Le plan de transport élaboré en 2015 par l’ex-région Lorraine et mis en place en 2016 a densifié la desserte sur de nombreux axes. Une amélioration rendue possible par des aménagements d’installations mais surtout par un important effort de renouvellement et de renforcement du parc.
Géographiquement, l’ex-région Lorraine couvre cinq départements : Meuse, Meurthe-et- Moselle, Moselle et Vosges. Le réseau ferré exploité par la région SNCF de Metz-Nancy totalise 1 850 km de lignes dont 90 % électrifiées desservant 169 gares, avec quatre points de contacts avec les réseaux étrangers : Longwy et Thionville avec les CFL, Forbach et Sarreguemines avec la DB. Elles s’articulent à la fois sur la radiale Paris – Strasbourg, traversant son territoire d’ouest en est et sur la rocade nord – sud, dite du sillon mosellan, de Nancy à Metz et Thionville, axes de loin les plus fréquentés. Le cadencement des dessertes de l’ex-région, pionnière en France du conventionnement avec le service Métrolor instauré en 1970, n’a été jusqu’ici que partiel et a concerné, en 2007, notamment les deux artères susvisées touchées directement par la mise en service des TGV Est Paris – Metz – Luxembourg et Paris – Nancy – Épinal – Remiremont et Saint-Dié. Après la régionalisation intervenue en 2002, ayant accompagné un renforcement généralisé de l’offre en termes de capacité, permis par un renouvellement spectaculaire du matériel engagé, la fréquentation a augmenté de 60 % jusqu’en 2010, avec un total de 6 500 voyageurs quotidiens. Elle a fléchi légèrement ces deux dernières années en raison du développement du covoiturage et de la baisse de régularité des circulations affectées par les travaux du noeud messin et sur diverses sections de lignes.
Trois lignes à faible trafic ont cessé récemment d’être desservies par fer : Thionville – Apach, Thionville – Bouzonville et Sarreguemines – Bitche (là en raison d’une interception lourde de l’infrastructure) avec remplacement par