
525667-525669, 525677, 525678.
Z 23500
305 Paca30Z 23501, 23504, 23505, 23507-23511,
23513, 23516, 23519-23521, 23524,
23525, 23528, 23529, 23532, 23533,
23536-23538, 23540, 23541, 23544,
23545, 23547, 23549, 23550, 23553.
Z 26500
155 Paca10Z 26505/06, 26509/10, 26513/14,
26515/16, 26519/20, 26523/24, 26527/28,
26535/36, 26537/38, 26539/40.
Z 26500
-5 Monaco5Z 26577/78-26585/86.
BB 63500
3BB 163544, 163940, 163972.
BB 67400205 Paca20BB 567405, 567438, 567457, 567482,
567488, 567493, 567495, 567496, 567541,
567542, 567549, 567554, 567558, 567560,
567561, 567565, 567568, 567573, 567578,
X 72500
175 Paca12X 72533/34, 72571/72, 72577/78,
72609/10, 72621/22, 72625/26, 72683/84,
72687/88, 72691/92, 72697/98, 72703/04,
72705/06.
X 72500
-5 LR5X 72525/26, 72553/54, 72667/68,
72637/38, 72665/66.
X 76500
85 Paca8X 76523/24, 76543/44, 76583/84, 76593/94,
76625/26, 76671/72, 76681/82, 76683/84.
B 81500
235 Paca17B 81603/04, 81605/06, 81611/12-
81615/16, 81619/20-81623/24, 81627/28-
81631/32, 81635/36-81645/46.
B 81500
-5 LR6B 81511/12, 81525/26, 81533/34,
81545/46, 81801/02, 81811/12.
RÉSEAU SUD-EST: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
48
Engins moteurs
ÉTAT ANNUEL DU MATÉRIEL MOTEUR SNCF (1
PARTIE)
TECHNICENTRE PACA – SITE DE NICE
BB 63000
4BB 163095, 163136, 163181, 163240.
BB 63500
2BB 163780, 164068.
X 2200
65 Paca6X 2203, 2204, 2213, 2215-2217.
TECHNICENTRE LANGUEDOC-ROUSSILLON – SITE DE NÎMES
Z 7300
125 LR12Z 7357, 7364-7372, 97383, 97384.
Z 7500
35 LR3Z 7504, 7508, 7514.
Z 27500
165 LR16Z 27531/32, 27535/36, 27537/38,
27601/02, 27607/08, 27609/10, 27619/20,
27649/50, 27661/62, 27743/44, 27745/46,
27757/58-27765/66.
TECHNICENTRE LANGUEDOC-ROUSSILLON – SITE DE BÉZIERS
Y 7100
2Y 7106, 7210,
Y 7100
11Y 7105, 7121, 7138, 7173, 7175, 7208,
7246, 7258, 7268, 7305, 7306.
Y 7400
10Y 7479, 7508, 7590, 7668, 7697, 7723,
7727, 7764, 7804, 7820.
Y 8000
18Y 8016, 8017, 8035, 8040, 8044, 8050,
8105, 8125, 8163, 8172, 8231, 8236, 8252,
Y 8000
(suite)
8274, 8302, 8329, 8338, 8375.
Y 8400
9Y 8430, 8434, 8435, 8440, 8441, 8444,
8450, 8473, 8499.
TECHNICENTRE LANGUEDOC-ROUSSILLON –
SITE DE VILLEFRANCHE-VERNET-LES-BAINS
Z 100
135 LR13Z 102, 104-109, 111, 113, 115-118.
Z 150
25 LR2Z 151, 152.
Z 200
25 LR2Z 201, 202.
Colonne activité
1 = VFE; 2 = CIC; 4 = Fret; 5 = Proximités; 6 = Infra; 8 = IDF. Le 5 est suivi de
l’abrév. de la région: CA = Champagne-Ardenne, LO = Lorraine, SA = Sarre,
AL = Alsace, PI = Picardie, NPDC = Nord-Pas-de-Calais, HN = Haute-Normandie,
BN = Basse-Normandie, BR = Bretagne, PDL = Pays de la Loire, CE = Centre,
LI = Limousin, PC = Poitou-Charentes, AQ = Aquitaine, MP = Midi-Pyrénées,
AV = Auvergne, BO =Bourgogne, FC = Franche-Comté, RA = Rhône-Alpes,
LR = Languedoc-Roussillon, Paca = Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Colonne nombre
Les éléments électriques et diesels multicaisses sont décomptés pour un, qu’il y
ait une ou deux motrices (ex.: Z 6101, 7501 avec une motrice, Z 24501/02,
Z 27501/02 avec deux motrices).
Même principe pour les rames TGV (ex.: TGV 24711/12).
RÉSEAU SUD-EST: inventaire au 1
janvier 2009 (suite)
Série
QtéAct.NbreNuméros
Série
QtéAct.NbreNuméros
La rame TGV n°48, sur le train
de pointes d’hiver n°5174
à destination de Dunkerque,
passe à Frontenex
(31 janvier 2009).
G. Brossard
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
49
fin de pallier rapidement la
défaillance d’une motrice
TGV, la SNCF possède deux
motrices dites «de réserve»,
achetées neuves en même temps
que les rames Atlantique (rames
301 à 405, motrices TGV 24001 à
24211) et les rames Réseau tri-
courant (rames 4501 à 4540,
motrices TGV 380001 à 380081),
un nombre impair de motrices
dans les deux cas! Les motrices
TGV 24211 et 380081 n’ont pas de
rame attitrée et servent simple-
ment de réserve en cas d’indispo-
nibilité d’une motrice titulaire. La
motrice Réseau (tricourant) peut
également remplacer une motrice
de la rame de mesures 4530 Iris-
320 (ex-MGV), ce qui a d’ailleurs
été le cas il y a quelques mois.
Les rames Paris-Sud-Est,
elles,
n’avaient pas besoinde telles mo-
trices: au début de leur existence,
un accord avec La Poste prévoyait
qu’une administration vole au
secours de l’autre en cas de pépin.
À l’époque, on pouvait voir une
motrice jaune en tête d’une rame
orange et réciproquement… Mais
depuis l’accident de la rame 70 au
passage à niveau de la gare de
Voiron (Isère), en 1989, détruisant
complètement la motrice TGV
23139, c’est la 23140 qui, intacte,
sert de réserve pour ce parc
d’engins à moteurs à collecteur.
En ce qui concerne le parc
Réseau bicourant,
c’est la motrice
TGV 28003, récupérée après
l’accident de la rame 502 à
Bergues en 1997 (entraînant la
radiation de la motrice 28004),
qui sert maintenant de réserve.
Les rames Réseau
étant compa-
tibles avec les rames Duplex, c’est
donc une motrice Réseau (pas
toujours la 28003 d’ailleurs,
notamment lors de la grande valse
TGV R/TGV RD/TGV POS) qui sert
de réserve pour les rames Duplex
(à moteurs synchrones). On se
souvient sans doute de la motrice
TGV 28038 qui remplaça quelques
mois, en 2005, la motrice TGV
29114 (motrice titulaire de la
rame Duplex 257), accidentée
dans un choc avec un train de
travaux. Mais c’est bien la 28003
qui remplaça provisoirement, en
2008, la motrice TGV 29007
défaillante sur la rame Duplex 204.
Dans le cas du remplacement
d’une motrice défaillante par la
motrice de réserve, cette dernière
prend en principe l’identité de la
motrice qu’elle remplace, c’est-à-
dire que le marquage de la motrice
de réserve (numéro de motrice et
de rame) est modifié sur les flancs
de l’engin. Il n’y a donc pas moyen
de savoir, de l’extérieur, quelle est
réellement l’identité de la motrice
utilisée. Par contre, le numéro ins-
crit à l’intérieur de la cabine ne
change pas…
On notera également
la présence
au
Eurostar de la motrice
numérotée (37) 3999, qui,
achetée neuve, sert également de
réserve pour ce parc spécifique.
Ces engins de l’ombre
permettent
ainsi une souplesse de fonc-
tionnement fort appréciée de
l’exploitation!
A. Grouillet
Discrètes mais indispensables,
les motrices de réserve des TGV
La motrice postale 923003 remplace une motrice SNCF sur la rame 54 qui s’apprête à assurer un Paris – Grenoble (9mai 1989).
La 380081 remplaçant la 380064 défaillante sur une rame Thalys (train Paris – Bruxelles 9349, 21décembre 2008), voilà une image pas très courante… À d., l’Eurostar
9037 Paris – Londres, emmené par la motrice 3999, traverse Ashford (28janvier 2001).
Photos A. Grouillet
onformément aux directives
de la CEE, la SNCF se voit dans
l’obligation, comme les réseaux
étrangers, d’affecter son parc de
locomotives aux deux activités
utilisatrices créées. La mesure,
décidée dans l’urgence, prend
effet au 1
janvier 1999, mais
l’évaluation initiale laisse appa-
raître à l’usage plusieurs imper-
fections criantes. L’activité
Grandes Lignes s’approprie
45 machines GV 160, avec indice
de propriété 1, toutes basées à
Villeneuve, à savoir les 107289-
107307, 107309-107324, 107391-
107410. Celle baptisée Fret, très
gourmande, récupère les 193
autres machines, avec indicatif 4,
soit:
102 PV à couple 100, réparties
entre Bordeaux (407201-407208,
407210-407235) et Chambéry
(407343-407380, 407411-
407440);
91 GV, ventilées entre Paris-SO
(407236-407268, 407281-
407288), Bordeaux (407315-
407334, 407381-407390) et
Marseille (407269-407280,
407335-407342).
Rapidement, les directions
constatent le caractère ubuesque
de cette répartition, avec, par
exemple, l’absence de toute
machine Grandes Lignes sur le
faisceau Sud-Ouest, l’affectation
à Fret des trois engins à couple
200 (407261-407263) et des huit
équipés du tamponnement Talgo
(407281-407288), tous engagés
en priorité sur des trains de voya-
geurs. Ces anomalies obligent à
des contre-emplois permanents,
avec rétribution des parcours à
l’activité propriétaire. Une pre-
mière correction intervient, en
janvier 2000, avec la cession des
407261-407263, de Paris-SO, à
Villeneuve au profit de Grandes
Lignes en échange des 107289-
107291, devenant fret. Avec la
mise en service de la LGV Médi-
terranée, à l’été 2001, le schéma
des relations à longue distance
sur le réseau Sud-Est connaît une
forte réduction en nombre de liai-
sons touchant le sud de la France,
entraînant une réorganisation de
la localisation des machines GV.
Ainsi, les parcs grandes lignes et
fret de Villeneuve et Paris-SO sont
permutés en décembre 2001,
mesure assortie de l’envoi des
407236-407246 à Marseille.
À chaque nouveau service, les
tableaux de service des machines
sont épurés de façon à éliminer
les courses voyageurs des roule-
ments fret et inversement.
La réorganisation menée
par
l’activité Fret à la mi-2003, avec
création des grands axes et des
zones locales, suppose une baisse
des besoins en locomotives, mais
une spécialisation plus fine. Les
BB 409200 de Bordeaux sont les
premières visées: elles sont reti-
rées massivement du service, sauf
un lot repris par la DTPRL (direc-
tion des Transports publics régio-
naux et locaux) pour les TER
Centre et Bourgogne. Elles sont
compensées par un élargissement
du service des 407200. Par
ailleurs, l’émergence de besoins
nouveaux exprimés par la DTPRL
dans plusieurs régions nécessite
un transfert de machines à son
intention. À titre de première
Engins moteurs
PAR BERNARD COLLARDEY
50
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
Les BB 7200: une série dans la force
de l’âge
partie)
Nous avions quitté ces machines à la fin des années 90 (
Rail Passion
n° 138), nous les
retrouvons le 1
janvier 1999, lors de la première répartition du parc moteur par activités.
Nous allons les suivre jusqu’à nos jours, alors qu’elles continuent à mener une carrière
très active qui devrait durer encore au moins une décennie.
B. Collardey
Un train entier de
céréales pour l’Italie,
emmené par
une UM de 7200,
passe à 100km/h
à Montmélian
(22juillet 2006).
étape, les 407242-407249
passent à Dijon en décembre et
deviennent ainsi les 507242-
507249 pour les TER Bourgogne.
Le service d’hiver 2004
est l’occa-
sion de repositionner l’ensemble
de la série en tenant compte de la
conjonction de plusieurs facteurs:
la fermeture du dépôt de Paris-
SO en tant que gestionnaire
d’engins, et le retrait des 68 ma-
chines PV de Chambéry;
l’élimination des mythiques
CC 406500 de Vénissieux, leurs
missions étant partagées entre les
426000, 422000 et 407200;
la création de la nouvelle activité
TIR (Trains interréseaux), avec
indice 2, Grandes Lignes étant
rebaptisée VFE (Voyages France
Europe).
Ces événements d’importance
bouleversent la donne de la série,
qui a été amputée, en 2002, de la
407210, de Bordeaux, gravement
endommagée en juin 2001. Les
machines voyageurs (VFE, TIR,
DTPRL) sont désormais localisées
dans trois pôles de maintenance,
Villeneuve, Dijon et Marseille,
alors que celles du fret se situent
à Bordeaux, Villeneuve et Dijon
(voir encadré page 54).
L’affaiblis-
sement continu du trafic fret et la
timide apparition des opérateurs
privés ont pour effet indirect de
libérer quelques machines de cette
activité, qui trouvent preneur
chez ses voisins. Ainsi, en 2005,
alors que la dénomination TIR
disparaît au profit de CIC
(Corail Intercités), le parc des
7200 bordelaises a été dégraissé:
en juin, des 407271, 407277,
cédées à VFE, l’une à Villeneuve,
l’autre à Marseille;
en décembre, des 407315-
407318, 407324, au profit de TIR
51
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
52
Engins moteurs
LES BB 7200: UNE SÉRIE DANS LA FORCE DE L’ÂGE (2
PARTIE)
à Villeneuve, des 407340, pour
TER Paca à Dijon, 407338, pour
TER Paca à Marseille.
Par contre, un renflouement
des
effectifs fret de Bordeaux a été
obtenu par la mutation des
407214, 407358-40736 à couple
PV 100, de Dijon. Au cours de
l’exercice 2006, cette tendance du
fret à la baisse s’est poursuivie,
avec dégraissage du parc de Bor-
deaux:
soit en faveur d’autres activités,
comme VFE avec la 407393,
affectée à Marseille en mai, CIC
avec les 407270, 407272, 407273,
407294, à Villeneuve, TER Centre
avec les 407276, 407278, à Ville-
neuve en décembre;
soit suite à un repositionnement
géographique, pour tenir compte
des flux de trafic importants sur
le Sud-Est, avec passage des
407214-407226 de Bordeaux à
Dijon.
Bis repetita
en 2007
avec de nou-
veaux mouvements opérés, qui
affaiblissent le nombre de
machines dédiées au fret, telle la
mutation depuis Bordeaux des:
407242, 407269, 407274,
407275, en mai, pour TER Centre
à Villeneuve, suite à radiation de
BB 509200 à Tours-Saint-Pierre;
407319-407323, 407348 ex-PV
(cette dernière, suite à accident,
devait être reprise en RA, mais, en
définitive, a été radiée début
juin 2008), en décembre, pour
le TER Bourgogne à Dijon, de
manière à compenser la chute de
BB 509200.
De plus, les 107257, 107258,
Marseille, sont montées à Ville-
neuve également en fin d’année
pour des problèmes de charge de
roulement. Pour atténuer l’effet
des transferts des 407200 borde-
laises aux autres activités, les
407305, 407307 ont été mutées
en Aquitaine en juin.
De manière à se substituer
aux BB
509700 ex-9200, en fin de course,
le parc des 507200 Bourgogne de
Dijon est progressivement équipé,
par les soins de l’EIMM directeur
d’Oullins, de la réversibilité par
multiplexage (MUX) avec applica-
tion de la climatisation des
cabines. Les premières machines
traitées de la sorte ont été, début
2007, les 507241 et 507243.
Après les saignées des dernières
années, l’hémorragie frappant le
parc fret a été stoppée net en
2008, car cette activité n’est plus
à même de mettre sur le marché
de l’occasion des 407200 excé-
dentaires. Les mouvements ont
concerné:
en janvier, le transfert de la
407321 de Bordeaux à Dijon, au
profit de TER Bourgogne;
en juin, le croisement entre Bor-
deaux et Dijon des 407227,
407228, contre les 407361 et
407362;
en décembre, le transfert des
407279, 407305, 407309, de
Bordeaux à Villeneuve, des
BB 407201-407208, 407211-
407223, 407363, 407364, de
Dijon à Bordeaux, pour le projet
Swing (Service wagon isolé nou-
velle génération).
Au début 2009, la ventilation
des
236 locomotives BB 7200 laisse
apparaître son éparpillement
(voir
encadré 2 page 58).
Dix ans après
l’instauration des activités, le
volume des engins affectés au fret
a baissé de 64 unités (dont une
radiée), reversées au trafic voya-
geurs, avec attribution à trois
directions différentes: VFE, CIC et
Proximités (ex-DTPRL). La direc-
tion VFE a vu le nombre de trains
grandes lignes s’effilocher avec
l’inextinguible soif de conquête
Répartition de la série fin 2004
• Bordeaux (87 Fret) : 407215-407235, 407242,
407269-407279, 407315-407355, 407381-407390,
407392-407394 ;
• Villeneuve (19 VFE) : 107251, 107253-107255,
107261-107263, 107292-107303 ; (cinq TIR) :
207250, 207252, 207256, 207391, 207402 ; (20 Fret) :
407305-407307, 407309-407314, 407395-407401,
407403-407406 ;
• Dijon (67 Fret) : 407201-407208, 407211-407214,
407356-407380, 407411-407440 ; (17 TER) :
507236-507241, 507243-507249, Bourgogne,
507290, 507291, 507410, Paca, 507409, Rhône-
Alpes;
• Marseille (14 VFE) : 107257-107260, 107264-
107268, 107281-107285; (une TIR) 207304; (sept
TER) : 507280, Paca, 507286-507289, Languedoc-
Roussillon, 507407, 507408, Midi-Pyrénées.
B. C.
Entre vigne et tuile romaine, une BB 7200 en charge d’un Téoz Bordeaux – Nice à proximité de Névian (juin 2008).
A. Datko
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
53
des TGV, raflant les longues tour-
nées à travers les réseaux Atlan-
tique et Sud-Est. Les machines
non en roulement servent pour les
trains facultatifs, comme les pèle-
rins pour Lourdes et les spéciaux.
Ainsi, le lot des 107200 basées à
Villeneuve est scindé en trois pro-
grammes différents:
un de deux journées couvert en
principe par les 107261-107263,
ayant conservé leur couple 200,
avec le Talgo nocturne Paris – Ma-
drid (409/410) de Paris-Austerlitz
à Hendaye, complétés par deux
trains Paris – Orléans et retour;
un de trois journées spécialisées
aux machines à tamponnement
Talgo (107292-107299) assurant
le Talgo 71/72 de Montpellier à
Port Bou et divers autres trains,
cas des 3731/3730, de nuit, Paris –
Port Bou, 3971/3970 de Toulouse
à Latour-de-Carol et, en fin de
semaine, des demi-tours Paris –
Orléans;
un avec 24 lignes de roulement,
couvert également par les engins
précités et ceux de CIC, intéressant
une gamme étendue de trains:
4053/4052 Paris – Hendaye et
4054/4055 Dax – Tarbes;
14140/14143 (+ 14142/14147
les vendredis) Hendaye – Tou-
louse;
5799/5790 Paris-Austerlitz –
Valence;
5591/5592 en pointe d’hiver
Paris-Austerlitz – Chambéry;
Talgo 274/5-272/3 Genève –
Cerbère
via
Lyon et 372/371
Modane – Lyon;
TAA périodiques Paris-Bercy –
Biarritz, Paris-Bercy – Narbonne;
plusieurs Paris-Austerlitz –
Orléans, Paris – Tours, Orléans –
Tours, Paris – Vierzon et Paris
Montparnasse – Le Mans.
Parmi ceux-ci, les trains
14041,
14047, 14048, 14054, 14055,
14056, 14067, 14071, 14072,
14084, 860505, 860518, ont été
repris aux 509200 de Tours au
service du 14 décembre dernier.
Pour ce qui est de Marseille,
l’emploi des machines VFE, CIC et
TER est mutualisé. Non seulement
16 d’entre elles sont engagées
(1 092 km en moyenne les jours
ouvrables de base) sur la totalité
des trains Bordeaux – Marseille,
mais également sur des
Bordeaux- Toulouse, Hendaye –
Bayonne – Toulouse, Toulouse –
Genève
via
Lyon (4678/79-
4778/79). Au chapitre TER, elles
sont prévues entre Toulouse, Agen
et Bordeaux, Dax et Hendaye,
Toulouse et Pau, Narbonne et
Marseille, Avignon et Cerbère,
Carcassonne et Avignon, Marseille
et Lyon.
De leur côté, les 507200 de Dijon
assurent, en particulier, les tour-
nées TER Paris – Sens et Paris – Laro-
che, Paris – Dijon, Laroche – Dijon,
Dijon – Lyon, pour la dotation
Bourgogne, et Lyon – Marseille
pour celles Rhône-Alpes et Paca.
Dans le domaine de l’activité Fret,
la cavalerie bordelaise est divisée
en deux groupes:
l’un concerne les machines
PV 100, employées souvent en
UM au titre du projet Swing sur
Villeneuve – Vierzon – Limoges-
Puy-Imbert – Brive-Estavel – Saint-
Jory, Villeneuve – Hourcade-
Livrée d’une BB 7200
Corail Plus. Ont été
concernées les 7201,
7221 (depuis septembre
1997), 7258, 7292
(en version gris clair;
depuis juin 2001).
Une 7200 en livrée
béton et qui a conservé
sa décoration d’origine.
Livrée d’une BB 7200
Fret. L’ont arborée: les
BB 7206 (1
machine de
la série à être traitée
– avril 2000), 7212,
7219, 7223, 7242, 7396,
7400, 7411 et 7412.
Une BB 7200 en livrée
«en voyage…».
Ont été concernées les
7284,7391, 7402, 7409,
Livrée «en voyage…»
des BB 7200 réversibles
(7236-7341, 7243-7249,
7290, 7291, 7319, 7320,
7409, 7410). À compter
de juin 2007, celles qui
sont affectées au TER
Bourgogne arborent
la lettre «B» du logo
de la région.
Dessins S. Lucas
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
54
Engins moteurs
LES BB 7200: UNE SÉRIE DANS LA FORCE DE L’ÂGE (2
PARTIE)
Dans les environs de Virieu-le-Grand, une BB 7200, au train 407411, se dirige vers Ambérieu avec un convoi de fret (16 mai 2004).
Mené par la 7290, un train Nevers – Paris approche de la capitale; il est vu ici dans la grande courbe de Villeneuve (23 juillet 2000).
J. Quatorze
F. Lanoue
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
55
Roulement des BB 7200 de Marseille
(service d’hiver 2008)
01 H2 H3 H4 H5 H 6 H 7 H 8 H 9 H10 H11 H12 H13 H14 H15 H16 H17 H18 H19 H20 H21 H22 H23 H0
4720/21
Bordeaux
4660/61
Marseille
Cerbère
Marseille
Narbonne
Toulouse
4678/79
Genève
4778/79
Toulouse
Bordeaux
Bordeaux
4652/53
Marseille
4762/63
Bordeaux
Bordeaux
W 721025 Agen 868806Bordeaux 4656/57 Marseille 876518 Narbonne
Bordeaux 4654/55 Marseille 4764/65 Bordeaux
Hendaye
14140 Toulouse 14143 Hendaye 4052 Dax
Hendaye 14142 Toulouse 14149 Irun Hendaye
Bayonne 14150 Toulouse 872725 Pau W 722193
Marseille
4756/57
Bordeaux 14109 Toulouse
(Bayonne
)
Marseille
4752/53
Bordeaux 4662/63 Marseille 4724/25
Bordeaux
4622/23
Marseille
24522 Avignon
4620/21
Marseille
4754/55
Bordeaux
4664/65 Marseille
Toulouse 4778/79 Dax 4778/79 Irun Hendaye 4678/79 Toulouse
Narbonne 876502 Marseille 4758/59 Bordeaux 4626/27
PARCOURS
(en km)
Valable les Ma, Me, Je
Extrait du roulement des BB 7200 PV de Dijon-Perrigny
(service d’été 2008)
01 H2 H3 H4 H5 H 6 H 7 H 8 H 9 H10 H11 H12 H13 H14 H15 H16 H17 H18 H19 H20 H21 H22 H23 H0
Miramas
Gevrey
Dijon-Perrigny
Sibelin
Nîmes
79940/1
Saint-Jory
75620/21
75122/3
Dijon-Perrigny
Miramas
75534 Dijon-Perrigny
Fos-Coussoul
Dijon-Perrigny
Fos-Coussoul X Miramas
58870/71
Hourcade
Hourcade
57562/63
Miramas X Pas-des-Lanciers75618/19
75618/19
Saint-Jory
Hourcade
57560/61
75838/39Saint-Jory
74508/9
Nîmes
Avignon
439271 Miramas
Dijon-Perrigny
Miramas
75426/7
75626/7
Saint-Jory
Pas-des-Lanciers X
Miramas
Saint-Jory
Ambérieu
75068/69 Sibelin
75068/69
75506Badan X Sibelin
58403 Miramas X Fos-Coussoul 75660
58866 Hourcade
80020/21
Nîmes
58922/3
Gevrey
Dijon-Perrigny 58255
Miramas 75638/9
Miramas X
Fos-Coussoul 75656/57 Saint-Jory 75679 Nîmes
53540/41
Sibelin 54160/61 Miramas X
Fos-Coussoul 75122
PARCOURS
(en km)
Valable les Ma, Me, Je
Fontcouverte
Près de Moissac, navigation de plaisance sur le canal latéral à la Garonne, tandis que passe la 107258, avec 14 voitures, au train 4657/6 Bordeaux – Nice (15 août 2005).
J. Quatorze
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
56
Hendaye, Hourcade – Saint-Jory –
Miramas, Sibelin – Dijon-Perri-
gny – Villeneuve, Perpignan –
Sibelin, Sibelin- Miramas;
l’autre concerne les GV 160
dans la zone fret Sud-Ouest,
sur Valenton et Saint-Pierre –
Hendaye, Rungis – Montauban,
Perpignan – Rungis, Hourcade –
Bayonne, Bayonne – Artix, Saint-
Jory – Lannemezan, Saint-Jory –
Port-la-Nouvelle, Saint-Jory –
Castelnaudary, Portet-Saint-
Simon – Cazères-sur-Garonne.
Le parc fret GC de Villeneuve
est
dédié à l’Entité production et
optimisation du combiné (Epoc)
et couvre, de ce fait, de longues
étapes, telles Ambérieu – Bayonne
via
Toulouse, Bordeaux,
Valenton- Avignon, Valenton –
Hourcade, Bayonne et Hendaye,
Rungis – Perpignan-Saint-Charles,
Valenton – Ambérieu et Modane.
Celui de Dijon, uniquement com-
posé d’engins PV 100, est frag-
menté en quatre catégories pour
couvrir les trains du lotissement
et complet circulant sur:
le tapis Gevrey et Sibelin – Mo-
dane avec nombreux cas d’UM;
le tapis Gevrey – Miramas par
les deux rives du Rhône avec
pointes au sud à Marseille-Mari-
time-Arenc et Fos-Coussoul,
de Pas-des-Lanciers à Saint-Jory,
Sibelin à Saint-Jory, Dijon-Perri-
gny au Boulou-Perthus;
la zone fret Rhône-Alpes avec
tournées Ambérieu – Gevrey,
Ambérieu – Anglefort – Bellegarde,
Ambérieu – Chambéry – Albertville,
Ambérieu – Saint-Jean-de-Mau-
rienne, Sibelin – Genève La Praille,
Sibelin – Saint-Rambert-d’Albon –
Pierrelatte;
la zone fret Méditerranée,
regroupant des trains Miramas –
Perpignan, Miramas – Béziers,
Miramas – Avignon-Fontcouverte,
Miramas – Sibelin, Miramas – Fos-
Coussoul et Graveleau, Miramas –
Marseille-Prado et Arenc.
Bien que trentenaire,
la série des
BB 7200 continue à avoir un
comportement en ligne très satis-
faisant. Peu à peu, elles pourraient
se substituer aux BB 109200 de
Tours et Dijon, aux 109300 et
509300 de Toulouse, séries pla-
cées dans le collimateur, après
une carrière des plus brillantes.
Les machines voyageurs tournent
à rythme élevé – 16000km (Ville-
neuve) à 20000km (Marseille) par
mois –, alors que celles du fret
abattent 12000km (16000 pour
celles de Villeneuve). Indéboulon-
nable depuis de longues années, la
107261 reste sur le podium des
meilleures performances avec
8400000km parcourus fin 2008,
suivie de très près par les 107262,
107263, formant le trio à 200. Dans
l’état actuel des prévisions,
il leur reste une bonne dizaine
d’années devant elles. Notons que
l’installation de la climatisation des
deux cabines des machines a
démarré sur 53 unités, dont 24 VFE,
16 TER (réversibles) et 13 CIC.

Engins moteurs
LES BB 7200: UNE SÉRIE DANS LA FORCE DE L’ÂGE (2
PARTIE)
Répartition de la série début 2009
• 76 à Bordeaux (Fret) : 407201-407208, 407211-407223, 407229-
407235, 407343-407347, 407349-407364, à couple PV 100, 407325-
407337, 407339, 407341, 407342, 407381-407390, 407392, à couple
GV 160 (la 407336, victime d’une prise en écharpe, est actuellement
aux ateliers d’Oullins pour réparation accidentelle) ;
• 63 à Villeneuve (22 VFE) : 107251, 107253-107255, 107257, 107258,
107261-107263, 107271, 107292-107303 ; (14 CIC) : 207250, 207252,
207256, 207270, 207272, 207273, 207315-207318, 207324, 207391,
207394, 207402 ; (21 Fret) : 407279, 407305-407307, 407309-407314,
407395-407401, 407403-407406, à couple GV 160; (six TER Centre) :
507242, 507269, 507274-507276, 507278 ;
• 74 à Dijon (51 Fret) : 407224-407228, 407365-407380, 407411-
407440 à couple PV 100; (18 TER Bourgogne) : 507236 R-507241 R,
507243 R-507249 R, 507319-507323; (une TER Rhône-Alpes) :
507409 R; (quatre TER Paca) : 507290 R, 507291 R, 507340,
507410 R;
• 23 à Marseille (14 VFE) : 107259, 107260, 107264-107268, 107277,
107281-107285, 107393 ; (une CIC) : 207304 ; (deux TER Paca) :
507280, 507338 ; (quatre TER Languedoc-Roussillon) : 507286-
507289 ; (deux TER Midi-Pyrénées) : 507407, 507408.
B. C.
La 7383 avec un TER Bordeaux – Arcachon près de Cestas (31 décembre 2001). À d., la BB 7291 modifiée réversible et une
M. Carémantrant
A. Dupire
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
57
rame de V 2N TER Bourgogne sur un Paris – Laroche, à Boussy-Saint-Antoine (4août 2007).
Convoi de fret mené par
une UM de 7200 à Saint-
Maurice-de-Beynost
(22 novembre 2002).
B. Weyland
RAIL PASSION N°139
MAI2009
58
Évasion
TEXTE ET PHOTOS DE CHRISTINE CARTIER
Dans l’Ouest américain, à bord du «Calif
Prendre le train régulier qui relie Chicago, au bord du lac Michigan, à San Francisco, sur l’océ
deux métropoles américaines et découvrir, entre l’une et l’autre, l’immensité des Éta
plaines de l’Est, les Rocheuses, la Sierra Nevada et la Californie, s’immerger dans
réminiscences de son histoire. L’aventure est réservée aux amateurs de trains, de voy
Ce parcours d’exception, Amtrak souhaite le faire connaître aux Européens. Une
son authenticité, avant que le
California-Zephyr
ne devienne une institution touristique
© Amtrak/SP
e 17 mars, 2 p.m. (14 h 00), le voyage commence par
une longue attente. J’avais été prévenue. Le
California-
Zephyr,
qui relie Chicago à San Francisco, est, certes, le
moyen de faire un voyage hors du commun à travers les
paysages parmi les plus beaux des États-Unis, mais on
m’avait dit aussi que ce train n’est ni rapide ni ponctuel.
Cela, je le constate avant même le départ. Le 17 mars, je me
présente à l’avance, comme Amtrak le recommande, à
l’Union Station, dans la salle d’embarquement réservée es-
sentiellement aux passagers des trains continentaux. J’ai
hâte de repérer celui qui va me mener sur les 3900km de
routes légendaires du Far West et de la ruée vers l’or. Mais,
dans la gare monumentale de Chicago, le voyageur n’accè-
de pas aux quais avant le départ. Il m’est donc impossible
de faire connaissance avec le train dans lequel je vais passer
près de trois jours et deux nuits. Pour le moment, je n’ai
qu’une chose à faire, attendre. Tout ce que je sais du
Cali-
fornia-Zephyr,
c’est son nom, qui s’affiche en vert sur
l’écran lumineux: il doit partir à 2 p.m., il porte le n° 5 et la
mention
delayed
(retardé) va clignoter pendant près de
3 heures. Dans un coin, derrière un comptoir, trois agents
d’accueil sont imperturbables. L’une fait les annonces, les
autres vérifient les tickets et je vois partir avant nous les
passagers du
Southwest-Chief,
puis ceux de l’
Empire-Buil-
der
(autres trains de légende). Mais ceux du
California-Ze-
phyr
continuent de patienter. C’est ainsi que je repère ceux
qui seront mes compagnons de voyage, des familles d’Ami-
sh, des voyageurs aux chapeaux de cow-boy… Un petit
groupe de Français montre des signes d’impatience. Mais
les autres passagers, tous Américains, font preuve d’un fleg-
me parfait. Après tout, ils ont raison. Quand on s’apprête à
traverser les deux tiers du continent nord-américain, on ne
s’arrête pas à ces détails. Chacun mène sa vie. Certains dor-
ment la casquette sur les yeux, les pieds posés sur les tables,
les autres lisent ou grignotent des chips.
À 5 p.m., l’embarquement est précipité
On apprend enfin les causes du retard,
une avarie sur un
sleeping-car.
Une nouvelle voie de départ s’affiche. Et puis,
soudain, c’est notre tour. Le
California-Zephyr
va partir.
Tout s’accélère. J’espérais prendre une photo du convoi,
mais c’est hors de question. Sans doute pour rattraper le
temps perdu, nous nous acheminons au pas de course vers
nos voitures. Et surtout, dans une gare souterraine, sombre,
enfumée par les émanations de gazole, et dans le bruit as-
sourdissant des moteurs de deux énormes diesels, nous
sommes tous petits au pied de ce train au gabarit de
monstre. Ce n’est pas l’image que je m’étais faite du départ
de cette croisière ferroviaire. Mais le ton est donné. Ce
voyage aura sa part d’authenticité…
Le 17 mars, 7 p.m., premières rencontres à bord
Très vite, nous avons quitté la gare souterraine
pour retrou-
ver la lumière. J’ai pris place dans ma
roomette,
un compar-
timent couchette. Elle est au rez-de-chaussée de ce
slee-
ping-car
à deux étages. Une large fenêtre m’offre une vue
dégagée sur la banlieue de Chicago en cette fin d’après-
midi ensoleillée. Mon siège est confortable même si cette
MAI2009
RAIL PASSION N°139
59
ornia-Zephyr»
an Pacifique, c’est s’arrêter dans
ts-Unis. C’est, à travers les grands
la nature américaine pleine de
ages, de paysages et de rencontres.
expérience à vivre dans toute
commerciale.
Le «California-
Zephyr», en triple
traction et avec sa
rame de voitures
à deux niveaux,
dans les Rocheuses.
RAIL PASSION N°139
MAI2009
60
Évasion
DANS L’OUEST AMÉRICAIN À BORD DU « CALIFORNIA-ZEPHYR »
Infographie: V. Morell/Rail Passion
Les gratte-ciel
de Chicago, point
de départ du voyage,
vus depuis la tour
John-Hancock
(mars 2009).
MAI2009
RAIL PASSION N°139
61
cabine, comme l’ensemble du train, ses couloirs et ses sani-
taires auraient besoin de rénovation. Je dispose à proximité
d’une douche commune aux voyageurs de mon secteur. En
fait, à cette saison, ils sont peu nombreux. Un majordome
est passé pour savoir à quelle heure je voulais dîner. À «
half
past 7 p.m.»,
de nombreux passagers sont déjà attablés. Le
serveur compose des tables de quatre. À chaque repas, je
vais donc prendre place auprès de personnes différentes.
C’est d’abord un clarinettiste de l’armée qui affiche, la main
sur le cœur, sa confiance en Barack Obama, «un homme qui
sait penser, écrire et parler». Un point de vue partagé par
ceux avec qui j’échange quelques mots d’anglais, un écono-
miste qui écrit un livre sur l’histoire de sa famille, une jour-
naliste en Utah, la gérante d’un théâtre en Iowa… C’est ain-
si que se multiplient les occasions de faire connaissance.
Ces rencontres font le charme de ces repas plus que la gas-
tronomie, très discutable, malgré un service soigné sur des
nappes immaculées ornées d’un œillet. Ces voyageurs sont
surpris de rencontrer ici une Française et s’excusent de ne
pas parler notre langue. Mais lorsque nous nous croisons à
nouveau dans les couloirs ou dans la voiture
lounge,
nous
nous saluons comme de vieilles connaissances.
Le 17mars, 10 p.m., «Et j’entends siffler le train»
Dansma
roomette
,
j’ai choisi de dormir en bas. La disposi-
tion des sièges est telle que je me trouve allongée dans le
sens de la marche. Une position idéale. De ma couchette je
vois le paysage. Je m’endors, bercée par un léger tangage et
«j’entends siffler le train». Le son est proche d’une corne de
brume dont l’écho se répand au loin. Cette mélodie a
quelque chose de chaleureux, presque rassurant, qui nous
rappelle que le train file résolument vers son but lointain.
En réalité, c’est ainsi que le mécanicien avertit de son pas-
sage les riverains d’une voie ferrée peu protégée. J’ai pris le
soin de ne pas baisser le rideau, pour ne manquer aucune
surprise. En fait, les villes sont éloignées les unes des autres,
La gare de Chicago
L’architecte de la gare de Chicago, Daniel Burnham, disait: «Ne faites pas de petits
plans, ils n’ont pas la magie d’émouvoir les hommes.». En effet, l’Union Station
de Chicago, inaugurée en 1925 après 10 ans de travaux, est monumentale,
à la hauteur de l’importance ferroviaire de cette ville vers laquelle la majeure partie
des lignes des États-Unis convergent. Sa façade, en pierre de l’Indiana, présente
une impressionnante colonnade. Aujourd’hui, on peut toujours attendre son train
dans le hall immense orné de statues du jour et de la nuit et évoquant le temps
qui passe pour les voyageurs. Mais l’endroit est étrangement vide. Les voyageurs
ne transitent plus par là depuis que la gare a été restructurée en 1991, avec
de nouveaux guichets et de nouveaux circuits pour les porteurs et leurs wagonnets,
et de nouvelles correspondances avec le réseau de banlieue Metra. Le hall est
désormais dévolu à des événements culturels.
L’Amtrak Chicago Union Station est la propriété d’une filiale d’Amtrak, The Chicago
Union Station Company. Avec, en 2007, un trafic de 1179955 passagers, elle est la
quatrième gare des États-Unis, après New York, Washington et Philadelphie.
C. C.
Le hall monumental de l’Union Station, la gare de Chicago (mars 2009).
Les voies emprun-
tées par le «Califor-
nia-Zephyr» appar-
tiennent aux grandes
compagnies améri-
caines de fret.
mtrak/SP
RAIL PASSION N°139
MAI2009
62
Évasion
DANS L’OUEST AMÉRICAIN À BORD DU « CALIFORNIA-ZEPHYR »
Le confort
Le train date des années 90 et aurait besoin
d’être rénové. Toutefois, il offre un confort
raisonnable qui permet d’effacer les fatigues
du voyage. On circule à travers ces voitures
à deux étages par le niveau supérieur.
Les voyageurs ont le choix entre trois types
de classes.

La coach class
représente la voiture classique
pour les passagers qui ne font qu’une partie
du parcours, sans passer de nuit à bord.
Elle propose un large siège inclinable avec
repose-pieds et permet de voir
le paysage à travers de larges fenêtres.

Les voitures-cabines s’adressent à ceux qui
font de longs parcours, avec une ou plusieurs
nuits à bord. Le service inclut les draps
et les serviettes.
– La
roomette
propose un petit compartiment
couchette pour deux personnes avec deux
confortables sièges en vis-à-vis. Pour la nuit,
ces sièges se transforment en un lit tandis
qu’au-dessus s’abaisse une couchette. La
roomette
haut de gamme s’appelle
viewliner
roomette.
– La
bedroom
correspond au véritable wagon-
lits, avec un lit à deux places en rez-de-
chaussée auquel s’ajoute un lit en hauteur. Dans
la journée, ils se rabattent pour laisser place à
une banquette et à deux sièges proches de la
fenêtre. La version haut de gamme s’appelle
viewliner bedroom.
La voiture-restaurant présente des tables aux
impeccables nappes blanches pour les petits
déjeuners et les repas.
La voiture panoramique
(sightseer lounge cafe
car)
se divise en deux parties, l’une destinée
à contempler le paysage, avec des sièges
orientables installés le long des fenêtres, l’autre
avec des tables de quatre personnes pour se
retrouver, jouer aux cartes, prendre un verre
tout en profitant du spectacle de la nature.
Le service à bord
L’équipage du train se compose d’une petite
dizaine de personnes: le chef de train,
responsable de l’ensemble du service à bord
et de la sécurité des passagers, plusieurs
stewards ayant chacun leurs responsabilités,
au wagon-restaurant, à la voiture-bar, à
l’aménagement des couchettes et voitures-lits,
et des contrôleurs. Aux brefs arrêts en gare,
c’est eux qui ouvrent les portes et n’oublient
jamais de sortir un petit tabouret jaune pour
aider le voyageur à passer sans difficulté
sur le quai.
C. C.
Une famille «made in USA» dans la voiture «lounge», appréciée pour ses baies panoramiques (mars 2009).
Trois classes de confort
Embarquement d’un contrôleur à bord d’une des voitures (mars 2009).
et la plupart du temps, c’est la nuit noire sur la campagne.
Pourtant, je m’éveille vers 5 a.m. (5 h 00 du matin). Sans
doute parce que le train s’est arrêté dans une gare dont je
n’ai pu lire le nom. Peut-être Omaha, la ville natale de Fred
Astair, Marlon Brando et Malcolm X. J’ai eu le temps de dis-
tinguer au loin quelques gratte-ciel blancs se détachant
dans la nuit et soudain, en face de moi, une splendide ma-
chine à vapeur astiquée, brillant sous les projecteurs et plu-
sieurs wagons anciens de marchandises tout aussi rutilants.
Je n’ai pas le temps de noter leurs noms. Plus tard, au fil du
voyage, d’autres locomotives anciennes apparaîtront ainsi,
à proximité des gares, bien entretenues et évoquant le rôle
historique du chemin de fer d’hier.
Le 18 mars, 9 a.m., breakfast et explications
ferroviaires
Au petit déjeuner, nouvelles rencontres.
À ma table, des
adeptes du rail. L’un d’eux m’explique les caractéristiques
du réseau américain, un système très différent du français.
Les voies sur lesquelles nous roulons ne sont pas la proprié-
té de la Société nationale, Amtrak. Elles appartiennent aux
puissantes compagnies privées de fret. Elles sont conçues
pour des trains lourds mais pas forcément rapides. Et Am-
trak, qui les utilise, doit laisser la priorité aux convois de
marchandises. Nous emprunterons donc successivement les
voies du Burlington Northern Santa Fe Railway, de Chicago
à Denver, celles du Denver Union Terminal Co., puis celles de
l’Union Pacific, et croiserons des convois de marchandises
d’un gabarit hors normes, avec leurs dizaines de wagons,
énormes, wagons-citernes, wagons métalliques bien fermés
portant le nom de leur compagnie, quand ils ne sont pas ta-
gués. De loin dans le paysage aride, ils apparaissent comme
de longs serpents sombres.
Le 18 mars, 11 a.m., Denver, à mi-parcours
Chacun attend l’arrivée à Denver.
Une bonne partie des
voyageurs que nous avons rencontrés descendent ici, dans
la capitale de l’État du Colorado. Car le prestigieux
Califor-
nia-Zephyr
assure aussi une desserte régulière. Certains ont
voyagé en
sleeping-car
d’autres dans les voitures
coach
qui
se trouvent en queue du convoi. C’est là que prennent place
les passagers qui font du «cabotage» d’une gare à l’autre.
Ils ont accès, eux aussi, à la voiture-bar, à la voiture-restau-
rant et, surtout, à la
lounge,
voiture panoramique dont une
partie du toit est aussi vitrée. Les places, qui sont équipées
de prises pour recharger les appareils photos, y sont convoi-
tées. C’est le moment, pour ceux qui poursuivent le voyage,
de s’y installer car ils savent qu’après les interminables
plaines qui nous ont menés à Denver le grand spectacle
commencera.
MAI2009
RAIL PASSION N°139
63
Dans la partie
montagneuse
de son parcours,
le «California-
Zephyr» traverse
fréquemment
des paysages
enneigés.
© J. Blackwell
RAIL PASSION N°139
MAI2009
64
Évasion
DANS L’OUEST AMÉRICAIN À BORD DU « CALIFORNIA-ZEPHYR »
© Scott McClarrinon
18 mars, 1 p.m., à l’assaut des Rocky Mountains
Nous sommes à table lorsque le train part
à l’assaut des
Rocky Mountains. Sur une voie sinueuse comme une route
en lacets, il file à travers des gorges, défilés et ravins, et
grimpe jusqu’à près de 3000m. D’ailleurs, il passe au ni-
veau de stations de ski, tout près des remonte-pentes et des
skieurs. La prouesse des constructeurs de la ligne est évi-
dente, même si le paysage grandiose nous est familier en
raison d’une certaine ressemblance avec les Alpes. On an-
nonce le passage du tunnel de Moffat, long de 10km, à
2700m d’altitude. Sa traversée demande 15 min. À ce mo-
ment, il est interdit de circuler dans le train et, en particu-
lier, de traverser les soufflets, où l’air est rendu irrespirable
par les émanations de gazole. La traversée des Rocky
Mountains se poursuit le long de la fougueuse Colorado Ri-
ver, que le train longe sur des dizaines de kilomètres.
18 mars, à 4 p.m., Glenwood Springs, impossible
de photographier la machine
Les arrêts sont très courts,
Fraser Winter Park, Glenwood
Springs, Grand Junction. Rituellement, les agents de train
posent sur le quai de petits tabourets jaunes qui permettent
de descendre sans difficulté sur le quai. On est loin de l’esca-
lade sportive de nos marchepieds français. Les voyageurs ont
juste le temps de se dégourdir les jambes. Certains se livrent
à quelques mouvements de gymnastique et les agents de
train battent le rappel. Hormis Chicago au départ et San
Francisco à l’arrivée, le but de cette croisière ferroviaire n’est
pas du tout de nous faire visiter les villes traversées. Même si
certaines sont très touristiques. J’essaye en vain depuis le
départ de prendre la machine en photo. Mais les arrêts sont
si courts et le train si long que, chaque fois, on m’en dissua-
de. Après quelques bouffées d’air frais il faut repartir.
Le 18 mars, 7 p.m., à travers l’ocre rouge
des canyons du Colorado
Car si nous sommes dans ce train
c’est pour prendre la me-
sure de l’Ouest américain, kilomètre après kilomètre, avec
ses plaines et ses ranchs, ses montagnes, ses déserts, les ca-
nyons ocre rouge du Colorado… ces espaces conquis par les
pionniers, les chercheurs d’or et ceux qui ont construit le
chemin de fer, d’Est en Ouest et, grâce à lui, l’Amérique. Un
espace tel que nous changerons deux fois de fuseaux ho-
raires et traverserons sept États, l’Illinois, l’Iowa, le Nebras-
ka, le Colorado, l’Utah, le Nevada et la Californie. À Grand
Junction, au confluent de la Colorado River et de la Greenri-
ver, un panneau annonce que le bâtiment de l’ancienne
gare est à vendre.
Le 19 mars, 9 a.m. au cœur, des déserts salés
des Mormons
La matinée du 19 mars nous trouve sur les hauts plateaux,
sur une steppe que bordent, au loin, les reliefs enneigés et
que, toutes proportions garées, l’on pourrait comparer à la
Mongolie. Nous approchons de Salt Lake City, la cité des
Mormons, et poursuivons à travers les paysages desséchés,
où la terre est recouverte de croûtes de sel blanc, scintillant
au soleil. Puis, le train aborde une nouvelle rampe et grimpe
MAI2009
RAIL PASSION N°139
65
Dans une courbe au fond
d’un «canyon»,
vue d’ensemble du
« California-Zephyr» avec
son fourgon, ses voitures-
couchettes à deux niveaux
et ses voitures classiques
à places assises.
RAIL PASSION N°139
MAI2009
66
Évasion
DANS L’OUEST AMÉRICAIN À BORD DU « CALIFORNIA-ZEPHYR »
Le « cable car» à San Francisco
À San Francisco, les transports en commun ont pignon sur rue. On y
voit des bus, des trolleybus, des tramways et des métros. Mais le roi
de la chaussée, c’est le
cable car.
Il est impossible de manquer,
en centre-ville, ce wagonnet de bois qui escalade et dévale les collines
en carillonnant. Il est même devenu l’emblème de la ville
californienne, représenté partout sur les tee-shirts et les foulards
et vendu en modèle réduit comme souvenir. Il est classé monument
historique, et tout est fait pour que le public sache bien que c’est un
monument vivant. D’abord, parce que, à condition d’acheter un ticket
de 5 dollars, chacun peut tester un voyage à bord, bien serré auprès
des autres passagers, dans une ambiance bon enfant, solidaire du
conducteur qui manœuvre ses leviers. Les marchepieds sur lesquels
on voyage en plein air sont aussi convoités. On y apprécie pleinement
la déclivité des rues en pente de San Francisco. Ensuite, parce que
tout le fonctionnement du
cable car,
tel qu’il existe depuis le début
du
siècle, est rendu public. Au terminus de Powell Street et de
California Street, on assiste au retournement des voitures, qui sont
manœuvrées à la main sur une plaque tournante puis poussées sur
quelques mètres par la force humaine jusqu’à la station. Pour lever
le reste du mystère, il ne reste plus qu’à visiter le musée du Cable Car.
Ouvert gratuitement sept jours sur sept de 10 h à 17 h, l’endroit est
beaucoup plus qu’un conservatoire. Si l’on y découvre l’histoire
de ce mode de transport unique au monde, né au
XIX
siècle, rescapé
du tremblement de terre de 1906 et maintenu vivant grâce à ses
habitants, qui n’ont pas voulu le sacrifier sur l’autel de la modernité,
on entre aussi dans la salle des machines qui actionnent le câble. On y
voit tourner les quatre grandes roues correspondant aux quatre lignes
desservies. Grâce à des schémas, on y découvre le principe astucieux
du système. Sous la chaussée tourne constamment un cable auquel
s’accrochent grâce à un système de pinces chacune des 40 voitures
du réseau pour avancer. Lorsque le conducteur desserre son levier,
il lâche le câble et la voiture s’arrête. S’ajoutent au dispositif des freins
puissants étant donné la pente des rues.
C. C.
La salle des machines du «cable car».
Une voiture du «cable car» manœuvrée à la main sur une plaque tournante.
Ci-contre:
à Emeryville, termi-
nus du «California-
Zephyr», les voya-
geurs prennent
le car qui les emmè-
nera jusqu’à San
Francisco
(mars 2009).
Page suivante:
la place de l’Union
Square, au cœur de
San Francisco
(mars 2009).
MAI2009
RAIL PASSION N°139
67
en altitude, serpente à travers les rochers, pour retrouver à
nouveau la neige et les stations de ski, de la Sierra Nevada.
C’est une longue balade dans les champs de neige, à une al-
titude où, dans les Alpes françaises, les trains ont depuis
longtemps cédé la place à la route.
Le 19 mars, 2 p.m., la longue descente vers
la Californie
Bientôt, le train amorce une descente
qui ne s’interrompra
qu’à Emeryville, la gare d’Oakland, terminus du train. Le
California-Zephyr
a rattrapé son retard. Sa sirène s’est tue.
Je prends enfin une photo de la locomotive au repos après
sa longue course. Un bus prend le relais jusqu’à San Fran-
cisco. Nous avons atteint la côte Ouest, rejoint le Pacifique,
où le printemps fait déjà éclore les fleurs.

Des guides

Californie. Encyclopédie du voyage.
340 pages. Gallimard
2008. 27

Californie. Guides Voir.
660 pages. Hachette. 24,50

Californie. Le Guide du routard.
Hachette 2009. 14,90

San Francisco. Cartoville. Plans des quartiers de San
Francisco.
Gallimard. 8,40

Top 10. San Francisco.
160 pages. Hachette.

Chicago. Cartoville.
Gallimard. 8,40

États-Unis côte Est.Le Guide du routard.
Avec 50 pages et
des plans sur Chicago. Hachette 2008. 14,90
Informations pratiques
Il faut compter un minimum de huit jours pour ce voyage, même si le parcours
en train ne dure que deux jours et demi. Les deux escales à Chicago
et San Francisco vous permettront à la fois de récupérer et de visiter deux villes
passionnantes. Vous pouvez prendre vous-même depuis la France vos billets
de trains pour les États-Unis. Il suffit pour cela de vous adresser à Interface
Tourism,
qui représente Amtrak à Paris
(tél.: 01 53 25 03 56ou
www.interfacetourism.com).
Vous pouvez aussi les acheter directement par
Internet sur le site d’Amtrak
et payer par Carte bleue
(www.amtrak.com).
Dans ce
cas sachez que la tractation ne se fait qu’en anglais. Et, surtout, lorsque vous
aurez retenu vos places dans le
California-Zephyr
, tout ne sera pas résolu pour
autant. Il vous faut, en effet, préparer l’ensemble du voyage, qui comporte aussi
les billets d’avion et la réservation de l’hébergement à Chicago et à San Francisco.
Si vous ne connaissez pas très bien les États-Unis, l’organisation de l’ensemble
peut être complexe. Mieux vaut, dans ce cas, vous adresser à un voyagiste.
Certains peuvent bâtir sur mesure votre programme. C’est le cas de Visiteurs
(tél.: 01 56 02 02 00 ou www.visiteurs.com),
un tour-operateur français qui a décidé
de promouvoir les trains de légende américains. Un exemple de prix: l’aller-
retour en avion, deux nuits d’hôtel à Chicago avec petits déjeuners, le voyage en
train de Chicago à San Francisco en
bedroom
et pension complète, deux nuits
d’hôtel avec petits déjeuners à San Francisco: l’aventure revient à 1555euros par
personne. À cela, il faut ajouter les frais de séjour dans les deux villes, les repas,
les transports, les entrées dans les musées.
C. C.
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
68
Événement
TEXTE DE GUY LANDGRAF. PHOTOS DE PHILIPPE HÉRISSÉ
Heris (OO, HO)
hez ce fabricant danois, le matériel roulant est, pour une part, inspiré
par les chemins de fer nationaux. Mais, la sous-traitance étant la princi-
pale activité de la marque, on n’est pas surpris de trouver sur le stand
des locomotives des chemins de fer britanniques, les principaux clients
se trouvant au Royaume-Uni. C’est pourquoi la taille des modèles
concernés est le OO (double zéro). Cette année, pas de réelles nouveau-
tés à signaler, seulement des variantes de modèles existants, bien repro-
duits au demeurant.
Heris (HO)
a marque allemande offre, cette année, un catalogue qui commence à
prendre du volume. C’est que l’on y trouve pas mal de matériels diffé-
rents, produits parfois en petites séries mais employés dans des roule-
ments spéciaux qui font tout leur attrait aux yeux des amateurs. Ces pe-
tites séries sont généralement bien traitées à l’échelle: par exemple, les
voitures à deux niveaux de l’Allemagne d’après guerre, ou encore les
fourgons-chaudières, dont plusieurs déclinaisons peuvent être propo-
sées. Les nouveautés de l’année sont à rechercher dans les séries de ma-
tériel voyageurs unifié allemand des années 50, dans les voitures-lits de
la CIWL, dont le type Y, en particulier, constitue, en quelque sorte, la fin
de série des belles voitures métalliques traditionnelles d’entre les deux
guerres. Et puis, on s’attarde à comparer les mérites respectifs de ce ma-
tériel avec les véhicules neufs produits et mis en service depuis deux ou
trois dizaines d’années et qui se marient plus harmonieusement avec les
matériels des réseaux nationaux tout en offrant des places plus confor-
tables mais moins spacieuses. Le matériel à marchandises est aussi pré-
sent dans ce parc: wagons à bière aux inscriptions fines et bien appli-
quées, wagons spéciaux parfois inattendus (transport de verre à vitre),
ou bien wagons assez banals mais bien reproduits (couverts à larges
portes,etc.). Les amateurs de notre pays peuvent même trouver des voi-
tures anciennes modernisées: les «trois pattes» du PLM, ainsi que les
voitures USI d’origine ou versées au parc belge et repeintes en consé-
quence, fourgons porte-autos à bogies,etc. À souligner ici qu’une gam-
me Junior Line est créée, permettant d’offrir des prix intéressants pour
des matériels aussi bien traités que ceux du haut de la gamme. Par
exemple, un assortiment de trois fourgons porte-autos du type DEV 66
entre dans ce cadre.
Herpa (HO)
es petites autos et les camions de cette marque spécialisée sont bien
connus et appréciés, et pourtant l’annonce a été faite durant la Foire que
l’entreprise était, à son tour touchée, par les problèmes de financement
inhérents à la crise économique actuelle! Pourtant, les catalogues distri-
bués sur le grand stand de la firme montrent encore que l’inspiration est
toujours de mise ici. Et, cette année, la présentation des nouveautés s’est
réalisée par étapes, les catalogues de six à 10 ou 12 pages sortant envi-
ron tous les deux mois avec un programme infiniment varié, tant pour
les automobiles que pour les camions. Et les livrées de ces derniers peu-
vent laisser rêveur en raison de la qualité des éléments visuels choisis!
Et, comme toujours, les marques des véhicules sont très variées, mais
qu’en restera-t-il après le passage de la fameuse «crise»?
«Wait and
see»,
peut-on dire, mais, certainement, est-il préférable de renverser
l’adage en le formulant de façon plus optimiste: «Attelons-nous à l’ou-
vrage…»
Hobbytrade (HO)
a marque est danoise, mais les engins moteurs présentés sont d’origine
allemande: locomotives diesels DE 1024 de Mak, DE 2700 et ME 26 de
Siemens,
sa filiale de location Dispolok. Les matériels remorqués
sont, d’une part les voitures à deux niveaux allemandes affectées à
Hambourg, Berlin, à la ligne de la Forêt-Noire, à la banlieue de Nurem-
berg, et celles de la compagnie Metronom. Ajoutons que les composants
électroniques utilisés (décodeurs) sont de la firme ESU. Et deux wagons
figurent enfin parmi les modèles proposés: un wagon-poche pour trans-
port de semi-remorques et des wagons plats surbaissés et articulés pour
l’acheminement des tracteurs routiers accompagnant notamment les
semi-remorques.
La 60
Foire du jouet
de Nuremberg
partie)
Après avoir évoqué, le mois dernier, les fabri-
cants «en haut de la liste», mais aussi les mal-
heurs de Märklin et de ses marques satellites,
nous terminons, ici, notre tour d’horizon annuel
des nouveautés présentées ou annoncées lors
de cette grande manifestation.
Cette «Big Boy» sud-coréenne fait l’admiration des amateurs.
Heljan (OO): diesel Class 47, à l’allure typiquement «british».
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
69
Hornby (OO)
N
e rompant pas avec la tradition, la firme anglaise Hornby présente un
fort catalogue de pas moins de 228 pages consacrées essentiellement
aux éléments de la gamme typiquement britannique en OO (double
zéro), mais traitant aussi du O, où l’on trouve une Pacific de la Class 60,
une 230 Patriot, une 030 T de la Class J 39, également une 130 du Sou-
thern et une 230
Royal-Scot.
Et en plus, cette année, apparaissent deux
modèles de locomotives
saddle tank,
des 020 T baptisées
Wenman
Jo-
seph,
soit les deux prénoms du fondateur de la marque, W. J. Bassett-
Lowke. Pour accompagner ces beaux modèles issus de la tradition, on
trouve aussi quatre sortes de wagons, eux aussi très traditionnels quant
aux formes et dimensions. Et puis, on retrouve les modèles en OO fonc-
tionnant réellement à la vapeur, suivis des boîtes de train complètes
dont certaines ont des noms extrêmement connus (
Flying-Scotsman, The
Royal-Scot,
Eurostar,etc.). Il y a aussi des coffrets dont les éléments sont
équipés du système numérique
(digital)
développé par Hornby. Le son
numérique est aussi développé par la marque, qui rassemble en quelques
pages de catalogue les différentes locomotives équipées de cette sonori-
sation. Et de nouveau on trouve des trains entiers, dont certains se dis-
tinguent avec une livrée très seyante (la rame Pendolino Virgin, par
exemple). Et, pour la première fois, on voit apparaître la rame Class 395
Hitachi, qui partagera la ligne à grande vitesse britannique avec les
rames Eurostar de Paris et de Bruxelles. On note, par ailleurs, un certain
nombre de compositions classiques et quelques autres aux couleurs des
nouvelles compagnies ayant investi le réseau anglais. De plus, cette an-
née, on découvre trois nouvelles machines 230 de la série des Castle,
ainsi que des 220 Class T 9 Greyhound, d’autres 220 de la Class School.
Des voitures à voyageurs complémentaires à celles déjà sorties sont pro-
posées, notamment des Pullman (dont une voiture panoramique d’extré-
mité du train
Devon-Belle
). Des voitures modernes MK3, des voitures
peintes aux couleurs de Virgin et quelques autres adoptant des livrées
modernes sont encore à découvrir dans ce catalogue, qui, par ailleurs,
renferme des wagons modernes se prêtant bien aux changements de
couleurs.
Jouef (HO)
C
omme annoncé en début d’article à propos d’Arnold, un catalogue spé-
cifique consacré au matériel repris sous la marque Jouef indique tous les
modèles désormais regroupés sous la marque de notre enfance. Illustré
du nez du TGV POS détenteur du record du monde de vitesse sur rail à
574,8km/h, le catalogue permet à l’amateur de posséder en un seul do-
cument la totalité des renseignements correspondant aux modèles fran-
Les premières pages de ce document sont consacrées aux applications
numériques réalisées à partir du système électronique Hornby. Les textes
en sont rédigés en quatre langues: français, italien, allemand et anglais.
Les pages suivantes sont consacrées à la présentation des modèles com-
posant la gamme Junior Line, une gamme paraissant, au premier abord,
quelque peu moins bien traitée que les suivantes, mais qui ne manque
cependant pas d’attraits, avec notamment un choix de modèles intéres-
sants et des livrées bien appliquées. Parmi les nouveautés annoncées, on
enregistre la 522310 en livrée «en voyage…», la 22298 en livrée fret, la
22211 en livrée «béton» et la 22387 en livrée multiservice. Les 9200
connaîtront, elles aussi, les mêmes livrées. Les wagons seront représen-
tatifs des anciennes gammes Jouef et Lima.
Parmi les locomotives à vapeur retenues pour l’instant, on conserve la
141 P, mais, surtout, se profile à l’horizon une série de 141 R que l’on
nous promet très différentes de celles que nous avons eues. Il y aura la
141 R 840 avec grand tender à fioul; la 1187 en livrée «musée de Mul-
house»; la 1173 également à chauffe au fioul. Cette année sera donc
Autorails autrichiens de différentes livrées sur le stand Hornby.
Toujours chez Hornby, la rame TGV V 150 du record du monde de vitesse sur rail.
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
70
Événement
SPÉCIAL NUREMBERG (2
PARTIE)
celle des 141 R fioul, avec roues Boxpok sur l’essieu «moteur» (R 840);
roues Boxpok sur tous les essieux moteurs (R 1187 et 1173). À noter que
trois versions sont prévues pour ces modèles: la version analogique
(classique), une version sonorisée et une version fonctionnant sur cou-
rant alternatif.
Les diesels accueilleront dans leurs rangs la 72040 en livrée multiservice.
Les autorails recevront l’ATER X 73712 (Rhône-Alpes), l’X 73582 (Lan-
guedoc, rouge et gris), l’X 73580 (Bourgogne, livrée dite «vanille-frai-
se»).
Les machines électriques vont s’enrichir de «grands ancêtres» avec les
2D2 5500 («nez de cochon», dont la 5516 du Musée, et autres «femmes
enceintes»). Les «danseuses» (8500, 17000 et 25500) seront présentes.
La Sybic 26048 en livrée multiservice, la 26008 «en voyage…» et une CC
7100 en version d’origine sont prévues. Une nouvelle rame du TGV postal
est aussi attendue (dans la dernière livrée appliquée).
Dans le matériel remorqué voyageurs, on retiendra des voitures de la
CIWL (génération d’avant-guerre et génération des années 70). Pour les
marchandises, les trémies à céréales sortiront encore en deux versions
(parois planes et arrondies).
Des personnages avec des animaux à l’échelle 1/87 sont annoncés. Un
certain nombre d’accessoires de toutes sortes seront approvisionnés.
Quant aux éléments de décors, on retrouve les maquettes bien fran-
çaises de chez MKD, ainsi que des constructions typées Allemagne.
Kato (N)
a marque japonaise propose cette année une nouvelle rame Thalys
avec un
design
renouvelé. Cette rame est commercialisée avec tout un
assortiment de rails sur socle imitant le ballast, ainsi que le transforma-
teur nécessaire. La rame Thalys de base est livrée avec deux motrices
(une vraie et une fausse) et deux remorques d’extrémités. La qualité de
la décoration est remarquable. Pour obtenir une rame réaliste, il faut se
procurer un second assortiment de matériel composé de six véhicules. Le
fonctionnement de cette rame est excellent.
Par ailleurs, avec son importateur en Allemagne, Kato propose quatre lo-
comotives électriques «universelles»: une BR 189 Railion, une ES 64 F
4, une E 474 CFF Cargo (couleurs dominantes: bleu et rouge), et une ES
64 F 4 CFF Cargo (couleurs dominantes: jaune et bleu).
De plus, avec l’apparition de nombreux engins de traction nouveaux et
dits «universels», on trouve à présent ces engins sous différentes li-
vrées: la Taurus rouge des ÖBB; la même sous les couleurs exception-
nelles correspondant à son record de vitesse mondial; une Taurus tou-
jours avec des couleurs multiples sur les faces latérales; enfin, une autre
Taurus à dominante rose… Mais l’ouverture des réseaux aux «nouveaux
entrants» constitue une opportunité pour étendre un parc traction sous
de nouvelles couleurs et de nouvelles unités de traction. Ainsi, on retrou-
ve des CC diesels Class 66 décorées en rose pour l’une, marquée en outre
«Transpetrol», et en gris et vert clair pour une machine ACTS.
Kibri (HO): présentation d’un imposante grue spéciale dans une carrière.
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
71
Ajoutons qu’une Pacific badoise est présentée en deux décorations: noir
et rouge de la DB et gris clair (couleur appliquée pour les photos). Ce
beau modèle en N est réalisé en priorité pour le marché allemand.
Kibri (HO, N, Z)
L
es éléments de décor présentés cette année en HO portent sur deux
gares de style germanique et de tailles différentes, ainsi que des bâti-
ments ferroviaires complémentaires (remise moderne et station-service
diesel pour dépôt). On remarque, en outre, un phare de la Baltique asso-
cié à une flottille de bateaux de même origine. Des véhicules routiers va-
riés sont aussi présentés, notamment des utilitaires divers tels que ca-
mions de l’Équipement avec socs chasse-neige, grues routières, poids
lourds d’entreprises de travaux routiers,etc. En N, église de village, mai-
sons individuelles et bâtiment collectif sont à l’affiche, tandis qu’en Z on
retrouve l’église de village au milieu de petits chalets assortis et des im-
meubles collectifs caractéristiques de nos villes.
Lematec (I, O, Om, HO, HOm, N)
L
e catalogue de la marque est bien garni, en particulier de modèles
français, et ce à toutes les échelles. On signalera notamment les modèles
suivants qui, même s’ils donnent l’impression de faire double emploi
avec des pièces vues dans d’autres gammes, ne s’en démarquent pas
moins par les matières premières employées (ici, le laiton prédominant)
et par les détails rapportés pour des modèles de qualité tout à fait re-
marquables. Nous citerons certains de ces modèles: la rame TEE Breda
italienne ou la 141 R charbon, en N; les voitures du MOB suisse et la
Mallet 030 + 030 T du Vivarais, en HOm; la CC 6500, la 141 R, l’autorail
X 2400, les voitures-restaurants de la CIWL, la 242 TA (ex-PLM), en HO;
la CC 6500, la 141 R, l’X 2400 et la voiture-restaurant CIWL en O; les
voitures Ocem à faces lisses, la 241 A de l’Est, en I,etc.
Et sont encore à venir, la rame suisse TEE II du
Cisalpin
en HO et I (pré-
vue seulement en 2011), les «cousines Jacquemin» BB 9200, 16000 et
25200 en O et HO, les voitures DEV assorties,etc.
Liliput (HO, HOe, G)
L
a marque du groupe Bachmann propose d’entrée de jeu des machines-
tenders imposantes de la série 84, mais aussi une curieuse 121 tender
BR 71 pour trains légers. La BB E 10 001, prototype des futures 010 de
vitesse, ainsi que les automotrices électriques ET 11 rappellent les maté-
riels d’avant-guerre, tandis que les automotrices Flirt représentent la
modernité dernier cri. La rame du Saint-Gothard (Milan – Berlin) peut
être composée à l’aide des voitures et fourgon spécialement proposés à
cet effet. De même, les voitures de la fin des années 20 à la DRG sont
prévues pour composer des trains typiques de leur époque. Quant au
matériel à marchandises, on en trouve une grande diversité, moderne et
ancien, permettant à chacun de réaliser des trains à sa manière, à sa
Kato (N): évocation d’un train fameux, le «Southern-Pacific»…
… Avec des matériels illustrant diverses époques de sa carrière.
Lematec (O): la 141 R 205 sera un beau modèle.
Lematec (O): BB 62400 SNCF, après avoir été néerlandaise.
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
72
Événement
SPÉCIAL NUREMBERG (2
PARTIE)
mesure. Et la marque reproduit aussi des matériels à voie étroite, de type
tant européen qu’américain: de quoi choisir en connaissance de cause
les compositions possibles.
Lima (HO)
omme pour le catalogue Jouef, celui de Lima commence par décrire le
système de contrôle numérique
(digital)
des trains miniatures mis au
point par Hornby. Ensuite, distinction fondamentale, ce sont des trains
entiers avec locomotive, voitures ou wagons, circuits de rails avec trans-
formateur qui sont proposés. Et l’on trouve des engins moteurs et des
voitures et wagons italiens. Puis de nouveau des engins moteurs divers
(vapeur australienne, diesel de même origine, engins diesels allemands
d’avant-guerre), qui sont passés en revue, pour finir avec du matériel re-
morqué australien moderne (train moderne
The Ghan,
voitures austra-
liennes anciennes et de nouveau voitures modernes de l’
Indian-Pacific
australien). Des wagons européens modernes viennent ensuite et trois
types de wagons australiens ferment la marche. Et, comme pour le cata-
logue Jouef, des personnages, des flocages, des arbres, des bâtiments
(ceux-ci réservés aux marchés allemand et italien) sont présentés en fin
de catalogue.
LS Models (HO)
es amateurs français seront sans doute satisfaits de trouver ici des BB
15000 de la première sous-série (deux vertes: 15002 et 4; et deux gris,
rouge et orange: 15009 et 15015). La BB 7003, des BB 9400/9600 sont
aussi annoncées. Du matériel ancien est aussi prévu: petit plat et cou-
vert Ocem à deux essieux, wagon UFR avec remorque citerne spéciale.
Des voitures unifiées allemandes, des voitures suisses et autrichiennes,
un fourgon néerlandais, un couvert NS et une nouvelle machine 18 bel-
ge figurent encore dans les pages éditées en plus du catalogue de base.
Une automotrice
Flèche-Rouge
suisse et des wagons de marchandises
sont enfin présentés comme «en projet».
Makette (HO)
es concepteurs de cette marque ne restent pas les deux pieds dans la
même chaussure! En effet, après le fourgon unifié de la SNCF et les wa-
gons à coke MK de la SGW, on nous annonce: des trémies à céréales à
deux essieux, plusieurs sortes de trémies à bogies, ainsi que des locomo-
teurs anciens (Y 51100 et V45).
Mehano (HO, TT, N)
idèle à ses habitudes, la marque slovène met à son catalogue, cette
année, des engins moteurs totalement inédits par ailleurs. En HO, les
diesels General Motors Class 66 font partie de ces «nouveautés», qui ne
sont plus, en fait, que des redécorations, telle la machine ACTS mention-
née au catalogue 2009. Dans ce même document, on trouve la machine
CC diesel Alstom fabriquée en Espagne et enregistrée à la Renfe sous le
numéro de série 333.3. Deux livrées sont proposées: celle de «Grandes
Lineas» et celle plus récente de «Renfe Mercancias». Parmi les engins
moteurs nouveaux, nous n’aurions garde d’oublier la machine diesel
française 475000 d’Alstom, la dernière incorporée au parc de la SNCF.
Un wagon-pupitre dernier modèle est aussi présenté sous les couleurs de
la DB. Les TGV français figurent en bonne place dans les pages du cata-
logue, dont le dernier-né POS, bien entendu.
MiNis (N)
ette nouvelle marque allemande propose des camions et des autocars
en N. Ces véhicules routiers représentent des unités remontant à
l’époque III, toutes d’origine germanique: Mercedes Benz, Opel, Büssing
et Krupp. De nombreuses variantes de livrées sont proposées.
MKD (HO)
a collection de maquettes de décor typiquement français, par ailleurs
présente dans le catalogue Jouef, reparaît avec même des constructions
signalées comme nouveautés mais qui correspondent en fait à des mo-
LS Models (HO): au milieu des modèles exposés, un AGC encore inachevé.
Liliput (HO): la 140 C 314 en robe d’apparat!
Mehano (HO): belle brochette d’automotrices et d’autorails contemporains.
COULEURS VICINALES
Les photographies inédites présen-
tées dans cet ouvrage tout en cou-
leurs sont les témoins exception-
nels d’une Belgique ferroviaire
révolue. Le livre traite des réseaux
d’Anvers, Bruxelles, Charleroi,
Mons-Borinage, Courtrai, Gand,
Liège, de la
ligne de la
Côte et de
quelques
lignes des Ar-
dennes entre
1958 et 1980.
Les modes de
traction, à va-
peur, diesel et électrique, y sont
évoqués. En fin d’ouvrage, une im-
portante liste du matériel vicinal
précède la présentation des
réseaux toujours en service
et des lignes touristiques.
Format: 240 x 310mm. 10 photos
sépia et 280 photos couleurs, la
plupart inédites, complétées par
une carte de la Belgique, huit
cartes des réseaux décrits et une
aquarelle.
Réf: 120 989
49
LA RÉSISTANCE
ET LE RAIL
Tant pour l’occupant que pour la
Résistance et les Alliés, le rail est
un enjeu essentiel au cours des an-
nées 1940-1944. Point de passage
obligé entre le Nord et le Sud fran-
çais, entre les
deux zones, oc-
cupée et libre,
le Limousin
possédait
réseau ferro-
viaire d’impor-
tance straté-
gique majeure
en temps de guerre. Ce livre en fait
l’histoire, celle de la lutte clandes-
tine menée par les cheminots au
sein de leur propre entreprise,
comme celle des actions de sabo-
tage menées sur le réseau par la
Résistance locale. Aux récits re-
cueillis dans le passé viennent
s’ajouter d’importants témoignages
inédits livrés par d’anciens em-
ployés de la SNCF de Limoges.
Format: 192 x 256mm. 80 pages
illustrées.
Réf.: 121003
20
LE TEMPS DES TRAINS
Le Temps des trains entre Saône
et Loire évoque un véritable patri-
moine commun couvrant 140 an-
nées d’histoire locale, entamées
par l’ouverture de la ligne entre
Mâcon et Pa-
ray-le-Monial.
Dans les pre-
mières années
XX
siècle,
c’est au tour
des tacots d’en-
trer en scène. La Grande Guerre
leur porte un coup terrible.
Cependant, même les autres lignes
secondaires du PLM, malgré tout
plus importantes, commencent
également à décliner. Elles vont
disparaître en 50 ans.
Format: 240 x 292mm.
144 pages.
Réf.: 121 001
33
La
BOUTIQUE
La
BOUTIQUE
La Vie du Rail – 11, rue de Milan, 75009 Paris – Tél.: 0149701257 – Fax: 0149700177
LIVRES
MODÉLISME
Utilisez le bon
de commande
PAGE 42
COFFRET 2 VOITURES CORAIL
(Roco)
cl./1
cl.
cl./fourgon
Longueur: 608mm. Échelle 1/87 (H
O).
Réf.: 230284
DE CERBÈRE
À NARBONNE AVEC
LA CC 6570
Un nouveau film dans la
collection Locovision
(n° 21)
de Jacques
Chaussard
Ce film a été
tourné au prin-
temps 2008 à
l’occasion d’une
circulation spé-
ciale. Rappelons
que cette splen-
dide CC 6570 a
été confiée par
la SNCF à l’association APCC 6570.
Durée: 65 min.
Réf.: 328539
30
DE MARSEILLE À PARIS
Ce film nous fait voyager au poste
de conduite de la motrice TGV Du-
plex 29104 sur la principale ligne
à grande vitesse française qui relie
les plus grandes
villes du pays,
Marseille, Lyon et
sa capitale, Paris.
En exactement
3heures,
à la vitesse
moyenne de
250km/h, nous
parcourons les 750km de l’artère
majeure du réseau à grande
vitesse, mise en service en trois
tronçons successifs: Sud-Est dès
1981, Rhône-Alpes en 1992-1994
et Méditerranée en 2001.
Durée : 107 min.
Disponible à partir du 20 avril.
Réf: 328546
25
141 TB 407 L
OCO!
LOCO!
La 141 TB 407, authentique loco-
motive à vapeur de 1913, prend la
parole dans ce document émouvant
et décrit un lien étonnant. Des
images d’époque conjuguées au
présent, une
atmosphère
parfois irréelle
tant elle peut
être saisis-
sante, mais
aussi une ap-
proche parfois
pleine d’hu-
mour et de tendresse des membres
de l’UAICF qui, pendant des mois,
se sont plongés dans la magie
du dépôt de Longueville.
Durée: 55 min.
Réf: 328 545
25
DVD
Retrouvez notre catalogue en ligne et commandez sur
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LOCO VOSSLOH 61000 SNCF FRET
(Mehano)
Longueur: 170mm. Échelle: 1/87 (H
Réf.: 230 235 Numérotation: 461021
Réf.: 230 236 Numérotation: 461022
Réf.: 230 237 Numérotation: 461023
Rail Passion
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EOLE A 10ANS. En cabine de conduite d�un MI 2N
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En cabine de conduite
d’un MI 2N
En 2009, Eole fête son 10
anniversaire. La
ligne E du RER dessert 21 gares de l’Est pari-
sien, réparties tout au long de 56km de
lignes. Elle mobilise un parc entièrement dé-
dié, à savoir les 53 éléments automoteurs
électriques à deux niveaux MI 2N de la SNCF.
En semaine, Eole transporte 310000 voya-
geurs par jour – les samedis et les dimanches,
respectivement 190000et 105000. Sa ré-
gularité a atteint 93,5% sur les 10 premiers
mois de l’année 2008. Par ailleurs, Eole est la
seule ligne Transilien certifiée «NF Service».
Une certification renouvelée sans interruption
depuis 2004! Elle peut aujourd’hui s’enor-
gueillir du taux de satisfaction le plus élevé
parmi les lignes Transilien…
Dans ce DVD, vous allez découvrir ce que
voient les conducteurs d’Eole, et comment ils
vivent au quotidien cet univers si particulier.
À la faveur de parcours en cabine entre
Haussmann-Saint-Lazare et Chelles, vous
comprendrez davantage leurs efforts de
chaque instant pour maintenir ce haut niveau
de qualité…
Ph.H.
Vidéo
© N.Giambi
Conception et réalisation
: Philippe Hérissé,
Pascal Riffaud et Nello Giambi
Ce film est exclusivement destiné à usage privé. Toute
autre utilisation, notamment reproduction, prêt, échan-
ge, diffusion en public, télédiffusion, sans autorisation,
est strictement interdite sous peine de poursuites judi-
ciaires.
EOLE A 10ANS. En cabine de conduite d’un MI 2N
N. Giambi
EOLE A 10ANS
EOLE A 10ANS
En cabine de conduite
d’un MI 2N
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
75
dèles disparus mais réincorporés au catalogue: poste d’aiguillage an-
cien, lampisterie, sablerie-huilerie, gares dont le nom a changé (Beau-
lieu, ex-Lusigny, et Villiers, ex-Villeneuve). Des modèles qui n’ont rien
perdu de leur attrait.
MTH (0)
V
oilà une marque américaine qui propose, entre autres modèles, une
Pacific Chapelon dans les trois décorations sous lesquelles on a eu l’ha-
bitude de connaître ces locomotives prestigieuses: chocolat à filets
jaunes, noire à filets jaunes, et verte à filets jaunes. Ces machines sont
bien rendues et ont
a priori
tout pour plaire aux amateurs.
Piko (G, HO, TT)
L
e catalogue des nouveautés 2009 de la gamme Classic rassemble de
nombreux modèles HO plus ou moins connus et le plus souvent revêtus
d’une nouvelle livrée. On y remarque surtout les modèles de type fran-
çais déjà commercialisés dans notre pays par l’importateur SAI. C’est
ainsi que l’on trouve la BB 663695 en livrée Arzens et la 466115 en livrée
fret, ainsi que les voitures Corail à compartiments (VU). Un coffret de dé-
but, composé de modèles du catalogue HO, est proposé avec une BB
63000 verte en tête, le couvert Ocem 29, bien connu, le tombereau stan-
dard SNCF et deux citernes à essieux. Ajoutons que les amateurs de lo-
comotives actuelles aux livrées correspondant aux «nouveaux entrants»
de la libéralisation européenne trouveront, dans ce catalogue, de quoi
les satisfaire.
En ce qui concerne la gamme Hobby, en HO, on remarque un train de
fret tracté par la BB 67440 en livrée multiservice et composé de quatre
wagons: un couvert Ocem 29, un plat avec conteneur Danzas, un tom-
bereau standard et une citerne à essieux. Un train Corail composé d’une
BB 67400 en livrée traditionnelle bleu diesel et deux voitures Corail VTU
(une de 1
et une de 2
classe) figure également à ce catalogue. Une
66000 et une 67400 en livrée classique, une autre 67400 en livrée Fret,
une voiture VTU de 1
et une VTU de 2
classe figurent enfin isolément à
ce catalogue, de même que de nombreuses machines aux couleurs des
«nouveaux entrants» de l’Europe ferroviaire.
Pour le G, les amateurs français disposeront d’une locomotive diesel
d’origine allemande (BR 215/216/218) aux couleurs de l’entreprise de
travaux ferroviaires TSO.
Signalons aussi le catalogue des modèles en TT, où l’on retrouve nombre
de locomotives aux couleurs variées de l’Europe ferroviaire actuelle.
Et précisons que, comme l’an dernier, un fort catalogue général de 372
pages en français permet de retrouver tous les modèles HO et N dissémi-
nés par ailleurs, dont, bien évidemment, les modèles français exclusifs.
De quoi aiguiser les appétits des amateurs…
MTH (O): trois décorations pour la Pacific Chapelon sur ce stand américain.
Mehano (HO): un parc diesel très varié et d’actualité.
LS Models (HO): locotracteur 6200/6400 à l’état de prototype.
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
76
Événement
SPÉCIAL NUREMBERG (2
PARTIE)
Pola (G)
ntièrement dédiée à la plus grande des échelles en vigueur, la marque
Pola propose, cette année, des maisonnettes de vacances ou de week-
end particulièrement sympathiques, avec des séries de personnages
adaptées pour prendre place (assise…) dans le matériel ferroviaire LGB
ou équivalent.
Preiser (G, I, O, HO, TT, N, Z)
ouveautés à tous les étages (si l’on peut s’exprimer ainsi)! La collec-
tion Preiser s’étoffe, en effet, chaque année de plusieurs séries de per-
sonnages tous plus véridiques les uns que les autres. C’est, bien sûr, le
HO qui l’emporte en nombre d’assortiments. Des assortiments toujours
aussi vrais que nature, avec, en plus, la pointe d’humour qui convient
dans la plupart des cas! Pour ses 60 ans d’existence, la marque alleman-
de n’est vraiment pas en perte de vitesse.
Rietzeautomodelle (HO)
ci, ce sont les véhicules routiers qui occupent toute la place. Des véhi-
cules modernes pour la plupart, exception faite, cette année, pour un
pick-up
Renault NN du début des années 20! Une voiture admirable-
ment restaurée qui occupait d’ailleurs sa place sur le stand, où elle eut
sa part – justifiée – de succès. Les modèles réduits, quant à eux, étaient
surtout des camionnettes d’un peu toutes les marques actuelles, sous les
couleurs de véhicules de secours: pompiers, ambulances, police,etc. De
très nombreux autocars et des camions «maxicodes» complétaient ce
minisalon de l’utilitaire où toutes les marques actuelles paraissaient bien
être représentées.
Rivarossi (HO)
ncore un catalogue attendu, compte tenu de l’évolution des marques
depuis quelques années. Et, comme Jouef, Rivarossi bénéficie d’un cata-
logue de pas moins de 118 pages bien garnies, avec un certain nombre
d’entre elles consacrées au décor (bâtiments, flocages, arbres), à la voie,
mais également aux applications électroniques au travers du système de
commande mis au point par Hornby et qui convient évidemment pour
les trains, quelles qu’en soient la marque et les dimensions. Les modèles
présentés sont souvent de vieilles connaissances, disparues ou réputées
telles, mais qui réapparaissent dans ces pages, avec parfois des amélio-
rations intéressantes. Quant aux nouveautés, elles se répartissent dans
un peu toutes les catégories de matériel: par exemple, un autorail des
chemins de fer de Styrie, en Autriche, ou bien une rame à deux niveaux
néerlandaise, ou encore une automotrice italienne qui signe, en fait, ici,
son retour après quelques saisons où elle avait disparu… Une des cé-
lèbres locomotives à vapeur italiennes à chaudière Franco-Crosti (pou-
vant être sonorisée) est présentée, de même que la 150 BR 58 allemande
(DR) avec des inscriptions correspondant à la période de la guerre froide,
ou dans sa livrée d’origine du réseau de Prusse. L’étonnant tracteur de
manœuvres italien Breuer à la cabine plate (une curiosité!) et les loco-
motives diesels tchèques baptisées «lunettesde soleil», en raison de la
forme des vitres de leurs cabines, retiennent toujours l’attention. Les as-
sortiments de voitures-lits, restaurant, Pullman ou fourgons de la CIWL
se retrouvent toutes dans ce catalogue, alors que les autres catalogues
ne reprennent que la ou les variantes cadrant avec le matériel ayant cir-
culé sur les réseaux représentés. Du matériel américain est aussi présen-
té, ce qui fait penser que chaque catalogue reprend, cette année, les ca-
ractéristiques qu’on y trouvait avant la chute des marques qui les
composent maintenant. La partie du catalogue consacrée au matériel
marchandises montre essentiellement des modèles italiens, allemands,
scandinaves, suisses et américains.
Roco (HO, TT)
hez Roco, on assure la continuité de la production tout en entrouvrant
des portes qui pourraient aboutir à de nouvelles offres. Ainsi, comme
déjà indiqué plus haut, le rapprochement avec Fleischmann pourrait bien
donner lieu à la spécialisation de Roco au HO et de Fleischmann au N.
Mais on parle aussi du TT pour la marque Roco, qui, jusqu’à présent, ne
s’était pas intéressée de très près à cet écartement, alors que ses inten-
tions la poussaient vers ce marché florissant dans les pays de l’Est. En
tout cas, le catalogue des nouveautés 2009 révèle une surprise de taille
pour les amateurs français. En effet, on nous annonce en première place
la sortie de la Pacific Chapelon, en version Nord (chocolat, filets jaunes),
et équipée du son électronique. Le prix annoncé serait de l’ordre de
550 euros. Si la marque autrichienne nous fournit un modèle comme
Piko (G): locomotive diesel d’origine allemande aux couleurs de TSO.
Piko: locomotive Arriva destinée à la traction du train «Alex».
Rietzeautomodelle (HO): une imposante cavalerie de bus articulés.
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
77
nous en avions déjà eu entre les mains, les amateurs ne devraient pas
être déçus. Donc, à suivre!
Une machine diesel 68000 est aussi entre les mains des concepteurs de
la marque. Et l’autorail X 2800 bleu devrait revenir sur le devant de la
scène en recevant les logos TER. Pour ces deux modèles (68000 et X
2800) une version avec son et une autre sans seraient commercialisées.
Les voitures Corail VU (à compartiments) doivent sortir en livrée multi-
service (ou Corail Plus). Deux voitures de type UIC (une AcBc et une
B10c10) devraient voir le jour. Enfin, un plat à essieux et un wagon plat
avec bâchage mécanique devraient être mis sur le marché.
Au début du catalogue des nouveautés, Roco présente des ensembles
complets de wagons, surtout destinés à ceux qui débutent. Parmi ces as-
sortiments citons celui de six wagons (trois types) chargés de matériel
militaire allemand. Et la voie étroite elle-même n’est pas oubliée, puis-
qu’un train de voyageurs et deux ensembles (deux tombereaux et un
couvert, ainsi que deux tombereaux chargés de bois) sont proposés.
D’autres matériels sont regroupés pour constituer des trains caractéris-
tiques des réseaux allemand, autrichien, italien,etc. Et pour permettre à
chacun de se pencher pour accueillir ces petits nouveaux. D’autres ma-
tériels seront encore mis à disposition: le passage à niveau notamment.
Quelques locomotives, tant allemandes qu’autrichiennes ou suisses, re-
vêtent des livrées nouvelles comme l’Europe nous permet d’en découvrir.
À signaler aussi les trois wagons à capots pour le transport à couvert de
rouleaux de tôle: grâce à l’équipement digital, ils pourront faire l’objet
de chargements et de déchargements après que les capots des wagons
auront coulissé. D’autres assortiments intéressent d’autres marchés:
Pays-Bas, Italie, Autriche,etc. On remarque aussi que les «lunettesde
soleil» tchèques ont encore inspiré Roco, l’une d’elles étant prévue pour
les amateurs de la République tchèque.
PMT-Auhagen (HO): bâtiments de style français.
Preiser: la fête au chalet pour une marque qui célèbre ses 60 ans.
Navemo (HO): les tramways zurichois inspirent toujours la marque.
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
78
Événement
SPÉCIAL NUREMBERG (2
PARTIE)
SAI (HO, N)
omme depuis plusieurs années, le français SAI, importateur de Piko,
tient un stand à Nuremberg et représente en même temps les produc-
tions qu’il commercialise sous sa propre marque, donc essentiellement
des éléments de décor, des automobiles miniatures et des éléments de
cirques.
Dans le domaine du train miniature, outre Piko SAI s’intéresse aussi à Vi-
trains Models, dont les premiers modèles de BB 16500 sont en cours de
livraison. De même, les rames de banlieue à deux niveaux vont être com-
mercialisées sous toutes leurs teintes: VB 2N avec anciennes couleurs,
puis avec les nouvelles, VR 2N et voitures TER. Et pour suivre l’actualité
avec Vitrains, une rame inox X 5300 (première sous-série) est d’ores et
déjà en préparation pour 2010.
Parmi les productions plus spécifiquement assurées par SAI, on re-
marque les automobiles au 1/87: Simca 8, Aronde, Rosalie Citroën, DS
21, camion Peugeot DMA et fourgon de pompiers Berliet GLA. Les voi-
tures Peugeot (202, 402, 203, 403, 404, 505) sortiront en de nombreuses
versions. Il en sera de même pour Citroën, dont la Rosalie sera déclinée
en plusieurs variantes de décoration. On aura aussi les DS 19 et 21, et les
ID 19 break, les Vespa 400, les Simca Chambord, les Aronde de 1956 à
1960,etc. N’omettons pas non plus de parler du 1 000 kg Renault, du D
3 A/D 4 A Peugeot, du DMA Peugeot à plateau et de nombreuses autres
reproductions dans un peu toutes les marques de la même époque: Re-
nault Galion, Estafette, Berliet divers, Bernard, Saviem,etc.
Dans la gamme des autobus, on disposera de cars Chausson, Renault TN
4 H, Saviem,etc. L’équipement d’accompagnement des coureurs du Tour
de France sera complété par de nouveaux modèles d’autos et de véhi-
cules suiveurs.
Encore tout un programme bien étoffé!
Tillig (HO, TT)
appelons que la marque Tillig a englobé, il y a quelques années, les
produits des marques Sachsenmodelle, devenue depuis Tillig HO Bahn
(en HO), et de Tillig même en TT, devenue Tillig TT Bahn. Cette marque
commune a permis de clarifier la situation et chaque entité dispose de
son propre catalogue, y compris pour les nouveautés annuelles.
Deux nouvelles grandes citernes à bogies, l’une immatriculée à la DB,
l’autre à l’ex-DR, sont tout à fait intéressantes. Des wagons anciens et
des voitures anciennes et «reconstruites» des deux administrations fer-
roviaires sont annoncés. De même, de belles voitures de grandes lignes
de divers réseaux des pays de l’Est sont proposées: voitures ex-DR du
type «Halberstadt» en plusieurs décorations; voitures-couchettes type
Y de Hongrie (MAV), de Tchécoslovaquie (CSD), de Bulgarie (BDZ) et un
wagon-lits des Chemins de fer russes (RZD) en livrée actuelle. Du maté-
riel à marchandises neuf et ancien est aussi annoncé: tombereaux à bo-
gies (des PKP et des ÖBB), grande citerne à bogies de DHL, petite citerne
restaurée pour le musée, wagons plats dont un chargé d’une caisse en
bois.
En TT, on découvre un diesel Hercules aux couleurs de la société de loua-
ge de Siemens. Et trois locomotives à vapeur sont annoncées: BR 86, BR
50 de la DR et BR 50 de la DB. Du parc diesel, on peut citer: des «tam-
bours de la taïga», une BR 218 DB, une BR 118 DR, une BR 219 DR, et
une BR 293 DB AG. Des engins moteurs de l’Est et de l’Ouest (dont la fa-
meuse CC E0 3), des voitures à voyageurs «à jupes», des «boîtes à ton-
nerre» diverses, des voitures en inox pour services locaux, une 1
Eurofima, du matériel voyageurs complémentaire (dont des voitures-pi-
lotes), des wagons modernes, dont des citernes, des tombereaux, des tré-
mies, des wagons plus anciens,etc. Des modèles en séries limitées seront
aussi produits, avec des livrées différentes et des marquages également
divers.
Preiser: des assortiments toujours aussi réalistes.
Tillig: locomotives et matériel remorqué à l’échelle TT.
MAI 2009
RAIL PASSION N° 139
79
Vitrains Models (HO)
L
a marque Vitrains Models semble devoir son existence à l’un des pre-
miers (et des derniers) patrons de Lima. À présent, la nouvelle marque
qu’il anime, donne l’impression de s’épanouir, ce qui ne manquera pas
d’intéresser les modélistes français en raison des produits figurant dans le
catalogue: rames de banlieue VB 2N et matériel dérivé (V 2N), locomo-
tives BB 16500 actuelles, mais aussi anciennes, quand elles étaient toutes
en livrée verte, automotrices Z 5300 de la première sous-série,etc.
Mais le catalogue 2009 renferme surtout les modèles de rames Flirt réa-
lisées par la firme suisse Stadler. Y figurent aussi des rames récentes de
fabricants italiens, de même que certains autorails et automotrices issus
d’un passé encore pas très lointain.
Des locomotives spécialement conçues pour tirer ou pousser des rames
assorties (elles ne possèdent qu’une seule cabine de conduite) sont éga-
lement présentes. Précisons aussi que des automotrices et des locomo-
tives belges y tiennent leur place, de même que des locomotives espa-
gnoles. Sans oublier de citer toutes les rames de banlieue à deux
niveaux, tant françaises qu’italiennes.
Vollmer (HO, N)
L
es boîtes de construction de la firme parviennent encore à se placer
sur un marché où l’on a l’impression d’avoir tout vu. Cela tend évidem-
ment à prouver que les concepteurs ne manquent pas d’idées! Cette an-
née, on trouve ainsi un monastère de franciscains, une station d’autobus
urbaine, des pavillons, gloriettes, une installation de récupération de dé-
chets métalliques, des gares, dont une est spécialement décorée pour les
150 ans de Märklin! Enfin, un poste d’aiguillage moderne de Rüdesheim,
des baraques et des commerces de station de sports d’hiver figurent aus-
si au catalogue, en HO.
Et il convient de préciser que la gamme de boîtes de construction sera
élargie à des modèles anciens qui avaient connu un certain succès à
l’époque. Il sera ainsi possible de s’équiper avec des modèles particuliè-
rement intéressants.
En N, les amateurs pourront s’équiper avec la station de bus vue en HO,
ainsi qu’avec une chapelle dédiée au souvenir de la nuit de Noël. Ajou-
tons enfin que la marque produit maintenant des automobiles et autres
véhicules routiers qui figurent sur un dépliant particulier.
Ainsi s’achève notre tour d’horizon annuel des nouveautés liées aux
trains miniatures. Souhaitons que les propos alarmistes entendus ici ou
là n’aient pas de fondement, car les amateurs se sentiraient évidemment
floués. Et, surtout, les artisans comme les grandes maisons impliqués
dans le modélisme risqueraient de disparaître, malheureusement, lais-
sant sur le pavé ceux ou celles qui nous ont émerveillés pendant des an-
nées par leur inspiration et la qualité de leur travail… Croisons les doigts
pour qu’un tel scénario ne se produise pas!

Vitrains Models (HO): la BB 16671 en livrée gris béton.
Vitrains Models (HO): les entrailles d’une BB 16500.


Errata
Quelques erreurs, imprécisions ou omis-
sions se sont glissées dans le n° 135 de
Rail Passion

page 10 :
à propos de la « brève » sur
Virgin, un lecteur britannique de Burton
upon Stather, John J. Foreman, nous pré-
cise que les attelages loc Class 57 + rame
Class 390 sur la ligne Crewe – Holyhead
n’ont lieu, depuis le 15 décembre, que le
samedi, Virgin utilisant le reste du temps
des automotrices diesels Class 221 entre
Londres Euston et Holyhead. Toujours sur
cette même page, il nous faut signaler
que la « brève » sur les rames Skoda était
signée de notre collaborateur Camille
Bruneau, auquel nous adressons toutes
nos excuses pour cet oubli;

page20 :
Marc Lévy, un lecteur de Paris
, observe que huit rames TGV A (372 à
379), et non trois comme indiqué, ont été
modifiées pour pouvoir être acheminées
en traction diesel par 72000 entre Nantes
et les Sables avant électrification;

pages25-27 :
une lectrice de Paris 13
Marie-Dominique Mas, nous demande s’il
ne faut pas dire Saint-Aignan-Noyers plu-
tôt que Saint-Aignan-des-Noyers: effec-
tivement, la première appellation est cel-
le en vigueur même si la précédente a eu
cours antérieurement. Par ailleurs, elle
remarque que la photo en haut de la
page30 est prise à Villennes (et non Ville-
neuve) -sur-Seine, comme l’atteste la
pancarte en gare;

page 55 :
plusieurs lecteurs, Jacques
Relange, de Dommartin-lès-Remiremont
(Vosges), Michel Dixier, de Béziers, et
Georges Belliard, de Champtocé-sur-Loi-
re (Maine-et-Loire), nous indiquent un
certain nombre d’erreurs dans la carte de
France des lignes électrifiées:
Nantes – les Sables-d’Olonne n’y appa-
raît pas:
la LGV Nîmes – Montpellier, qui y est
mentionnée, n’existe pas encore;
le tronçon électrifié au sud d’Épinal va
vers Remiremont et non vers Lure;
la ligne Châlons-en-Champagne –
Reims est électrifiée, et non dépourvue
de caténaires, jusqu’à son raccordement
avec la LGV Est;
est également électrifiée, contrairement
à ce qui est présenté sur la carte, la ligne
Nantes – La Roche-sur-Yon – La Rochelle;
les sections Plaisir-Grignon – Dreux et
Plaisir-Grignon – Épône sont en 25kV et
non en 1,5kV.
Par ailleurs, revenant sur le hors-série
consacré aux X 2800, un lecteur de Saint-
Mandrier-sur-Mer (Var), Jean-Paul Bar-
thélemy, s’interroge sur une bifurcation
de Voujeaucourt (ou Voujaucourt, dans
son ancienne graphie PLM) mentionnée
page82 et qui se situerait entre Besançon
et Morteau. Il s’agit, en fait, de la bif de
Morteau.
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
80
Courrier
LA PAROLE AUX LECTEURS
Mais que fait donc ce véhicule?
Jacques Relange, un lecteur mentionné par ailleurs, nous adresse cette photo en nous
demandant ce que venait faire ce véhicule de contrôle des caténaires en gare de Remiremont
le 5 juin 2008, trois ans seulement après la mise en service de l’électrification, et bien avant les
graves incidents de la fin de l’année. Il procédait tout simplement à un contrôle périodique.
Tracté par
la BB 9243, le 14056
Tours – Paris à Mont-
louis-sur-Loire
(23 décembre 2008).
J.-L. Tuleau
RAIL PASSION N° 139
MAI 2009
82
Manifestations

8-10 mai.
Argelès-sur-Mer
(66)/Modélisme rail catalan:
Salon du modélisme (avec
réseau modulaire de plus de
100m), à la salle polyvalente.
Rens.:
0682198395.

9 mai.
Saint-Ghislain
(Belgique)/Patrimoine ferroviaire
touristique (section de modélis-
me): bourse de modélisme ferro-
viaire dans les anciens ateliers
à wagons de la gare.
Rens.:
(00) 3265691216
(après 17 h).

9 mai.
Avignon (84): 64
Bourse
aux jouets, au parc des exposi-
tions (route de Marseille).
Rens.:
0490626965.

16-17 mai.
Dieppe (76)/Littorail
76: Salon du modélisme
au centre sportif Léon-Rogé.
Rens.:
0675743503.

17 mai.
Nîmes (30)/AAATV:
Bourse de printemps (objets
ferroviaires et jouets anciens), au
musée du Chemin de fer, espace
du Cheminot, 97, rue Pierre-
Semard.
Rens.:
0466704045.

17 mai.
Saint-Étienne
(42)/Amis du rail du Forez: train
spécial « balade dans l’Ouest
lyonnais en EAD» Saint-Étienne –
Saint-Étienne
via
Lyon-Vaise,
Lyon-Saint-Paul, Charbonnières-
les-Bains, L’Arbresle, Lozanne,
avec excursion sur le CFT
de la Brévenne.
Rens.:
0477804060.

23-24 mai.
Quissac
(30)/Carrefour du rail: Festirail
en Gard, 6
Festival international
de modélisme ferroviaire
(réseaux de toutes échelles,
bourse d’échanges, stands FFMF
et Afan…).
Rens.:
0683425694.

30 mai-1
juin.
Le Creusot
(71)/Les Chemins de fer du
Creusot: voyage avec la 241 P 17
(Trans-Europe-Vapeur-Express)
Creusot – Genève, puis Genève –
Mulhouse – Full – Mulhouse et
retour au Creusot par la vallée
du Doubs.
Rens. :
0385558003.
rand ami du train, Alex
Rieben est décédé le 16
mars 2009. Alex a été l’un des
tout premiers à se lancer
corps et âme dans la grande
aventure du Blonay – Chamby.
Toujours prompt à défendre
les chemins de fer suisses,
Alex n’a jamais renoncé pour
autant à voyager sur les ré-
seaux étrangers et à s’émer-
veiller de la diversité du mon-
de ferroviaire. Correspondant
à ses heures et photographe
infatigable, Alex était aussi
très apprécié pour ses collec-
tions, son caractère bien
trempé et son sens aigu de la
camaraderie.
S. M.
Hommage
Alex Rieben: un ami du train
nous quitte
Samedi 21 mars 2009, l’autorail X 2419, du Train touristique de la vallée du Loir (TTVL), regagnait
Thoré-la-Rochette après sa remise en état aux ateliers de Saint-Pierre-des-Corps. On le voit ici à
Mettray (Indre-et-Loire) au Km 231 de la ligne Paris – Tours par Vendôme.
Chaque week-end du 1
juin au 15 septembre, cet autorail parcourt les 18 km de la ligne de la vallée
du Loir de Marcilly-en-Beauce à Troo en passant par Montoire.
C. Masse
French Railways –
Locomotives &
Multiples Units
David Haydock
Sous une présentation ramas-
sée, cet ouvrage en anglais,
pour sa quatrième édition, in-
ventorie, au 1
septembre
2008, le parc moteur de la
SNCF, mais aussi ceux du RER
RATP, de VFLI, des
opérateurs de fret pri-
vés, des compagnies
privées d’entretien
des voies et des ré-
seaux à voie étroite
(SNCF et privés). Il ré-
pertorie également
les locomotives ex-SNCF en
utilisation industrielle (notam-
ment sur les EP) et le matériel
ex-SNCF préservé.
Éditions Platform 5.
208 pages au format
21cm x 14,5cm. Envi-
ron 40 planches cou-
leurs.
Prix:
27,30
(franco).
À commander à:
David Hay-
dock, 48, rue du Chemin-Vert,
59500 Douai.
Les rendez-vous
AGENDA
C. Masse
S. Meillasson
LIBRAIRIE

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