Alors que les eaux montent inexorablement et que les vols de métaux se multiplient, l’Entreprise des Transports Publics a décidé de remplacer le chemin de fer, dont les trains à vapeur sont de plus en plus souvent bloqués, par des téléphériques. Après 30 ans aux commandes de la 12.004, alias « La Douce », le mécanicien Léon Van Bel ne veut pas voir disparaître sa machine et ira jusqu’au bout du monde pour la sauver, aidé par Elya, la belle et mystérieuse voleuse de métaux… Voici le point de départ de la nouvelle bande dessinée La Douce, que les éditions Casterman mettront en vente le 18 avril. Une somptueuse histoire en noir et blanc, dont les thèmes et les décors rappellent immanquablement les autres albums dessinés par François Schuiten. Pourtant, La Douce ne s’inscrit pas dans la série des Cités Obscures. Car ce nouvel album a une histoire particulière, liée à la réalisation du futur Musée national des chemins de fer belges dont Schuiten assurera également la scénographie. Un musée dont la star sera la « type 12 » de la SNCB, une locomotive aérodynamique qui assurait en 1939 la relation la plus rapide du monde avec une moyenne frôlant les 130 km/h entre Bruxelles et Ostende. C’est la 12.004, dernière survivante des « type 12 », qui a servi de modèle à La Douce et que l’on pourra retrouver en 3D sur son propre site Internet. Grâce à la réalité augmentée, le lecteur verra même cette locomotive sortir littéralement de sa rotonde sur l’écran de son ordinateur ! Pour le lancement de cette bande dessinée ferroviaire qui fera date, La Vie du Rail s’est rendue à Schaerbeek, à deux pas du futur site du musée ferroviaire belge, pour un entretien avec François Schuiten.
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