À la suite d’une étude de marché, le ministère néerlandais des Transports envisage de rétablir les trains de nuit entre les Pays-Bas et d’autres pays européens. Les NS sont en négociation avec les ÖBB pour que l’AR Nightjet Vienne/Innsbruck – Düsseldorf soit prolongé à Amsterdam. Toutefois, les ÖBB demandent des subventions aux Néerlandais pour équilibrer cette liaison jugée déficitaire. En Suède, le ministère des Transports a également lancé une étude pour le rétablissement de certaines relations internationales de nuit. Le gestionnaire de l’infrastructure Trafikverket rendra au plus tard le 15 janvier 2020 un plan d’action en ce sens. Par ailleurs, les SJ, prévoient de moderniser leur parc de voitures-couchettes. Même chose en Suisse, où, devant le succès rencontré par les trains de nuit, les CFF envisagent d’en exploiter à nouveau directement, mais avec des subventions. Toutefois, cela n’est pas du goût de l’association des opérateurs nouveaux entrants (AllRail), qui réfute le principe de subventionner les trains de nuit en prenant pour exemples RegioJet, Leo Express, FlixTrain et Snälltaget, qui arrivent à exploiter des trains de nuit sans subventions, leurs succès n’étant dus qu’aux services proposés à bord et à la tarification low cost.
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ValiderPar : L. Levert
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Pour moi, l’histoire et la composition des trains de nuit en Europe peuvent servir à une excellente étude du temps. Que ce soit en regardant en arrière [CIWL (Compagnie Internationale Des Wagons-Lits), DSG (Deutsche Schlafwagen Und Speisewagengesellschaft), TEN (Trans Euro Night/Nuit/Nacht/Notte), EN (EuroNight), CNL (CityNightLine), ÖBB (Österreichische Bundesbahnen)-Nighjet], en regarder aujourd’hui [le défi réussi de l’existence et du développement d’ÖBB-Nighjet] ou en se concentrant sur le futur [les plans d’expansion ambitieux d’ÖBB-Nightjet à Bruxelles dès le janvier 2020, et à Amsterdam dès le décembre 2020]. Sans hésiter, on peut saluer l’ÖBB-Nightjet (introduit en décembre 2016 et appliqué le soir du 11 décembre 2016) comme le nouveau et brave pionnier des trains de nuit à travers l’Europe puisque tous leurs convois sont composés de voiture-lits, de voitures-couchettes et de voitures à compartiments. Le seul inconvénient est l’absence d’une voiture-restaurant ou d’une voiture-bistro qui est également présent dans la plupart des trains de nuit nationaux de l’opérateur suédois (SJ) dont il reste le seul rival sérieux de la compagnie autrichienne pour le moment.
Si je me souviens bien, c’est le grand philosophe grec « Épicure » qui a déclaré qu’il était temps d’avoir ses ambitions lorsqu’on est jeune, mais quand on est vieux, il est temps de jeter l’ancre dans un port serein et d’être reconnaissant des grandes bénédictions qu’on a reçues! Je suis tout à fait d’accord avec « Épicure » sur ce point et j’ai un grand respect pour lui. Par contre, je suis pleinement conscient que les trains de nuit (y compris tout le système ferroviaire bien entendu) n’ont pas le droit de vieillir ni d’être périmés! Nous avons besoin de plus d’entreprises que jamais comme l’ÖBB-Nightjet et le SJ sur nos voies ferrées européennes. Rappelons s’il vous plaît que ce n’était pas seulement les sociétés ferroviaires qui avaient été abandonnées les trains de nuit (surtout le service de voiture-lits et restaurant) dans le passé en faveur de « la grande vitesse sur rails! »