Sous pression de la région Normandie, et de son président Hervé Morin, qui avait cessé de verser ses subventions à la SNCF en juillet 2020, en raison de nombreux dysfonctionnements conduisant à des retards et suppressions de trains, Jean-Pierre Farandou a promis à son interlocuteur le 22 octobre des actions concrètes à court terme. En plus du renforce- ment des effectifs dans les technicentres de maintenance de Clichy et Sotteville, le PDG de la SNCF a annoncé une mesure plus originale : le renforcement de la flotte de matériel destinée aux relations TER entre Paris et Le Havre avec trois rames TGV Atlantique. Le parc des automotrices à deux niveaux Bombardier Omneo Premium est encore trop faible pour faire face aux besoins. Point de grande vitesse au programme, mais un confort qui devrait être apprécié par les voyageurs normands. Après deux jours de marches à blanc pour la formation des contrôleurs, la rame TGVA 399 a assuré le 4 novembre au matin un premier TER commercial, le 3108 Le Havre – Paris-Saint-Lazare. Un autre train, le 3127, était assuré en sens inverse le soir même. À partir du 5 novembre, deux AR Le Havre – Paris sont programmés du lundi au vendredi : 3106/3109 le matin et 3124/3129 en soirée. Compte tenu de la crise du Covid-19 et du confinement entraînant une réduction de l’offre de transport, l’avenir de ces circulations reste, à l’heure où nous écrivons ces lignes, incertain, alors qu’elles devaient durer sept mois. À noter que déjà, en janvier et février 2020, la SNCF avait engagé des TGV sur des missions TER, cette fois pour des navettes entre Lorraine et Luxembourg, alors que le nombre de Z 24500 équipées ETCS disponibles était trop réduit.
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ValiderPar : R. Viellard