La desserte transfrontalière (Nancy) – Metz – Luxembourg est particulièrement prisée par la clientèle mosellane pour se rendre au travail dans le Grand-Duché. Assurée en pointe par quatre fréquences, ramenées à deux le reste du temps, la relation affiche une fréquentation de 12 000 voyageurs dans les périodes les plus chargées, motivant des critiques de la clientèle. Les rames tricaisses TER 2N NG Z 24500 et 2200 du réseau voisin CFL, au nombre de 25 et 22, engagées sur la relation, devaient être renforcées par des rames cédées par d’autres régions, opération en cours de négociation. L’objectif des deux administrations participantes est d’étoffer la desserte. À cet effet, sur le plan des installations, la région de Metz va maximaliser l’alimentation électrique et allonger les quais des gares d’arrêt (Hagondange, Thionville, Hettange-Grande) entre Metz et la frontière. De leur côté, les CFL procèdent actuellement au quadruplement des voies sur la section très chargée de Bettembourg à Luxembourg, opération d’un coût de 171 millions d’euros. Pour le grand avenir, les prévisions à l’horizon 2030 pourraient nécessiter la mise en marche aux heures de pointe de huit TER, d’un TGV Paris – Luxembourg et d’un train de fret. Pour cela seraient nécessaires une troisième voie entre Thionville et Bettembourg, et des aménagements en gare de Thionville.
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ValiderPar : B. Collardey