6,93 

UGS : RP162 Catégories : ,

Description

RaiL
PASSION

N° 162 AVRIL 2011/
BB 16500 : LES « DANSEUSES » FONT LEUR DERNIER TOUR DE PISTE
/ MI 09 : DE NOUVELLES RAMES 2N SUR LE RER A /
LA 62
FOIRE INTERNATIONALE DU JOUET DE NUREMBERG (1
PARTIE)
/ LE NOUVEAU DÉPART D’ARBEL-FAUVET RAIL
BB 16500
le dernier tour
de piste
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
7
in 2008, les Chemins de fer
corses (CFC) ont prêté en
location un autorail (X 2003) et
une remorque (R 105) aux Che-
mins de fer de Provence (CP). Ces
derniers ont effectué une quasi-
reconstruction, par les ateliers CP
de Lingostière, de ces deux engins,
avec, en premier lieu, l’X 2003,
devenu X 307 au CP, remis en
service le 11 septembre 2009
(48 voyageurs assis). La remorque,
dont les travaux avaient été diffé-
rés, vient d’être achevée début
2011 après six mois de chantier.
Ce véhicule avait été construit par
Garnero en 1977 sur la base du
châssis de l’autorail Billard A 210
D n° 106 des CFC, datant de 1936.
Mise à nue, la caisse a bénéficié
d’une reprise de la tôlerie par
endroits, et les baies d’origine en
bon état ont été remontées. Les
bogies ont été révisés. Entière-
ment modernisée, elle offre à
présent 53 places avec des sièges
individuels Compin refaits, un
éclairage à lampes LED, un chauf-
fage autonome à air pulsé et des
portes d’accès voyageurs dotées
de la fermeture automatique des
portes (FAP). Une nouvelle livrée
est appliquée, celle qui est en
vigueur sur les CP, à base de bleu
et de blanc. Les attelages sont
modifiés, une ligne train a été ins-
tallée, et des feux rouges dotés de
LED ont été montés sur les faces
frontales. Cette remorque, imma-
triculée XR 105, sera accouplée à
l’X 307 pour assurer, en principe,
des missions sur la partie basse de
la ligne, là où la demande en
capacité est forte (101 places).
Par ailleurs, les nouveaux auto-
moteurs bicaisses AMP 800 reçus
l’an dernier devraient être mis en
service commercial au printemps
(fin mars) sur les relations Nice –
Digne. Enfin, la rame Soulé
X351/XR 1351, en réparation
accidentelle, devrait retrouver les
rails de la Provence au cours de
l’été. Cette rame bénéficiera d’une
modernisation et d’une motorisa-
tion accrue, avec un moteur MAN
V 12 de 478,4 kW (650 ch).
D’autre part, du 19 février au
5 mars, la ligne a été fermée entre
Nice et Lingostière afin d’exécuter
les travaux préparatoires à la
régénération de la voie. Ils por-
taient sur l’étanchéité des
ouvrages d’art (pont et les viaducs
encadrant La Madeleine et dans
les tunnels).
B. Vieu
La remorque Garnero
des CP remise à neuf
a première des 24 rames Ci-
tadis Dualis commandées par
la région Rhône-Alpes et desti-
nées à l’Ouest lyonnais a été livrée
le 18février dernier. Deux autres
rames étaient attendues dans la
foulée afin d’entamer les essais de
certification. Ces livraisons s’ins-
crivent dans le contrat-cadre
passé avec la SNCF et portant sur
200 rames. Pour sa part, la région
Pays de la Loire a déjà acquis deux
tranches (sept et huit) de Dualis.
S. Meillasson
Les premiers Dualis
rhônalpins livrés
e chantier du prolongement
vers Saint-Ouen de la ligne
14 du métro va bientôt commen-
cer. Cette extension, qui vise à
réduire la saturation de la ligne
13, s’accompagne de travaux
divers destinés notamment à aug-
menter la capacité du métro
automatique. Parmi les mesures
annoncées, un nouvel accès au
milieu du quai de la station
Gare-de-Lyon devrait faciliter les
échanges avec les autres lignes
en correspondance. Ce pôle
d’échanges, qui voit passer
500000 voyageurs par jour,
25000 aux heures de pointe,
autorise la correspondance entre
les lignes SNCF, deux lignes de
métro et de RER et près d’une
dizaine de lignes d’autobus.
Les travaux vont ainsi permettre
de faire face à l’augmentation de
capacité de la ligne 14, sur laquelle
quatre rames supplémentaires
seront injectées à compter de 2014.
À l’occasion de son prolongement
vers Saint-Ouen, en 2017, l’ensem-
ble des trains passera également de
six à huit voitures. Des travaux pré-
paratoires sont ainsi intervenus
dès la fin du mois de janvier avant
un début du chantier prévu de mars
à décembre2011. La surface du
quai de la station, réduite de 20%,
nécessite la mise en place de nou-
velles circulations pour maintenir
la fluidité des échanges. Réalisés
par la RATP, ces travaux, d’un mon-
tant de 2millions d’euros, sont
financés à parts égales par la
région Île-de-France et le Stif
(Syndicat des transports d’Île-de-
France).
Ph.-E. Attal
La station Gare-de-Lyon sur
la ligne 14 (19 juin 2009).
Ph.-E. Attal
Le premier Dualis rhônalpin arrive au technicentre de L’Arbresle (fév. 2011).
SP Alstom
Deux vues de l’XR 105 rénovée aux ateliers CP de Lingostière (fév. 2011).
Désormais prête au service, cette remorque Garnero datait de 1977.
B. Vieu
M. d’Ornano
Ligne 14: la station
Gare-de-Lyon en travaux
RAIL PASSION N° 162
AVRIL 2011
8
Actualité Brèves
es roulements des BB 9300
sur les régions Aquitaine et
Midi-Pyrénées, valables jusqu’au
2 juillet 2011, comportent 11 jour-
nées, pour un effectif de 15 ma-
chines. Elles sont encore bien pré-
sentes dans la région, puisqu’on
peut en voir entre quatre et six,
en l’espace de 3 heures, entre
16h30 et 19h30, du lundi au
vendredi, s’arrêter (pour trois
d’entre elles), ou passer, en gare
de Langon.
Leurs lignes de prédilection sont
la transversale sud, de Bordeaux à
Toulouse, entre ces deux métro-
poles ou de Bordeaux à Langon ou
Agen, ou entre Toulouse et Agen;
et la ligne Toulouse – Tarbes et
Pau, elle aussi encore fréquem-
ment parcourue par ces engins.
Un peu moins souvent, elles assu-
rent des TER de Bordeaux à
Angoulême (départs de Bordeaux
du lundi au jeudi à 17h54, retour
du mardi au vendredi, départ:
5h53); de Bordeaux à Coutras
(un AR très tôt le vendredi matin),
ainsi que des AR Toulouse –
Limoges, Toulouse – Brive ou
Brive – Limoges. Enfin, deux AR
sont programmés entre Bordeaux
et Juvisy les lundis et mercredis
après-midi, avec le retour dans les
nuits de mardi à mercredi et de
mercredi à jeudi. À noter par ail-
leurs un AR spécial entre Bor-
deaux et Bayonne le dimanche:
l’acheminement de deux X 2200
en véhicule, mais ce train est par-
fois supprimé.
Les trois schémas de peinture sont
encore représentés, avec, par
exemple, la 9319 et la 9328 gris
béton, les 9301, 9304, 9307 et
9325 en livrée multiservice et les
9316, 9318 et 9322 en livrée «en
voyage…». Cette dernière est à
nouveau en service, et a été vue en
ligne en janvier après une immo-
bilisation de plusieurs mois.
D’après des informations récentes
(mi-février), le roulement actuel
des 9300 circulant en Aquitaine
pourrait être le dernier, et il ne
resterait, après le 2 juillet, que
peu d’exemplaires, dédiés à une
activité facultative ou en rempla-
cement d’engins défaillants. Il
devient donc urgent de les photo-
graphier.
Ph. Gourgues
BB 9300, derniers roulements
Un TER Bayonne – Bordeaux à Pierroton (octobre 2009). Ce train n’est plus
assuré par une BB 9300.
M. Carnus-Gourgues
e 25 janvier écoulé, à 8 h 25,
un train de fret se dirigeant
sur Sibelin, remorqué par un cou-
plage de BB 67400, plus un
troisième engin en véhicule, a
percuté un transport exceptionnel
immobilisé sur le passage à ni-
veau 222 de la ligne Moret – Lyon
par Saint-Étienne. Par chance,
l’agent de conduite a pu s’esqui-
ver en s’échappant dans le couloir
latéral de la machine de tête (BB
467465). Bien lui en a pris, car la
partie supérieure de la cabine a
été totalement broyée, l’engin se
retrouvant en plein champ. Sous
le choc, la seconde machine (BB
467458) a déraillé du bogie avant
et a eu sa caisse éventrée par les
poutrelles métalliques transpor-
tées par l’attelage routier. Cet ac-
cident a nécessité une coupure de
la section Roanne – Saint-Étienne
durant plusieurs jours, avec ser-
vice routier de substitution TER et
détournement du trafic fret.
B. C.
Grave accident dans la Loire
e premier chaudron de Cora-
dia Polyvalent, alias Régiolis
de la SNCF, a été présenté le
10 février 2011 dernier à l’usine
Alstom de Reichshoffen. La sortie
des chaînes de montage de la pre-
mière rame complète est prévue
pour juin 2011. Après la cam-
pagne d’essais et d’homologation,
les livraisons débuteront en 2013
et, selon le carnet de commandes
actuel (164 rames fermes), s’éta-
leront jusqu’en 2015.
S. M.
Ce que sera la rame Régiolis aux couleurs de la région Alsace.
SP Alstom
Régiolis prend forme
Deux aperçus
de l’accident
spectaculaire
au PN 222.
La BB 467465
s’est retrouvée
en plein champ,
avec la partie
supérieure de la
cabine totalement
broyée
(25 janvier 2011).
Photos DR
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
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e PRCI (poste à relais et à
commande informatique)
installé dans cette gare terminus
a été mis en service en juin 2001
en remplacement d’un PRS (poste
tout relais à transit souple) datant
de l’électrification en 1962. Doté
pour la première fois du système
Mistral (modules informatiques
de signalisation, de transmissions
et d’alarmes), il gère 500 trains
quotidiens et 400 mouvements de
manœuvres. Sa zone d’action
englobe les gares périphériques de
Saint-Louis-les-Aygalades, Mar-
seille-Blancarde, ainsi que le par-
cours de la LGV Méditerranée
jusqu’à Allan, près de Montélimar,
et la voie unique (modernisée en
2008) de Marseille – Aix-en-
Provence. Il est relié à des détec-
teurs sismiques et à des capteurs
de vitesse de vent installés le long
de la LGV.
Le 10 février, le président de RFF a
inauguré la modernisation du sys-
tème de supervision informatique
qui va permettre à ce poste de
commander un plus grand nom-
bre de circulations, en raison, fin
2011, du remplacement du PRCI
de L’Estaque, datant de 1997,
et en 2014 de la prise en compte
de la troisième voie Marseille –
Aubagne.
Elle prépare d’autre part l’avenir,
avec le regroupement envisagé de
la gestion de toutes les installa-
tions de sécurité de la région Paca,
dans le cadre d’une CCR (com-
mande centralisée du réseau).
B. C.
Modernisation du poste
central de Marseille-
Saint-Charles
Le nouveau système va accompagner le développement du trafic de la gare.
Ph.-E. Attal
ette section fait partie de
l’axe Dijon – Lyon. La mise en
service du TGV Rhin – Rhône, à la
fin de cette année, va engendrer
un nouvel accroissement du nom-
bre des circulations, ce qui est
l’occasion de procéder à une
remise à niveau des installations.
La plus importante d’entre elles
est l’installation d’une IPCS (ins-
tallation permanente de contre-
sens) en lieu et place de l’antique
VUTP (voie unique temporaire à
caractère permanent) implantée
de Tournus à Mâcon dans le sens
impair et de Mâcon à Uchizy dans
le sens pair. Rappelons que cet
équipement vétuste nécessite
d’avoir un agent à pied d’œuvre à
chaque point de changement de
voie (Tournus, Uchizy, Fleurville-
Pont-de-Vaux, Senozan et Mâcon)
pour manœuvrer manuellement
les appareils de voie, n’autorise
qu’un débit faible et ne permet
pas de dépasser le 70km/h. Une
IPCS est télécommandée à dis-
tance, peut permettre un débit
égal au sens normal de circulation
et n’a pas de limitation de vitesse
comme la VUTP.
La mise en service de l’IPCS, prévue
pour fin 2012, est un avant-goût
du grand chantier de renouvelle-
ment de la voie 1 entre Varennes
et Fleurville-Pont-de-Vaux en
2013. En effet, la voie 1 étant in-
tégralement inutilisable durant
les travaux, la totalité des circula-
tions passera sur la voie 2. C’est
donc là que réside tout l’intérêt
d’une IPCS face à une VUTP. Ce
chantier sera aussi l’occasion de
remettre à niveau le BAL (block
automatique lumineux), et de
procéder au remplacement des
postes d’aiguillage de Sennecey-
le-Grand, Tournus, Uchizy et
Fleurville-Pont-de-Vaux. L’établis-
sement de Senozan se verra par
contre privé de la totalité de ses
installations actuelles, voies de
service et poste d’aiguillage. Les
six premiers mois de cette année,
qui représentent le pic de l’acti-
vité, nécessitent chaque jour
jusqu’à 70 agents de l’activité
Infra de la SNCF. Les travaux ont
débuté en octobre dernier. La mise
en service de l’ensemble de la sec-
tion de ligne régénérée se fera
progressivement d’octobre à
décembre 2012, nécessitant par-
fois une suppression intégrale
du trafic sur des plages assez
longues, de 12 à 24 heures d’am-
plitude. Début 2013, une fois la
ligne intégralement en service,
il sera procédé au démontage des
installations, voies et signaux
devenus inutiles. Au total, le mon-
tant global de l’opération devrait
se situer entre 85 et 90 millions
d’euros.
S. Assez
Une IPCS sur Mâcon –
Chalon-sur-Saône
Le 66064 traverse Fleurville-Pont-de-Vaux, gare qui doit être modernisée.
S. Assez
Double nouveauté à Paris-Nord, avec la présence
de la BB 22240 récemment affublée de la livrée «fantôme»,
qui va effectuer une mission vers Maubeuge le 10 février 2011
à la tombée de la nuit. La série arrive timidement sur le réseau
Nord pour y épauler les BB 15000 et préparer le remplacement
des BB 16000, en fin de carrière.
J.-C. Mons
RAIL PASSION N° 162
AVRIL 2011
12
Actualité Brèves
a SNCF et les CFF ont signé, le
16 février, un nouvel accord
commercial pour une durée de
12 ans. Il est destiné à renforcer
et à développer leur partenariat
dans l’offre à grande vitesse entre
la France et la Suisse, exploitée
par la marque TGV Lyria, qui
existe depuis près de 20 ans.
Ce contrat prévoit de confier
davantage d’autonomie et de res-
ponsabilité à la filiale Lyria SAS,
commune aux deux entreprises,
chargée d’optimiser la gestion
commerciale et opérationnelle de
TGV Lyria et d’en piloter la qualité
de service. En 2010, le CA de TGV
Lyria s’est accru de 17 % par rap-
port à 2009, avec 4 millions
de voyageurs transportés dont
2,3 millions à l’international.
Après la mise en service de la
ligne du haut Bugey, en décembre
2010, qui a fait tomber le par-
cours Paris – Genève à 3 heures
05, et l’introduction du service
Lyria Première (service de restau-
ration à la place en 1
classe),
les yeux se tournent vers le TGV
Rhin – Rhône, dont l’échéance
commerciale est fixée à décem-
bre2011. À cette date, toute
l’offre Lyria (vers Lausanne,
Berne, Genève, Bâle et Zurich)
sera reportée au départ en gare
de Paris-Lyon. Le double accom-
pagnement des TGV Lyria avec
personnel de bord franco-suisse
sera lancé dès juillet 2011 sur
Genève et Lausanne – Berne. Il
sera poursuivi sur Paris – Zurich
en parallèle avec le service Lyria
Première.
Côté matériel TGV, les 19 rames
POS (série 4400) en service depuis
l’ouverture de la LGV Est-euro-
péenne en juin 2007 sur Paris –
Zurich et sur Paris – Munich (offre
Alleo DB AG/SNCF) seront versées
dans le giron de Lyria à partir de
décembre 2012, après remise en
état légère. Elles couvriront la
totalité des parcours Lausanne,
le Jura) en remplace-
ment des neuf rames TGV SE tri-
courant 110 à 118, un tantinet
fatiguées, et Genève (
le haut
Bugey). Les axes Paris – Bâle –
Zurich en 3 heures et les navettes
Bâle – Zurich seront couverts par
des rames TGV 2N2 empruntant la
LGV Rhin – Rhône
Dijon et
Mulhouse dès décembre2011. Les
premières rames circulent actuel-
lement en service commercial sur
les lignes du TGV Est-européen.
Leur introduction sur les dessertes
TGV Lyria Lausanne et Berne ne
peut être envisagée en raison du
gabarit pantographe réduit dans
les tunnels CFF après Vallorbe et
Les Verrières. L’avenir des neuf
rames TGV SE à l’issue de leur
retrait, en 2013, n’est pas encore
fixé. Elles pourraient terminer leur
carrière soit sur des prestations
TGV low cost, soit sur des rela-
tions nationales moins presti-
gieuses, ou pourraient être
purement et simplement ferrail-
lées.
R. C.
SNCF et CFF renforcent leur partenariat
dans Lyria
Les rames TGV SE tricourant, ici l’une d’elles à Lausanne, seront remplacées à partir de fin 2012
par des TGV POS.
R. Chessum
Ça bouge de et vers
l’Espagne
Fret SNCF assure depuis
le 12 décembre 2010, en lieu
et place d’ECR et pour le compte
de SNCB Logistics, cinq AR
Valenton – Port Bou
hebdomadaires, l’opérateur belge
conservant le trajet Benelux –
Valenton. Par ailleurs, SNCF
Geodis a effectué, dans le courant
du mois de février 2011,
le transport de caisses mobiles
de l’Espagne à l’Allemagne
et retour. Il s’agissait de procéder
à un essai (visiblement très réussi)
pour le compte d’un chargeur
ibérique travaillant jusqu’à
présent avec la route mais
intéressé par le report modal.
Il faudra cependant encore
attendre quelques mois avant
que ce prospect puisse rompre
éventuellement avec ses
prestataires routiers et confier
ses transports au rail.
S. M.
Siemens Mobility
place deux autres
ES 64 U 4 en Italie
Inrail SpA a commandé,
début 2011, pour 8 millions
d’euros, deux unités similaires
aux ES 64 U 4 acquises par FUC
(voir
Rail Passion
n° 161) et aptes
à rouler notamment en Autriche,
en Slovénie et en Italie.
Les livraisons interviendront
déjà en mars et en juin
de cette année.
S. M.
France:
OSR s’attaque
au wagon isolé
Filiale de SNCB Logistics, OSR
France produit, depuis le dernier
changement de service, des trafics
de lotissement dans le nord de la
France. OSR France ambitionne
ainsi de répondre aux demandes
émanant de clients belges
et français « touchés par la
contraction et la complexification
de l’offre du trafic diffus
en France ».
S. M.
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
15
ans son ensemble, le projet
Tangentielle nord se veut no-
vateur à plusieurs titres. La perfor-
mance du matériel roulant léger,
de type tram-train Dualis Alstom,
est plus adaptée à une desserte
cadencée aux 5 min qu’un train
traditionnel. Son infrastructure
nécessite moins d’emprise au sol,
limitant ainsi l’impact foncier sur
les riverains. L’insertion de la plate-
forme dans un environnement
urbain très dense est permise grâce
à la mise en place de 25 murs de
soutènement, d’écrans acoustiques
sur 13 km, et à l’isolation phonique
des façades de certains bâtiments.
Grâce à ses possibilités de corres-
pondances, cette ligne assurera un
maillage avec le réseau radial des-
servi par les lignes A, B, C, D et E du
RER, les lignes H et J de Transilien
SNCF et les tramways T 1 et (futur)
T 8 RATP. La sécurité des circula-
tions est améliorée avec la sup-
pression de tous les passages à
niveau (remplacés par des ponts-
rails ou des ponts-routes) et des
aménagements de voirie. La sûreté
des gares, toutes accessibles aux
personnes à mobilité réduite, est
optimisée par une présence hu-
maine jusqu’au dernier train, avec
appui de la vidéosurveillance.
Les tronçons est
(entre Le Bourget
et Noisy-le-Sec) et ouest (entre
Épinay-sur-Seine et Sartrouville)
sont actuellement en cours d’étude
en vue d’un démarrage des travaux
avant la mise en service du tron-
çon central. Ces deux sections,
d’une longueur cumulée de 17 km,
comprendront sept gares nouvelles
dont cinq intermédiaires. Quatre
d’entre elles seront construites au
niveau des quais (Sartrouville-Val-
Notre-Dame, Argenteuil-Grande-
Ceinture, Drancy-Bobigny, Bobi-
gny-la-Folie), à l’exemple des gares
de Dugny-La Courneuve, Stains-
Cerisaie et Épinay-sur-Seine, éri-
gées pour le tronçon central. Deux
autres seront édifiées au-dessus
des quais (Val-d’Argenteuil et
Noisy-le-Sec), dans le prolonge-
ment des bâtiments voyageurs
existants, à l’instar de celles de Vil-
letaneuse-Université et d’Épinay-
Villetaneuse, sur le tronçon central.
Le BV de Sartrouville se situera en
dessous des quais, comme ceux de
Pierrefitte-Stains et du Bourget,
sur le tronçon central.
« Les tronçons est et ouest
de la
Tangentielle nord s’inséreront aussi
le long des voies fret de la Grande
Ceinture existantes, et plusieurs
ouvrages d’art d’importance seront
réalisés sur chacun de ces tron-
çons », explique Lise Nédélec, char-
gée de projet à RFF. Il s’agira, sur le
tronçon est, d’un saut-de-mouton
qui permettra d’enjamber les voies
de la Grande Ceinture, à quelques
centaines de mètres de la nouvelle
gare du Bourget, commune avec le
RER B, ainsi que d’un « terrier »,
ouvrage souterrain permettant aux
voies futures de la Tangentielle
nord de passer sous celles du ré-
seau Est, dans une zone située en-
tre le canal de l’Ourcq et la gare de
Noisy-le-Sec.
Le tronçon ouest comportera,
quant à lui, deux sauts-de-
mouton qui permettront à la Tan-
gentielle nord de ne pas cisailler le
raccordement des voies du groupe
VI (Paris – Mantes par Conflans) à
la Grande Ceinture. Le premier
sera situé à l’ouest de la gare de
Val-d’Argenteuil; le second, à
l’est de la gare d’Argenteuil-GC.
Rappelons que l’atelier du maté-
riel de Noisy,
à la charge de la
SNCF, sera achevé dès la mise en
service du tronçon central. La libé-
ration des emprises nécessaires à
sa construction vient de débuter.
Les travaux d’infrastructure
deux tronçons est et ouest, réali-
sés par RFF, représentent environ
700 millions d’euros (aux condi-
tions économiques de 2006). Leur
financement fait l’objet d’un exa-
men entre les différents parte-
naires du projet.
La SNCF
assurera, de son côté, la
maîtrise d’ouvrage des gares.

Schémas DR
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
17
circulation en unité multiple de
deux éléments: le MI 09 est cou-
plable avec le MI 2N. La liaison
entre voitures est assurée par
une barre d’attelage rigide.
Chaque voiture repose sur deux
bogies: porteurs pour les extré-
mités et bimoteurs pour les
motrices. La chaîne de traction
est de type asynchrone avec un
équipement de traction/freinage
par bogie moteur et deux
moteurs asynchrones de 318kW
chacun par bogie. La puissance
globale d’un élément est de
3900kW. Sa vitesse maximale
est de 120km/h. Cet élément est
bien évidemment bitension:
1,5kV pour les parties RATP de la
ligne (tronçon central, branches
vers Boissy, Marne-la-Vallée et
Saint-Germain) et 25kV 50Hz
pour les parties SNCF (de Nan-
terre-Préfecture à Cergy et
Poissy). Chaque voiture d’extré-
mité possède en toiture un pan-
tographe.
Le freinage est assez classique:
disques, bloc-frein à sabots,
patins électromagnétiques, sans
oublier l’utilisation maximale du
freinage électrodynamique à
récupération. Ce dernier est
encore plus efficace sur le MI 09
du fait de l’amélioration des com-
posants. Chaque bogie est équipé
d’un antienrayeur. Grâce à cette
optimisation de tous les éléments
de la chaîne de traction, le MI 09
se veut économe en énergie: gain
de 55 %, de 31 % et même de
20 % par rapport respectivement
au MS 61, au MI 84 et au MI 2N.
La cabine de conduite
comprend
un pupitre en position centrale.
La partie gauche reçoit la platine
radio sol-train et les trois écrans
de la télévision semi-embarquée,
le poussoir d’arrêt d’urgence et le
sélecteur de sens pour l’ouverture
des portes. Face à lui, le conduc-
teur dispose d’une console de
visualisation des paramètres de
conduite (tension, freinage, trac-
tion, US ou UM,etc.), d’un comp-
teur de vitesse, du KVB et du
Sacem (système d’aide à la
conduite, à l’exploitation et à la
maintenance). À sa main droite
correspond le manipulateur trac-
tion/freinage. Sur la partie droite
se retrouvent les manomètres de
cylindres de frein, le bouton de
commande de fermeture des
portes, la boîte à leviers, le réar-
mement du signal d’alarme et
une deuxième console de visu-
alisation (aide au dépannage,
situation des portes, image de la
vidéo embarquée).
Comme pour le MI 2N,
chaque
face de voiture comporte trois
larges doubles portes offrant un
passage libre de 2m. Le plancher
des plates-formes est à 1200mm
au-dessus du rail. Chaque véhi-
cule comporte deux espaces à
deux niveaux: l’espace inférieur
est accessible par quatre marches
et l’espace supérieur par six
marches. Il faut noter les rondeurs
des rampes. Chaque espace pro-
pose 22 places en disposition
assez variée. Les sièges sont sem-
blables à ceux du MI 2N avec un
nouveau tissu de velours antila-
cération et de nouvelles couleurs
très chaudes (rouge, orangé, à
motifs bleus). Démunies de toute
armoire technique contrairement
au MI 2N, les extrémités des trois
voitures intermédiaires reçoivent
quatre places et deux strapontins
(emplacement pour une personne
en fauteuil roulant) ou huit places
d’un côté et six places de l’autre
côté. Ces zones aux espaces larges
sont destinées aux personnes à
mobilité réduite (bagages, pous-
settes, personnes âgées, etc.).
Globalement, une rame MI 09
peut donc accueillir 474 voya-
geurs assis et 1300 en charge
totale (assis et debout).
L’éclairage,
optimisé avec des
diodes, est repensé, avec notam-
ment un renforcement en plate-
forme, jugée trop sombre sur le
MI 2N. La ventilation réfrigérée
équipe les espaces voyageurs et
les cabines. Les espaces voyageurs
sont aussi sous vidéosurveillance,
avec enregistrement numérique
en cabine et visualisation possible
en cabine, notamment lors de
l’action d’un signal d’alarme.
Mais l’évolution la plus attendue
est celle de l’information dyna-
mique visuelle et sonore. Les
plates-formes reçoivent, comme
dans les autres matériels du RER
A, un schéma dynamique avec
allumage des gares desservies.
L’absence d’information visuelle
dans les compartiments est com-
pensée par la présence de deux
écrans LCD pouvant donner la
desserte du train, le prochain
De haut en bas:
nouveau tissu antilacération et couleurs chaudes pour les sièges;
la cabine de conduite à poste central et consoles de visualisation;
le pantographe du MI 09.
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RAIL PASSION N° 162
21
arrêt, les correspondances et des
messages conjoncturels, notam-
ment en situation perturbée.
Le marché passé par la RATP
Alstom et à Bombardier porte sur
130 rames dont 70 en option.
Trois rames circulent à ce jour:
la première est à Velim, la
deuxième (1603/04), présentée
le 8février, teste de nuit ses
équipements sur la ligne, et la
troisième est au centre d’essais
ferroviaires. Quatre rames
devraient être disponibles à
l’automne puis 10 en fin d’année.
La livraison contractuelle est de
deux rames par mois jusqu’en
janvier2014.
La formation des conducteurs
la RATP devrait démarrer en juin
pour une mise en exploitation à
l’automne sur la branche Boissy –
Saint-Germain… En attendant la
formation des conducteurs SNCF
à l’automne et la circulation des
MI 09 en zone SNCF fin 2011 ou
début 2012.
Côté infrastructures,
les ateliers
de maintenance ont été adaptés
au MI 09: voies plus longues, sur
pilotis avec accès en toiture. Cela
a concerné Sucy-en-Brie, Torcy,
Achères et Rueil-Malmaison.
Ce dernier site sera encore réamé-
nagé pour la deuxième tranche de
livraison.

Une capacité accrue sur le RER A
Avec un million de voyageurs chaque jour, le RER A est la ligne la plus chargée du réseau
ferré d’Île-de-France. Coexploitée par la SNCF et la RATP, elle s’étend sur 76km.
Ses trains desservent 46 gares (35 RATP et 11 SNCF).
Trois types de matériel y sont utilisés actuellement. Construit d’origine en 127 exemplaires
pour le RER A dès 1969, le MS 61 tricaisse circule en UM 3. Il reste aujourd’hui 101 éléments
rénovés. Monocourant, ils ne circulent que sur la branche Boissy – Saint-Germain.
À partir de 1985, la RATP reçoit 73 rames MI 84 pour assurer les extensions de cette ligne.
Quadricaisses, ils circulent en UM 2. Bicourant, ils peuvent parcourir toute la ligne.
59 éléments sont aujourd’hui sur cette ligne, les autres ayant rejoint le RER B.
À partir de 1996, pour augmenter la capacité de la ligne, la RATP va recevoir 43 éléments MI 2N. Pentacaisses et bicourant, ils roulent
partout et en UM 2. En terme de capacité, un train MS 61 offre 1887 places (600 voyageurs assis), un train MI 84 1684 places
(432 voyageurs assis), et un train MI 2N 2610 places (1056 voyageurs assis pour les 14 premières rames et 904 pour les suivantes).
Les 60 rames MI 09 vont remplacer les 59 rames MI 84 pour offrir près de 23000 places supplémentaires aux heures de pointe. Avec leur
plancher haut à 1200mm, ces rames MI 84 auront du mal à trouver repreneurs, car seules les lignes A et B ont des quais à cette hauteur.
La deuxième tranche de MI 09 (70 rames), qui pourrait être reçue entre2014 et2017, servira à remplacer les 101 rames MS 61.
Après 50 ans de bons et loyaux services, ce sera l’heure de la retraite… et du ferraillage!
Le 9février, le Stif a lancé le schéma directeur du RER A pour répondre aux attentes des voyageurs en matière de qualité de service:
supprimer le changement de conducteur à Nanterre, augmenter la capacité, adapter l’offre, améliorer le fonctionnement des pôles
d’échanges et l’information voyageurs.
M. C.
Ci-dessus: rames MS 84
(à g.) et MS 61 (à dr.).
Ces deux types
de matériels
seront remplacés
par le MI 09.
Ci-contre: UM de rames
MI 2N du RER A pour
Cergy à Achères-Ville
(26mai 2010).
En haut: ce type d’écran
TFT à infos dynamiques
équipera les salles.
RAIL PASSION N° 162
AVRIL 2011
24
Actualité International
’an dernier, avec l’ouverture à
l’exploitation de la première
section (9,8 km) d’une ligne qui
reliera le centre-ville à l’aéroport,
le tram est revenu à Bergen après
45 ans d’absence. Cette pitto-
resque ville (275000 habitants
environ), la deuxième de Norvège,
avait été desservie par un réseau
de tramways de1897 à1965,
un réseau qui avait atteint son
ampleur maximale entre1916
et1942, avec quatre lignes.
Dans les années 70,
après la dé-
couverte et la mise en exploitation
des gisements de pétrole et de gaz
en mer de Norvège, le niveau de
vie a fortement augmenté et, avec
lui, la demande de transport. En
1986, Bergen a été l’une des pre-
mières municipalités en Europe à
imposer une taxe aux voitures
particulières pour entrer en ville.
Cette taxe a d’abord servi à mo-
derniser et à renforcer le réseau
routier, puis, à partir des années
90, il a été décidé d’en affecter
une partie au développement
des transports publics. C’est ainsi
qu’a été votée, en mars 2000, la
construction d’une première ligne
sur fer comme élément central
d’un nouveau plan des transports.
La décision finale a été arrêtée en
2005, et, en février 2006, un bud-
get de 2,2milliards de couronnes
norvégiennes a été alloué pour la
première phase, dont les travaux
ont démarré en janvier2008. Le
projet a été financé à 40 % par
l’État et pour le reste par le comté,
la municipalité et la « taxe verte ».
La nouvelle ligne,
dénommée
« Bybanen » en norvégien, est, en
fait, un métro léger, mais, compte
tenu du peu de différence avec un
tramway moderne en site protégé,
il n’est nullement abusif de l’assi-
miler à ce mode de transport.
La première section de la ligne
Un aperçu de la «Bybanen» à la périphérie de la ville. Le trafic sur cette première section est de l’ordre de 26000 voyageurs quotidiennement.
Norvège: le tram est revenu à Bergen
Dans la deuxième ville de Norvège, après une éclipse de 45 ans, le tramway a fait
son retour l’an dernier avec un premier tronçon de ligne d’une dizaine de kilomètres.
Deux prolongements sont d’ores et déjà programmés et d’autres lignes envisagées.
EXTEETPHOTOSDE
R
ENZO
M
ARINI
Le matériel roulant
Le parc de matériel roulant comprend 12 rames Variobahn
bidirectionnelles à cinq caisses livrées par Stadler, avec
une option, liée à l’achèvement de la ligne jusqu’à l’aéroport,
pour 20 rames supplémentaires.
Chaque rame est conçue pour recevoir deux caisses
intermédiaires et augmenter la capacité de 212 à 350 passagers.
Dans ce cas, le nombre des bogies moteurs passera à trois,
de façon à permettre aussi aux Variobahn « longs » de franchir
la pente maximale de 60 ‰.
Caractéristique importante, le Variobahn est doté de moteurs
intégrés sur les moyeux des roues, ce qui autorise un plancher bas
intégral et la simplification de la transmission du mouvement.
R. M.
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RAIL PASSION N° 162
29
n moment envisagée en 2014, la fin de la carrière de
cette importante série – victime de son âge et du vent
de modernisation touchant les matériels TER acquis en
masse par plusieurs régions de province – va survenir plus
tôt que prévu. Après leur élimination définitive en Alsace et
Lorraine, intervenue en 2009, les dernières BB 516500 vont
cesser de rouler dans le nord de la France au cours du pre-
mier semestre 2011. Ces deux secteurs géographiques les
avaient vues naître, à partir de 1958, dans le cadre des
grands projets d’électrification Est – Paris et Nord – Paris.
Une seule, finalement, aura atteint la cinquantaine, la
516530, de Lens. Par contre, deux d’entre elles auront
dépassé les 6millions de kilomètres depuis construction, les
516614 et 516618, résultat fort honorable pour des ma-
chines à vocation mixte, ayant surtout assuré des missions
marchandises, ainsi que du trafic banlieue à Paris-Est, Paris-
Nord, et des prestations régionales en régime TER.
Outre la quasi-totalité des lignes du quart Nord-Est du
territoire,
elles auront sillonné saisonnièrement le haut Jura
et roulé tardivement en Haute et Basse-Normandie. Peu
réussies, avec leur esthétique un tantinet rébarbative, elles
ne brillaient pas par leur confort avec leurs bogies mono-
moteurs, qui les avait fait surnommer les « danseuses ».
Mais leur comportement, en raison de la rusticité de leurs
équipements, a toujours été sûr, d’autant qu’avec leur faculté
au couplage et leur double régime voyageurs-marchandises,
elles offraient une gamme de possibilités étendues au service
de l’Exploitation. Un nombre réduit de dépôts auront eu en
compte les 294 unités de la série: Paris-La Villette, Épernay,
Thionville, Strasbourg, à l’Est, La Chapelle, Lens, au Nord,
Achères, à l’Ouest, et Dole, au Sud-Est.
Pour garder intact le souvenir de cette famille
maintenant
disparue, la 516745 de Lens a été désignée pour figurer à la
Cité du train de Mulhouse.
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tions majeures Nord – Paris, Est – Paris et embranchements.
En 1960, 139 autres locomotives ont été commandées
(16656-16794) pour les extensions d’électrification à venir
sur les régions Est et Nord.
Reçues d’emblée au dépôt de Strasbourg à l’été 1958,
les
trois premières 16500 ont été soumises immédiatement à
un cycle d’investigations sévères, à la fois sur l’artère facile
de la plaine d’Alsace vers Mulhouse, Bâle, sous tension depuis
octobre 1957, et sur la section accidentée de Longuyon à
Thionville, dans le haut pays, comportant un dos-d’âne en
10 ‰, pour aboutir à l’altitude de 335m en gare d’Audun-
le-Roman. Elles se sont tirées brillamment de leurs essais,
dépassant même les spécifications du cahier des charges, la
puissance aux arbres des moteurs atteignant:

3500 ch en régime continu à 82km/h en position V,
48km/h en position M;

3600 ch en régime unihoraire à 80 et 47km/h, en régime
V ou M.
Mieux, l’une d’elles a arraché et remorqué une rame de
1800 t
en rampe de 10,8 ‰, soit non loin des perfor-
mances des BB 12000. Le couplage des essieux a montré la
bonne adhérence dans la plage de vitesse 10-50km/h.
Après un court séjour au dépôt de Lens,
où résidaient des
BB 12000, les 20CC 14000 ainsi que quelques BB 16000,
les 16505-16509, ont rejoint, le 13décembre suivant, celui
de La Chapelle, éminent fief vapeur hébergeant les 241 P,
232 R, S, U, 231 C, E et 230 D. Elles ont commencé à pren-
dre en compte le trafic banlieue sur Paris – Goussainville,
Survilliers, Orry-la-Ville et Creil, sous caténaires au titre de
l’opération Nord – Paris, donnant la continuité de la caté-
naire de Lille à Paris depuis le 9 du mois. En tête de rames
métalliques Nord rendues réversibles électriques, elles ont
pris le relais des 141 TC des Joncherolles. Début avril 1959,
les 16501-16520 étaient à disposition du dépôt parisien, à
l’ombre du Sacré-Cœur.
Les 16521-16560
ont, elles, été affectées d’emblée à
Strasbourg. Remplaçant les vapeurs 231K, 230F, 141P,
242TA, de Strasbourg, 141 R de Hausbergen, Mulhouse-
Nord, Metz-Frescaty, 141 P d’Île-Napoléon, Thionville, elles
vont assurer:
La BB 16501 peu
après sa sortie
de construction avec
sa livrée vert bleuté
clair, ses vitres
d’angle et son logo
dépouillé de toute
décoration
en face avant.
Cette livrée vert
bleuté a concerné
les 16501 à 503.
Les engins suivants
ont arboré des
bandes vert foncé.
Fénino/Doc.
Dessin S.Lucas
RAIL PASSION N° 162
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36

des petits express vers Mulhouse, Bâle, Sarrebourg et
Metz en association avec les BB 13000, dont les 15 pre-
mières étaient limitées à 105km/h, et les 16000 de vitesse,
alors en nombre insuffisant;

des voyageurs omnibus vers Colmar, Mulhouse, Bâle,
Saverne, Sarrebourg, ainsi que de Metz à Forbach, Metz
à Thionville et Luxembourg;

des trains RA et RO depuis les triages de Strasbourg-Cro-
nenbourg et de Hausbergen vers ceux de Mulhouse-Nord,
Metz-Sablon et Florange, tout comme de Metz à Béning
et Forbach.
Fin 1959,
la 16540 est transformée par les soins des ateliers
de Hellemmes en machine prototype BB 20004 bicourant et
affectée au dépôt Sud-Est d’Annemasse, où elle circulera en
direction d’Annecy, Aix-les-Bains et Saint-Gervais-les-Bains
en compagnie des autres matériels expérimentaux du parc
Savoie. Suite aux électrifications de Sarrebourg à Blainville,
Metz à Bar-le-Duc et Neufchâteau
Toul, Thionville à
Apach, réalisées au premier semestre 1960, elles fréquentent
également ces itinéraires, en trafic marchandises et occa-
sionnellement avec des trains de voyageurs. Le bouclage du
hiatus Blainville – Lérouville en fin d’année, incluant le com-
plexe de Nancy, permet à la série de s’approprier dès lors les
trains omnibus de voyageurs sur Nancy – Metz – Thionville,
Nancy – Lunéville et Nancy – Toul. Avec des convois de fret,
elles assurent également des tournées de Conflans-Jarny à
Blainville et Neufchâteau. Le lot 16561-16579 revient à La
Chapelle, qui les engage sur Paris – Creil mais également sur
des trains de grande couronne vers Saint-Just-en-Chaussée,
Amiens, à la place de BB 12000.
Pas moins de 71 machines
(16580-16650) sont livrées
dans l’année 1961, à nouveau au dépôt de Strasbourg, qui
mute ses dernières 12000 à Thionville, ce qui lui permet
d’intensifier ses prestations sur l’artère Paris – Strasbourg,
maintenant sous tension jusqu’à Château-Thierry, dans la
vallée de la Marne, ainsi que de Blesme à Saint-Dizier,
contribuant à diminuer l’activité des 231 G et K de Nancy,
241 A de Paris-La Villette et Bar-le-Duc, 141 P et R de Cha-
Engins moteurs
BB 16500: LES «DANSEUSES» FONT LEUR DERNIER TOUR DE PISTE
Ci-contre:
un aperçu
de la deuxième
livrée verte
(ici, sur la 16564),
avec en outre
les nouvelles
aérations.
Ci-dessous:
deux vues
de la BB 16550
dans sa livrée verte
à bandes claires
(janvier 1964).
Photos: Bernis/Doc.
Dessin S.Lucas
RAIL PASSION N°162
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42
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45

de Lens et de La Villette, elles peuvent dorénavant relier Le
Bourget à Achères et Le Bourget à Vaires en trafic mar-
chandises. Celles du parc Est s’approprient des tournées
omnibus de Mulhouse à Belfort et remontent au triage de
Mulhouse-Nord des trains de voitures Peugeot construites
aux usines de Sochaux et expédiées de Montbéliard.
Avec la récupération de l’ex-CC 10002,
retrouvant son
numéro d’origine 16655, après essais, l’inventaire à l’été
1970 porte sur la totalité de la série (294 engins), avec une
remarquable homogénéité numérique, soit:

Paris-La Villette (172) 16535, 16536, 16579-16597,
16600-16750;

La Chapelle (44) 16751-16794;

Lens (78) 16501-16534, 16537-16578, 16598, 16599.
En fin d’année,
la caténaire est continue de Montbéliard à
Besançon en bordure des méandres du Doubs et touche la
gare commutable de Dole. Les BB 16500 poussent jusqu’à
cette gare avec des trains RA et RO facultatifs issus de Mul-
house pour Dijon-Perrigny et Gevrey, les trains réguliers
étant, eux, enlevés par des BB 25500 bicourant de Dijon.
Notons que la première expérience de desserte régionale,
soutenue par la région Lorraine, vise à l’époque le sillon mo-
sellan entre Nancy, Metz et Thionville. Pour cela, des 16500
de La Villette tractent des segments RIB détachés de la
banlieue de Paris-Est. Le 13 décembre 1973, la ligne Noisy-
le-Sec – Gretz-Armainvilliers – Tournan, encore exploitée en
traction autonome avec diesel BB 66000 et fourgon-chau-
dière, est convertie à son tour au monophasé. Ce qui permet
aux 16500 de La Villette d’assurer le trafic depuis Paris-Est.
Au total, le contrat de la banlieue est en pointe nécessite
l’engagement d’une cinquantaine de machines de l’espèce.
La mise en service de voitures à deux niveaux en 1976,
sous forme de huit voitures apportant un surcroît de capa-
cité, intéresse au premier chef les lignes de banlieue de
Paris-Nord à Creil et de Paris-Est à Meaux. Les 16500 de
La Chapelle et La Villette sont
a priori
concernées par cette
RAIL PASSION N° 162
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Engins moteurs
BB 16500: LES «DANSEUSES» FONT LEUR DERNIER TOUR DE PISTE
Ci-dessus:
la BB 16745 près du
poste 2 de Sotteville
(27 juillet 2010).
Ci-contre :
sur la BB 16768, une
variante de la livrée
béton. L’engin
présente en outre
ses persiennes
d’origine.
Dessin S.Lucas
L. Thomas
innovation. Mais, considérant qu’elles manquent de puis-
sance, la direction du Matériel et de la Traction juge plus
adéquat de faire assurer ce service, y compris sur les lignes
de Pontoise, Valmondois et Montsoult, par des BB 17000,
plus nerveuses. Un mouvement croisé intervient donc au
25septembre 1977 avec le transfert des 17069-17105 de
Lens à La Chapelle et celui inverse des 16751-16794 de La
Chapelle à Lens. Du coup, ces dernières reprennent à leur
compte l’ensemble des liaisons omnibus fonctionnant sur la
région de Lille. Il n’y a donc plus de 16500 à La Chapelle, La
Villette étant titulaire des 16584-16754, 16756-16758,
soit 174 locomotives, et les 120 autres (16501-16583,
16755, 16759-16794) étant affectées à Lens.
Des machines à tout faire
En région parisienne,
l’instauration de dessertes cadencées
sur le faisceau est vers Meaux et Tournan et l’électrification
des courtes lignes à voie unique de Gargan à Aulnay-sous-
Bois fin 1977, Esbly à Crécy-en-Brie en mai 1980, absorbe un
peu plus de locomotives de La Villette. Celles de Lens doivent
faire face à l’intensification des dessertes dans le quadrilatère
Nord-Pas-de-Calais du fait de l’application du schéma régio-
nal des transports collectifs mettant en jeu des segments RIO
sur les liaisons Lille – Valenciennes – Hirson/Jeumont, Lille –
Lens, Lille – Arras, Lille – Dunkerque, Arras – Dunkerque, puis
Lille – Tourcoing après électrification en mai 1982.
Dans le domaine voyageurs,
les 16500 de l’Est sont mises à
contribution pour les trains de permissionnaires des garni-
sons de l’Est et des FFA prévus chaque week-end dans le
cadre de la libéralisation des permissions. La disponibilité de
BB 15000 attachées à Strasbourg étant très faible en pointe
hebdomadaire, elles sont employées en partie en tête de
trains à marche 140 convergeant, les vendredis soir, vers:

Paris-Est depuis Châlons, Nancy, Lunéville, Sarrebourg,
Strasbourg, Metz, Apach, Forbach;

Lille depuis Strasbourg et Metz.
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
45
J. Guersing
Ci-dessus:
la BB 16678 au
crochet d’une rame
de VR 2N Nord-
Pas-de-Calais
à destination de
Valenciennes aux
abords de Somain
(19 août 2009).
Ci-contre :
on retrouve ici
la version la plus
courante de la livrée
béton, avec une
bande orange en
extrémité beaucoup
plus large.
Dessin S.Lucas
Leur retour s’effectue les nuits
des dimanches aux lundis,
lundis aux mardis.
L’emploi de la série en régime fret
reste très élevé tant au
Nord qu’à l’Est, même si le trafic des charbonnages est en
baisse depuis les bassins du Nord-Pas-de-Calais et de Lor-
raine. À ce titre, une nouvelle activité résulte de l’amortis-
sement des 20 CC 14000, à groupe convertisseur mono-
triphasé, n’ayant pas donné de bons résultats en service
courant, et du début de celui des CC 14100, à groupe conver-
tisseur mono-continu, de Mohon et Thionville. En effet, pour
remplacer ces véritables pachydermes, plafonnant à 60 km/h,
les 16500 sont appelées à la rescousse pour assurer du trafic
lourd sur l’artère Nord-Est en UM sur couple M au crochet de
trains complets de 3200 t de minerai de fer importé au dé-
part de Dunkerque-Grande-Synthe vers la Lorraine (Thion-
ville, Uckange, Dieulouard). En outre, elles vont enlever des
trains de charbon vers les centrales EDF du secteur nord alors
qu’à l’Est elles conduisent, depuis Cocheren ou Béning, des
rames de l’espèce jusqu’aux centrales de La Maxe, à Woippy,
et de Blénod-lès-Pont-à-Mousson. En US, on leur confie
maintenant des trains du lotissement de Lille-Délivrance et
Somain à Woippy, Hausbergen voire Mulhouse-Nord.
En moyenne,
chaque machine parcourt de 10000à
13000 km mensuellement, avec un taux d’incidents très ré-
duit. À la faveur des révisions, qui passent des grands ate-
liers de Hellemmes à ceux d’Épernay, les ignitrons d’origine
ont tous été remplacés, tandis que la livrée évoluait avec
nouvelles teintes gris béton et orange. La 16700 a, elle, été
modifiée en vue de l’attelage automatique avec adjonction
d’une avancée sous les vitres des cabines renfermant le
caisson d’absorption, disposition tout à fait disgracieuse.
Des tournées régulières de 16500 lensoises sont désormais
prévues entre Le Bourget, Achères, Sotteville et LeHavre-
Soquence,
Conflans ou Poissy, en tête de trains de fret.
Elles fréquentent également l’antenne à voie unique de
Bréauté-Beuzeville à Gravenchon-Port-Jérôme, où elles
remontent en UM, sur la rampe de 15 ‰ de Bolbec-Ville,
des trains complets d’hydrocarbures et produits chimiques.
RAIL PASSION N° 162
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46
B. Collardey
Ci-contre:
en livrée fret
marquée du signe
TER, la BB 516615
avec un TER
pour Charleville
à la sortie de Reims
(26 juin 2008).
La BB 516615
arborait initialement
une livrée fret. Le
marquage d’origine
fut supprimé pour
faire place à celui de
TER. Si on compare
cette livrée avec
celle de la 16649,
on notera
le positionnement
du drapé blanc,
qu’on retrouve ainsi
sur quatre machines
16654, 16779).
Dessin S.Lucas
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
47
Les électrifications complémentaires,
en septembre 1981,
de Mulhouse à Bantzenheim en Alsace, et, en janvier 1983,
de la ligne de rive gauche de Rouen entre Sotteville et
Couronne, en Normandie, puis la jonction d’Amiens à
Rouen, en septembre 1984, offrent de nouvelles possibili-
tés de circulation pour la série en régime marchandises. Fin
mars 1985, les 16551-16583, de La Villette, émigrent à
Lens, qui les compense en envoyant au dépôt parisien les
16725-16754, 16756-16758. L’augmentation graduelle du
parc des bicourant BB 22200 à la fois sur les itinéraires
Dijon – Mulhouse et Dijon – Woippy et le nord de la France
libère des 25100/25150, qui peuvent assurer du trafic sur
l’artère Nord-Est et sur les radiales Strasbourg – Paris et
Paris – LeHavre. Il en résulte l’exclusion, sauf cas excep-
tionnels, des BB 16500 relayant à Dole et à Chalindrey. Par
contre, la série devient plus disponible pour travailler en
régime omnibus de Paris à Château-Thierry, de Lille à
Béthune, suite à l’électrification Don-Sainghin – Béthune à
l’orée de 1988, Lille à Dunkerque, Charleville à Longwy,
Nancy à Longwy, Metz à Luxembourg et Forbach, Stras-
bourg à Mulhouse et Bâle, où les BB 13000 commencent à
être atteintes par l’amortissement. Avec des rames VR 2N
de la région Nord-Pas-de-Calais, elles poussent de Hirson
à Mézières-Charleville sur un AR en fin de semaine. La
série prend encore en charge épisodiquement des express
Metz – Dijon – Lyon entre Metz et Nancy, mais cette pres-
tation tend à être reprise par des 15000 et 22200. De
même, les derniers trains de permissionnaires des fins de
semaine leur échappent totalement.
En raison de l’application du nouveau système d’achemi-
nement wagons (NAW),
fondant les anciens régimes accé-
lérés et ordinaires en un seul, prévoyant une vitesse des
trains de fret de 90 à 100km/h, le réducteur des BB 16599
et au-delà est modifié progressivement en position M. En
outre, en raison de la volonté des autorités régionales d’ac-
célérer la circulation en réversibilité des rames formées de
matériels RIB, RIO, VB 2N et VR 2N du Nord-Pas-de-Calais
de 120 à 140km/h, une étude est menée en vue d’une mo-
P. Staehlé
Ci-dessus:
un train de couplages
EDF remorqué
par les BB 16615
et 16742 sort
du triage
de Grande-Synthe
(19 novembre 2004).
La 16649 dans ses
couleurs fret :
vert jade 323 ;
gris métallisé 862 ;
blanc 701. Un
placement identique
du drapé blanc se
retrouve également
sur la BB 16535.
Dessin S.Lucas
RAIL PASSION N° 162
AVRIL 2011
48
dification consistant à équiper la suspension des bogies de
blocs « sandwich » en caoutchouc.
Alors que la série était partagée,
depuis plusieurs années,
entre les deux seuls dépôts de La Villette et Lens, une réor-
ganisation interne au réseau Est intervient en 1990 pour
tenir compte de la radiation en cours des BB 12000, 13000 et
CC 14100. À cet effet, Strasbourg retrouve un contingent de
BB 16500 après une éclipse de 27 ans, en l’occurrence les
16710-16744, suivies des 16666, 16690, 16705, 16706, en
mai 1992. Elles assurent un service mixte: voyageurs régio-
naux sur Saverne, Colmar, Mulhouse, Bâle, Belfort, et trafic
marchandises vers la Lorraine, la région parisienne, la fron-
tière suisse (Saint-Louis) et Montbéliard. Début 1992,
l’électrification de la ligne de la grande couronne parisienne
joignant Tournan à Coulommiers à travers la Brie suppose
l’emploi de 16500 de La Villette avec des segments RIO.
L’année suivante, c’est le dépôt de Thionville, déjà dépos-
sédé de ses BB 12000, mutées à Mohon, et envoyant à la
casse ses CC 14100, qui reçoit un lot de 30 BB 16500, utiles
pour trafic voyageurs en Lorraine, notamment sur les tour-
nées Métrolor de Lunéville et Nancy à Metz, Thionville et
Luxembourg. Sa dotation est augmentée de 14 machines en
1994. Dans l’optique de remorquer de lourdes charges sur
l’artère Nord-Est au départ de Dunkerque vers la Lorraine,
les 16780-16784, de Lens, sont équipées d’un dispositif de
multiplexage avec une UM en tête et une troisième placée
en queue commandée par radio.
Les électrifications connexes au TGV Nord-Europe
vont
mailler plus finement le réseau monophasé de la région de
Lille, avec les sections Hazebrouck – Calais, Douai – Cambrai
et Calais – Boulogne, mises sous tension de l’été 1993 au
printemps 1994. Le nombre de 16500 est toutefois insuffi-
sant pour couvrir ces diverses lignes en régime TER et
nécessite le maintien temporaire de machines diesels et
autorails. À l’issue de ces importants bouleversements, la
situation du parc de la série, toujours au complet, est la sui-
vante au début 1995:

Paris-La Villette (99) 16551-16600, 16621-16655,
16697-16704, 16745-16750;

Lens (80) 16501-16550, 16765-16794;

Thionville (50) 16601-16620, 16681-16696, 16751-16764;

Strasbourg (65) 16656-16680, 16705-16744.
L’application aux rames à deux niveaux de la banlieueest
employées sur Paris – Meaux de la conduite à agent seul en
1996 oblige à muter à La Villette des BB 17000 cédées par
Achères et La Chapelle. Des éléments Z 20500 étant par
ailleurs engagés sur la relation Paris – Château-Thierry, le
volume de 16500 dédiées à La Villette subit une nouvelle
érosion, avec envoi des 16621-16634, 16646-16654,
16745-16750, à Thionville, des 16635-16645 à Lens. Cela
compense les radiations de BB 12000, devenues quadragé-
naires. Par contre, La Villette a touché les cinq cobayes mul-
tiplexage qu’elle emploie pour les remontes de rames voya-
geurs entre Paris-Est et le chantier d’entretien de l’Ourcq.
Toujours en 1996 est intervenue l’électrification, patronnée
par la région Basse-Normandie, de la radiale Mantes –
Engins moteurs
BB 16500: LES «DANSEUSES» FONT LEUR DERNIER TOUR DE PISTE
« Dromadaire »
du TER Picardie,
la 516592 est l’une
des cinq machines
décorées ainsi
(avec les 16515,
et 16575).
Page suivante,
de haut en bas:
deux vues de
BB 16500 Picardie
dans leur livrée
spécifique:
la 16550 en
configuration
classique,
à Longueil-Annel,
assurant le train
49618 Saint-Quentin –
Compiègne
(13 mars 2007);
et la BB 16592
en
version
« dromadaire»
,
intercalée au centre
d’une RRR Picardie
aux couleurs
desquelles
sa décoration
a été assortie
(23 avril 2005).
La BB 16628 du côté
de Saint-Ouen-
l’Aumône
(août 2002).
Dessin S.Lucas
J.-M. Gnansia
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
49
A. Grouillet
S. Lucas
RAIL PASSION N° 162
AVRIL 2011
50
Engins moteurs
BB 16500: LES «DANSEUSES» FONT LEUR DERNIER TOUR DE PISTE
La BB 16614 alors
qu’elle stationne
en gare d’Amiens
(10 décembre 2009).
Elle est l’une des
deux machines
à avoir franchi le cap
des 6 millions de km
depuis construction.
L. Thomas
1650125/7/1958 Strasbourg
La Chapelle 29/1/1959, Lens 28/6/1963
26/12/2002 Lens
1650227/9/1958 Strasbourg
La Chapelle 15/4/1959, Lens 6/7/1963
15/12/2003 Lens
1650321/10/1958 Strasbourg
La Chapelle 7/1/1959, Lens 26/6/1963
20/6/2005 Lens
1650413/12/1958 La Chapelle
Lens 25/6/1963
15/12/2003 Lens
165057/11/1958 Lens
La Chapelle 13/12/1958, Lens 22/4/1965
26/12/2002 Lens
1650617/11/1958 Lens
La Chapelle 13/12/1958, Lens 12/4/1966
20/6/2005 Lens
1650723/11/1968 Lens
La Chapelle 13/12/1958, Lens 28/9/1963
15/12/2003 Lens
1650830/11/1958 Lens
La Chapelle 13/12/1958, Strasbourg 24/2/1960, La Chapelle 13/8/1960, Lens 28/9/1963,
16/12/2002 Lens
165095/12/1958 Lens
La Chapelle 13/12/1958, Lens 22/4/1965
26/12/2002 Lens
1651019/12/1958 La Chapelle
Lens 28/9/1963
12/12/2001 Lens
1651121/12/1958 La Chapelle
Lens 22/6/1965
28/12/2004 Lens
1651226/12/1958 La Chapelle
Lens 27/10/1963
31/12/2005 Lens
165133/1/1959 La Chapelle
Lens 27/10/1963
26/7/2005 Lens
165143/1/1959 La Chapelle
Lens 12/4/1966
26/12/2002 Lens
1651524/1/1959 La Chapelle
Lens 22/4/1965, Paris-La Villette 25/5/1999, La Chapelle 1/7/2004, Lens 23/7/2007
30/9/2003 Lens
165162/2/1959 La Chapelle
Lens 23/4/1965, La Chapelle 22/6/1965, Lens 11/8/1965
26/7/2005 Lens
1651726/2/1959 La Chapelle
Lens 29/10/1963
23/10/1997 Lens
1651822/2/1959 La Chapelle
Lens 23/1/1964
26/7/2005 Lens
165192/3/1959 La Chapelle
Lens 26/1/1964
26/12/2002 Lens
Carrière des BB 16500
LOC.
dépôt d’attache
Mutations successives
Amortissement
RAIL PASSION N° 162
AVRIL 2011
52
tissement intégral de la série des BB 12000, « fers à repas-
ser » du Nord-Est, étant consommée, leurs prestations sont
reprises par des BB 16500.
Les 10 dernières années de la série
Après une année de fonctionnement,
la répartition par
activités du parc des 16500, faite dans l’urgence de façon
quelque peu arbitraire, montre son inadéquation dans plu-
sieurs domaines. En effet, il n’y a pas de locomotives dédiées
Île-de-France en région parisienne, ni d’engins affectés à
l’Action régionale en Alsace, ce qui conduit à des contre-em-
plois fâcheux et onéreux, avec recours à des unités classées
5 dans un cas, classées 4 dans l’autre, d’où d’innombrables
refacturation interservices. Le système a donc été détricoté
et remanié pour le 1
janvier 2000, tenant compte de l’équi-
pement des locomotives, avec, cette fois, désimbrication
plus large des roulements et apparition de deux nouvelles
activités: Grandes Lignes et Île-de-France (indices 1 et 8). La
ventilation, plus équitable, est alors celle-ci:

Grandes Lignes: 12, à La Villette, 116560, 116569-
116574, 116780-116784;

Fret: 156, dont sept à La Villette, 416535-416537,
416546, 416655-416657; 35 à Thionville, 416601-
41620, 41654, 416751-416764; 42 à Strasbourg
416676-416680, 416706-416742; 60 à Lens, 416530,
416533, 416621-416645, 416743-416750, 416765-
416779, 416785-416794; 12 à Achères, 416599, 416600,
416646-416653, 416665, 416705;

Action régionale: 109, dont quatre à La Villette, 516515,
516549, 516575, 516592; 16 à Thionville, 516681-
516696, 13 à Strasbourg, 516662-516664, 516666-
516675; 62 à Lens, 516501-516514, 516516, 516518-
Engins moteurs
BB 16500 : LES «DANSEUSES» FONT LEUR DERNIER TOUR DE PISTE
165208/3/1959 La Chapelle
Lens 6/2/1966
26/12/2002 Lens
1652121/3/1959 Strasbourg
La Chapelle 28/1/1961, Lens 14/2/1964
26/7/2005 Lens
1652226/3/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 4/3/1964, Lens 27/9/1965
15/12/2003 Lens
165238/7/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 6/2/1964, Lens 27/9/1965
28/12/2004 Lens
165244/4/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 11/3/1964, Lens 26/9/1965
20/6/2005 Lens
1652512/4/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 19/5/1964, Lens 28/9/1965
9/7/2004 Lens
1652625/4/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 21/3/1964, Lens 26/9/1965
1/11/2002 Lens
1652724/4/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 13/2/1964, Lens 4/2/1966
15/12/2003 Lens
165285/5/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 20/2/1964, Lens 2/2/1966
15/12/2003 Lens
165297/5/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 5/2/1964, Lens 14/4/1966
26/12/2002 Lens
1653015/5/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 13/5/1964, Lens 5/2/1968
20/12/2009 Lens
1653128/5/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 29/1/1964, Lens 18/4/1966
15/12/2003 Lens
1653228/5/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 23/1/1964, Lens 15/4/1966
1/11/2002 Lens
1653330/5/1959 Strasbourg
La Chapelle 7/12/1961, Strasbourg 24/5/1962, Paris-La Villette 26/5/1963,
La Chapelle 25/2/1964, Lens 24/9/1966
24/12/2003 Lens
1653411/6/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 25/3/1964, Lens 24/9/1966
26/7/2009 Lens
1653525/6/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 5/5/1963, Lens 15/5/1974, Paris-La Villette 27/11/1998, Lens 1/12/2001
17/12/2007 Lens
1653627/6/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, Lens 17/12/1973, Paris-La Villette 27/11/1998, Lens 1/12/2001
24/12/2003 Lens
165371/7/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 22/4/1964, Lens 24/9/1966, Paris-La Villette 27/11/1998,
Lens 1/12/2001
29/12/2004 Lens
1653812/7/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 27/2/1964, Lens 24/9/1966
15/12/2003 Lens
1653925/7/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 30/1/1964, Lens 24/9/1966
15/12/2003 Lens
165401/8/1959 Strasbourg
Transformation en BB 20004 le 6/12/1959 – Annemasse 30/3/1960
Remise au type 16540, 3/6/1969 Lens
15/12/2003 Lens
1654124/9/1959 Strasbourg
La Chapelle 24/2/1960, Strasbourg 12/8/1960, Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 26/3/1964,
Lens 15/4/1964, La Chapelle 22/4/1965, Lens 24/9/1966
20/6/2005 Lens
1654222/10/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 8/4/1964, Lens 16/4/1964, La Chapelle 22/4/1965, Lens 24/9/196626/12/2002 Lens
1654330/10/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 12/3/1964, Lens 20/4/1964, La Chapelle 21/4/1965, Lens 24/9/196617/7/2004 Lens
165445/12/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 13/2/1964, Lens 20/4/1964, La Chapelle 21/4/1965, Lens 24/9/196615/12/2003 Lens
1654523/12/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 7/5/1964, Lens 24/9/1966
26/12/2002 Lens
1654631/12/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 5/9/1964, Lens 5/2/1968, Paris-La Villette 27/11/1998,
Achères 3/12/2001, Lens 15/12/2002, Achères 15/12/2003
11/12/2007 Achères
1654731/12/1959 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 9/4/1964, Lens 10/4/1964, La Chapelle 10/8/1965, Lens 13/10/196612/12/2007 Lens
1654814/1/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 28/4/1964, Lens 9/6/1964
15/12/2003 Lens
1654924/1/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 31/3/1964, Paris-La Villette 7/4/1964, La Chapelle 15/4/1964,
Lens 7/6/1964, Paris-La Villette 12/8/1999, Lens 1/10/2001, Thionville 17/7/2007
15/10/2007 Thionville
1655030/1/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 7/2/1964, Lens 18/2/1964, Paris-La Villette 1/10/2001,
La Chapelle 1/7/2004, Lens 21/12/2005
30/9/2008 Lens
165511/3/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 14/4/1964, Lens 7/6/1964, Paris-La Villette 31/3/1985,
Lens 31/1/1996
26/12/2002 Lens
Carrière des BB 16500
LOC.
dépôt d’attache
Mutations successives
Amortissement
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
53
J. Quatorze
A. Grouillet
Ci-dessus : mené
par une BB 16500,
un convoi de fret
à destination
de Busigny passe
à Fresnoy-le-Grand
(mai 1996).
Ci-contre :
la BB 16663
peu après Sand,
avec le train 32320
Mulhouse –
Strasbourg
(29 juillet 2005).
RAIL PASSION N° 162
AVRIL 2011
54
Engins moteurs
BB 16500: LES «DANSEUSES» FONT LEUR DERNIER TOUR DE PISTE
165521/3/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 29/4/1964, Lens 30/11/1964,
Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 31/1/1996
31/3/2008 Lens
1655311/3/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 17/3/1964, Lens 22/3/1964,
Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 31/1/1996
20/6/2005 Lens
1655430/3/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 5/3/1964, Lens 13/3/1964,
Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 31/1/1996
20/6/2005 Lens
165556/4/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 5/5/1964, Lens 17/12/1967,
Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 31/1/1996
4/12/2006 Lens
165564/5/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 2/4/1964, Lens 3/4/1964,
Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 10/9/1999
4/5/2007 Lens
165577/5/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 21/4/1964, Lens 7/5/1964,
Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 10/9/1999
26/12/2002 Lens
1655819/5/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 19/2/1964, Lens 12/3/1964,
Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 26/11/1999
1/10/2003 Lens
1655911/6/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 18/4/1964, Lens 24/9/1966,
Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 26/11/1999
12/5/2009 Lens
165602/7/1960 Strasbourg
Paris-La Villette 26/5/1963, La Chapelle 21/5/1964, Lens 7/1/1968, Paris-La Villette 31/3/1985,
La Chapelle 1/7/2004
21/6/2005 La Chapelle
1656128/7/1960 La Chapelle
Lens 20/6/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 26/11/1999
12/12/2001 Lens
1656225/7/1960 La Chapelle
Lens 19/6/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, Lens 26/11/1999
1/10/2003 Lens
165631/8/1960 La Chapelle
Lens 20/6/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, Achères 29/11/1999
13/12/2004 Achères
165641/8/1960 La Chapelle
Lens 20/6/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, Achères 29/11/1999
26/12/2002 Achères
1656522/8/1960 La Chapelle
Lens 26/5/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, Achères 29/11/1999
15/12/2005 Achères
165664/9/1960 La Chapelle
Lens 25/6/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, Achères 29/11/1999
13/12/2004 Achères
1656719/9/1960 La Chapelle
Lens 8/5/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, Achères 29/11/1999
13/12/2004 Achères
165683/10/1960 La Chapelle
Lens 23/4/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, Achères 29/11/1999
13/12/2004 Achères
165691/10/1960 La Chapelle
Lens 19/4/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, La Chapelle 1/7/2004
30/6/2005 La Chapelle
165706/10/1960 La Chapelle
Lens 18/4/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, La Chapelle 1/7/2004
22/12/2005 La Chapelle
1657116/10/1960 La Chapelle
Lens 18/4/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, La Chapelle 1/7/2004
21/6/2005 La Chapelle
1657223/10/1960 La Chapelle
Lens 23/3/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, La Chapelle 1/7/2004
30/6/2005 La Chapelle
1657331/10/1960 La Chapelle
Lens 26/3/1963, Paris-La Villette 31/3/1985, La Chapelle 1/7/2004
30/6/2005 La Chapelle
1657411/11/1960 La Chapelle
Lens 15/3/1963, Paris-La Villette 20/7/1968, Lens 30/5/1970, Paris-La Villette 31/3/1985
26/12/2002 Paris-La Villette
1657528/11/1960 La Chapelle
Lens 15/3/1963, Paris-La Villette 11/7/1968, Lens 27/5/1970, Paris-La Villette 31/3/1985,
La Chapelle 1/7/2004, Lens 14/7/2006
1/11/2006 Lens
165764/12/1960 La Chapelle
Lens 15/2/1963, Paris-La Villette 18/7/1968, Lens 28/5/1970, Paris-La Villette 31/3/1985
26/1/2004Paris-La Villette
165778/12/1960 La Chapelle
Lens 15/2/1963, Paris-La Villette 21/6/1968, Lens 27/5/1970, Paris-La Villette 31/3/1985
25/3/2003Paris-La Villette
1657821/12/1960 La Chapelle
Lens 21/5/1963, Paris-La Villette 13/6/1968, Lens 30/6/1970, Paris-La Villette 1/9/1970
Lens 13/12/1970, Paris-La Villette 31/3/1985
26/1/2004Paris-La Villette
1657912/1/1961 La Chapelle
Strasbourg 31/1/1961, La Chapelle 2/5/1961, Strasbourg 19/5/1962, Paris-La Villette 1/6/1962,
Lens 30/6/1970, Paris-La Villette 1/9/1970, Lens 12/12/1970, Paris-La Villette 31/3/1985
26/1/2004Paris-La Villette
165807/1/1961 Strasbourg
La Chapelle 6/5/1961, Lens 17/5/1963, Paris-La Villette 19/12/1967, Lens 30/6/1970,
Paris-La Villette 1/9/1970, Lens 12/12/1970, Paris-La Villette 31/3/1985, La Chapelle 1/7/2004
1/6/2005 La Chapelle
1658124/1/1961 Strasbourg
La Chapelle 2/5/1961, Lens 23/5/1963, Paris-La Villette 12/1/1968, Lens 12/12/1970,
Paris-La Villette 31/3/1985
25/3/2003Paris-La Villette
1658231/1/1961 Strasbourg
La Chapelle 6/5/1961, Strasbourg 19/5/1962, Paris-La Villette 1/6/1962, Lens 31/5/1971,
Paris-La Villette 31/3/1985
26/1/2004Paris-La Villette
1658331/1/1961 Strasbourg
La Chapelle 13/5/1961, Strasbourg 19/5/1962, Paris-La Villette 1/6/1962, Lens 25/5/1971,
Paris-La Villette 31/3/1985, La Chapelle 1/7/2004, Lens 3/10/2008
8/10/2009 Lens
165843/2/1961 Strasbourg
La Chapelle 2/5/1961, Lens 26/5/1963, Paris-La Villette 19/12/1967, Lens 27/5/1971,
Paris-La Villette 27/9/1973, La Chapelle 1/8/2004
23/6/2005 La Chapelle
1658510/2/1961 Strasbourg
La Chapelle 3/5/1961, Lens 27/5/1963, La Chapelle 25/9/1966, Paris-La Villette 18/12/1967
26/1/2004Paris-La Villette
1658615/2/1961 Strasbourg
La Chapelle 4/5/1961, Lens 23/5/1963, Paris-La Villette 12/7/1968, Lens 10/6/1971,
Paris-La Villette 10/12/1973
26/1/2004Paris-La Villette
1658717/2/1961 Strasbourg
La Chapelle 5/5/1961, Strasbourg 19/5/1962, Paris-La Villette 1/6/1962
26/1/2004Paris-La Villette
1658824/2/1961 Strasbourg
La Chapelle 3/5/1961, Strasbourg 20/5/1962, Paris-La Villette 1/6/1962, La Chapelle 1/7/2004
15/4/2009 La Chapelle
165893/3/1961 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962
26/1/2004Paris-La Villette
1659010/3/1961 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, La Chapelle 1/7/2004
1/6/2005 La Chapelle
1659117/3/1961 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962
26/1/2004Paris-La Villette
1659221/3/1961 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, La Chapelle 1/7/2004, Lens 23/7/2007
17/12/2009 Lens
Carrière des BB 16500 (suite)
LOC.
dépôt d’attache
Mutations successives
Amortissement
La
BOUTIQUE
La
BOUTIQUE
La Vie du Rail – 11, rue de Milan, 75009 Paris – Tél.: 0149707310 – Fax: 0149700177
Utilisez le bon
de commande
PAGE 42
LIVRES
DVD
PAUL SÉJOURNÉ GÉNIE
DES GRANDS VIADUCS
Dans ce livre, vous verrez naître des dizaines
de ponts et de viaducs, mais aussi des lignes
qui comptent aujourd’hui parmi les plus belles
de France.Format 210 x 285mm, 208pages.
Réf: 121032
MODÉLISME
Retrouvez notre catalogue en ligne et commandez sur
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LE MONDE DU PETIT TRAIN
DE CASTRES À MURAT
Voici les Chemins de fer départementaux du Tarn.
Découvrez dans cet ouvrage l’étonnante histoire
du Petit Train, racontée par Michel Viers et Bernard
Vieu. Outre une très riche iconographie, vous
trouverez également l’intégralité des plans du
matériel roulant au 1/43,5 ainsi que les plans des bâtiments au 1/87,
sans oublier les dessins de tous les ouvrages d’art importants.
Format: 225 x 291 mm. 413 pages.
Réf.: 120981
49,50
Le n° 26 de la collection:
REIMS – LAON – AMIENS
AVEC L’X 4719 DU CFTSA
Accompagnons Fabrice Lanoue et Pascal Dumont
à bord de l’autorail X 4719 confié par la SNCF
au Chemin de fer touristique du sud des Ardennes
pour une escapade de Reims à Amiens.
En bonus, nous retournons à Longueau quelques
mois plus tard mais cette fois avec le «Picasso»
X 3943. Un film de 75 min.
Réf:328600
Trains en balade n°5
LES PRINCESSES DE GALLES
Voyage sur trois lignes-musées emblématiques –
et mondialement connues – du pays de Galles:
• le tout premier chemin de fer préservé au
monde (c’était en 1951): la ligne de Talyllyn;
• le célébrissime Festiniog, qui a inspiré
les premiers «sauvetages» survenus en Europe
continentale dans les années 60;
• la ligne des Highlands galloises, abandonnée voici trois quarts
de siècle, mais dont la reconstruction vient de s’achever,
sur pas moins de 40km.
Durée: 52 min.
Réf: 328601
Nouveau film dans Vidéo
rail évasion
LES TRAINS DES BALKANS Vol. 2
Pour ce retour dans les Balkans, nous visitons
six pays, où la variété est toujours au rendez-vous!
En Croatie, avec les autorails Fiat, les tramways
d’Osijek et un étonnant chemin de fer piscicole
à voie étroite… En Serbie, avec les sympathiques
Sinobus en service dans les plaines de Voïvodine…
En Bosnie, avec les tramways de Sarajevo, le dépôt vapeur
de Bukinje et le chemin de fer touristique de Mokra-Gora, au trajet
désormais international… Au Kosovo, avec les dernières locomotives
diesels Nohab à « nez rond » en service voyageurs et de la vapeur
à la mine d’Obilic… En Roumanie, sur les petites lignes du Banat
où les « Caravelles » ex-SNCF, aux lignes familières, côtoient les plus
vieux autorails d’Europe… En Bulgarie, sur la superbe ligne à voie
de 76 des monts Rhodopes…
Réf: 328602
25
COFFRET TGV SUD-EST SNCF(Jouef)
Éditions «Les 25 ans du TGV»
Coffret complémentaire de trois éléments:
• 2 voitures 2
classe
• 1 voiture 1
classe
Longueur de la rame: 720mm.
Échelle: 1/87 (HO).
Réf.: 230183
LE DERNIER TRAMWAY À VAPEUR
DE FRANCE
Revivez l’épopée du tramway départemental
de la Corrèze. Claude Wagner restitue dans ce livre
l’histoire de ces chemins de fer départementaux
bien connus des amateurs. Format 21 x 28,5 cm,
300 pages, 200 illustrations.
Réf: 121015
44,50
WAGON BIFOUDRE
HO (1/87)
Réf.: 230362
16,50
NOUVEAUTÉ
NOUVEAUTÉ
Rail Passion
vous offre la jaquette du DVD
La Belle Aventure du TGV – 1967-1981 (2
partie),
inclus dans ce numéro*.
(*) Offre réservée à la vente en kiosque et aux abonnés ayant pris l’option DVD.
Vidéo
Conception
Pascal Riffaud
Ce film est exclusivement destiné à l’usage privé.
Toute autre utilisation, notamment reproduction,
prêt, échange, diffusion en public, télédiffusion,
sans autorisation, est strictement interdite
sous peine de poursuites judiciaires.
LA BELLE AVENTURE
DU TGV 1967-1981
partie)
Suite et fin, en deux films, de l’histoire
de la conquête de la grande vitesse
en France :
Tracés pour la grande vitesse
de Daniel Vigne ;
« Patrick » et « Sophie »
d’Yves Clara.
Durées: 33 min
La Belle Aventure du TGV – 1967-1981 (2
partie)
C. Recoura / PHOTORAIL
LA BELLE AVENTURE DU TGV
1967-1981
partie)
LA BELLE AVENTURE DU TGV
1967-1981
de
partie)
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
59

les 416500 d’Achères évoluent d’Achères et Noisy-le-Sec
à Lille-Délivrance, de Calais-Fréthun à Achères, de Sotte-
ville au Bourget, de Creil aux Mureaux.
Dans la catégorie Action régionale,
le parc est employé de
la façon suivante:

les 516500 « dromadaires » de La Villette sont spécialisées
aux dessertes Paris – Beauvais;

les 516500 de Thionville couvrent deux roulements avec RIO,
l’un Lorraine sur Lunéville – Nancy – Metz – Thionville-
Luxembourg, Nancy – Longwy, Nancy – Bar-le-Duc (1); l’au-
tre Champagne-Ardenne sur Épernay – Reims – Charleville;

les 516500 de Strasbourg se déploient en TER de Stras-
bourg vers Saverne, Sarrebourg, Colmar, Mulhouse, Bâle
et de Mulhouse à Belfort (2);

les 516500 de Lens suivent un roulement copieux s’arti-
culant autour de Lille vers Tourcoing, Dunkerque, Calais,
Boulogne, Béthune, Lens, Arras, Amiens, Cambrai, Ter-
gnier, Valenciennes, Hirson, Jeumont, ainsi que de Lens à
Valenciennes, d’Arras à Hazebrouck, de Valenciennes à
Cambrai (3);

les 516500 d’Achères, qui gagnent Évreux haut-le-pied,
vont jusqu’à Caen, Cherbourg, et de Lisieux à Trouville-
Deauville.
Enfin, le lot résiduel de La Villette,
classé Île-de-France, se
contente de trains Paris – Gargan – Aulnay-sous-Bois, des
navettes Esbly – Crécy-en-Brie, d’un AR Paris – Tournan en
fin de journée et de Paris – Coulommiers.
Sept locomotives bénéficient de la livrée fret verte avec
losange blanc
au centre des caisses portant en gros ca-
ractères la mention « Fret ». Ce sont les 416535, 416612,
416615, 416648, 416649, 416654 et 416779. De nom-
L. Thomas
M. Lavertu
(1) Par exception, les machines sont réutilisées la nuit sur des
convois Thionville – Forbach, Bettembourg – Blainville.
(2) Un unique parcours fret est encore prévu de Hausbergen à Mul-
house-Nord.
(3) Quelques parcours fret sont encore graphiqués entre Grande-
Synthe et Somain.
Dans la petite gare
normande de
Trouville-Deauville,
la BB 16762,
au train 852424,
en instance
de départ
(8 juin 2005).
Modifiée en vue
d’être équipée
de l’attelage
automatique,
la BB 16700,
vue ici à Forbach,
a été affublée
de capots saillants
peu esthétiques
(21 septembre 1997).
RAIL PASSION N° 162
AVRIL 2011
60
Engins moteurs
BB 16500: LES «DANSEUSES» FONT LEUR DERNIER TOUR DE PISTE
1665111/1/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Thionville 1/6/1997, Achères 30/11/1998, Lens 15/12/2002
1665227/1/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Thionville 1/6/1997, Achères 30/11/1998, Lens 15/12/2002
4/7/2010 Lens
166531/2/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Thionville 1/6/1997, Achères 30/11/1998, Lens 15/12/2002
26/7/2005 Lens
166548/3/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Thionville 1/6/1997, Lens 15/12/2002, Achères 13/12/2004
12/12/2007 Achères
1665519/3/1970 Lens
(ex-CC 10002) Paris-La Villette 28/10/1970, Lens 1/12/2001, Thionville 12/6/2005, Lens 15/12/2005
28/7/2010 Lens
166568/4/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 13/5/1963, Paris-La Villette 5/10/1967, Strasbourg 1/2/1993,
Paris-La Villette 29/11/1999, Lens 1/12/2001
22/12/2009 Lens
166578/4/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 30/4/1963, Paris-La Villette 5/3/1965, Strasbourg 1/2/1993,
Paris-La Villette 29/11/1999, Lens 1/12/2001
24/12/2006 Lens
1665814/4/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 20/5/1963, Paris-La Villette 30/10/1967,
Strasbourg 1/2/1993, Lens 29/11/1999
24/5/2002 Lens
166596/4/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 27/5/1963, Paris-La Villette 12/4/1965, Strasbourg 1/2/1993,
Lens 29/11/1999, Thionville 2/1/2001
22/12/2008 Thionville
166606/4/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 13/6/1963, Paris-La Villette 1/3/1966, Strasbourg 1/2/1993,
Lens 29/11/1999, Thionville 2/1/2001
30/12/2004 Thionville
1666113/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 27/5/1963, Paris-La Villette 5/3/1965, Strasbourg 1/2/1993,
Lens 29/11/1999, Thionville 2/1/2001
14/12/2009 Thionville
1666213/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 30/4/1963, Paris-La Villette 9/3/1966, Strasbourg 1/2/1993
30/11/2002 Strasbourg
1666313/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 30/4/1963, Paris-La Villette 20/3/1966, Strasbourg 1/2/1993
24/12/2008 Strasbourg
1666413/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 30/4/1963, Paris-La Villette 6/1/1965, Strasbourg 1/2/1993
17/1/2005 Strasbourg
166651/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 26/6/1963, Paris-La Villette 1/3/1966, Strasbourg 1/2/1993,
Achères 29/11/1999, Lens 15/12/2002
12/5/2010 Lens
166661/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 20/5/1963, Paris-La Villette 6/1/1965, Strasbourg 31/5/1992
5/7/2007 Strasbourg
1666712/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 20/5/1963, Paris-La Villette 7/1/1965, Strasbourg 31/5/1992
2/12/2008 Strasbourg
1666811/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 16/4/1963, Paris-La Villette 4/4/1965, Strasbourg 31/5/1992
25/10/2005 Strasbourg
1666922/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 23/4/1963, Paris-La Villette 7/1/1965, Strasbourg 31/5/1992
1/12/2003 Strasbourg
1667016/5/1962 Strasbourg
Paris-La Villette 1/6/1962, Dole 26/6/1963, Paris-La Villette 23/2/1968, Strasbourg 31/5/1992
1/12/2003 Strasbourg
166716/6/1962 Paris-La VilletteDole 30/6/1963, Paris-La Villette 24/11/1967, Strasbourg 31/5/1992
15/7/2009 Strasbourg
166726/6/1972 Paris-La VilletteDole 7/6/1963, Paris-La Villette 28/2/1968, Strasbourg 31/5/1992
27/3/2009 Strasbourg
1667315/6/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992
1/12/2003 Strasbourg
1667419/6/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992
30/12/2004 Strasbourg
1667519/6/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992
1/12/2003 Strasbourg
1667627/6/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Épernay 15/12/2003
12/2/2008 Épernay
1667729/6/1962 Paris-La VilletteLa Chapelle 28/10/1970, Paris-La Villette 1/4/1971, Strasbourg 31/5/1992, Lens 15/12/2002
10/1/2011 Lens
1667830/6/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Lens 29/11/2002
9/6/2010 Lens
166797/7/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 7/5/1992, Lens 15/12/2003, La Chapelle 15/6/2005
2/7/2007 La Chapelle
1668019/7/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Lens 15/12/2003, Strasbourg 12/6/2005
2/9/2008 Strasbourg
1668122/7/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993
20/12/2003 Thionville
166827/11/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993
26/12/2002 Thionville
1668328/8/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993
26/12/2003 Thionville
1668429/8/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993, Épernay 1/12/2003
1/10/2005 Épernay
1668527/2/1964 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993, Épernay 1/12/2003
9/12/2004 Épernay
166865/9/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993
20/12/2004 Thionville
166878/9/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993
26/12/2002 Thionville
1668826/9/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993
26/12/2002 Thionville
1668919/9/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993
26/12/2003 Thionville
1669026/9/1962 Paris-La VilletteStrasbourg 31/5/1992, Thionville 1/2/1993
26/12/2003 Thionville
1669130/9/1962 Paris-La VilletteThionville 1/6/1994
26/12/2003 Thionville
1669212/10/1962 Paris-La VilletteThionville 1/6/1994
20/12/2003 Thionville
1669312/10/1962 Paris-La VilletteThionville 1/6/1994
20/12/2004 Thionville
1669421/10/1962 Paris-La VilletteThionville 1/6/1994
26/12/2003 Thionville
166951/11/1962 Paris-La VilletteThionville 1/6/1994
20/12/2003 Thionville
1669610/11/1962 Paris-La VilletteThionville 1/6/1994
20/12/2003 Thionville
1669716/11/1962 Paris-La VilletteAchères 30/11/1998
10/6/2002 Achères
1669824/11/1962 Paris-La VilletteAchères 30/11/1998
19/12/2005 Achères
1669928/11/1962 Paris-La VilletteAchères 30/11/1998, Thionville 26/6/2006
9/11/2007 Thionville
167001/12/1962 Paris-La VilletteAchères 30/11/1998
24/3/2005 Achères
167017/12/1962 Paris-La VilletteAchères 30/11/1998
11/6/2006 Achères
1670216/12/1962 Paris-La VilletteAchères 30/11/1998
1/6/2006 Achères
Carrière des BB 16500 (suite)
LOC.
dépôt d’attache
Mutations successives
Amortissement
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
61
breuses autres des parcs Action régionale et Fret héritent
de la suspension assouplie, qui portera en définitive sur
120 unités.
Mais, en 2001,
avec la livraison massive attendue des nou-
velles BB 27000, 37000 et autres rames automotrices
Z24500, 26500, la SNCF envisage l’arrêt des grandes opé-
rations périodiques. Ce qui donne le signal de départ pour
l’amortissement de la série, à commencer par deux unités
de Lens, la 516510, victime d’un heurt avec un véhicule
automobile à Caffiers, près de Calais, et la 516561. Dans
l’année, les RG, opération lourde, ne concerneront que les
816583, de La Villette, repeinte en livrée Île-de-France,
bleu, blanc, rouge, et qui restera la seule de l’espèce, les
516513, 516518, 516523, 516524, 516550, 516595,
516658, de Lens, et 516697, d’Achères. Courant 2002, alors
que le vent de l’amortissement emporte 27 d’entre elles,
le glissement des machines Fret vers l’Action régionale
s’intensifie. Les RG, espacées tous les 1600000 km, avec
tolérance de 15 %, et ATP (autres travaux programmés) à
mi-parcours, ayant remplacé les révisions intermédiaires,
sont définitivement abandonnés avec le traitement des
seules machines de cette dernière activité, cas des 516641,
516772, 516775, de Lens, 516678, 516711, 516729, de
Strasbourg. Dorénavant, des prolongements de parcours
sous forme d’ATPPR (autres travaux programmés de prolon-
gation de parcours), accordant des sursis de 200000 km,
vont être accordés en faveur d’unités présentant encore un
état général satisfaisant, la suspension assouplie conti-
nuant à être appliquée et portant au total sur 120 unités.
Une véritable hécatombe éclaircit les rangs de la série en
où pas moins de 53 machines passent l’arme à
gauche et se retrouvent à l’état d’épaves dans les emprises
des ateliers d’Épernay, ancien sanctuaire de la vapeur. Avec
la régionalisation en 2004, où 42 unités sont mises au tas,
alors qu’il ne reste que 51 machines employées au fret à
Lens, la Picardie s’est vue gratifiée de neuf machines, atta-
chée, comme celles du Nord-Pas-de-Calais, à Lens, Cham-
P. Mancini
S. Lucas
B. Collardey
Menant une RRR
Picardie pour Creil,
la BB 16652 à Jaux,
dans l’Oise
(25 juin 2010).
Ci-dessous, de haut
en bas:
une BB 16500 en
service TER en gare
de Lille-Flandres
(22 août 2006);
la BB 16667 au relais
traction de Mulhouse
(8 avril 2005).
RAIL PASSION N° 162
AVRIL 2011
64
Engins moteurs
BB 16500: LES «DANSEUSES» FONT LEUR DERNIER TOUR DE PISTE
M. Lavertu
167593/1/1964 La Chapelle
Paris-La Villette 31/5/1971, La Chapelle 21/5/1974, Lens 25/9/1977, Thionville 29 5 1994, Lens 15/12/2002
1676013/1/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 29/5/1994, Lens 1/12/2002
25/9/2009 Lens
1676117/1/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 29/5/1994, Lens 15/12/2002
1676223/1/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 29/5/1994, Achères 3/10/2002, Thionville 27/6/2006
4/2/2010 Thionville
1676326/1/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 29/5/1994
26/12/2002 Thionville
1676431/1/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 29/5/1994, Lens 15/12/2002, Paris-La Villette 7/1/2004, La Chapelle 1/7/200431/12/2007 La Chapelle
167653/2/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
31/12/2005 Lens
1676610/2/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
31/10/2009 Lens
1676720/2/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Achères 15/12/2003
20/3/2006 Achères
1676826/2/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Strasbourg 12/6/2005
27/11/2007 Strasbourg
1676929/2/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Épernay 14/6/2004
28/7/2008 Épernay
167701/3/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 23/12/2002
5/8/2009 Thionville
1677112/3/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
12/5/2009 Lens
1677215/3/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
24/8/2010 Lens
167732/4/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
27/8/2010 Lens
1677428/3/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 1/12/2003
31/7/2008 Thionville
167753/4/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
28/7/2010 Lens
1677613/4/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
13/10/2003 Lens
1677723/4/1964 La Chapelle
Lens 25 9 1997
26/5/2003 Lens
1677826/4/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
28/1/2003 Lens
167794/5/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Strasbourg 12/12/2004
1/6/2005 Strasbourg
167801/6/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Paris-La Villette 25/1/1996, La Chapelle 1/7/2004
15/6/2005 La Chapelle
1678130/5/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Paris-La Villette 25/1/1996, La Chapelle 1/7/2004
17/6/2005 La Chapelle
1678231/5/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Paris-La Villette 25/1/1996, La Chapelle 1/7/2004
17/6/2005 La Chapelle
1678313/6/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Paris-La Villette 25/1/1996, La Chapelle 1/7/2004
17/6/2005 La Chapelle
1678421/6/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Paris-La Villette 25/1/1996, La Chapelle 1/7/2004
17/6/2005 La Chapelle
1678529/6/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
26/12/2002 Lens
167863/7/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
23/8/2010 Lens
1678722/7/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
24/12/2003 Lens
1678828/7/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 1/12/2003
7/7/2006 Thionville
1678931/7/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
18/4/2003 Lens
1679031/8/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 12/12/2004
10/11/2008 Thionville
1679117/9/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
17/12/2007 Lens
167921/10/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
15/9/2003 Lens
1679323/10/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977
15/9/2003 Lens
1679426/11/1964 La Chapelle
Lens 25/9/1977, Thionville 1/12/2003
7/7/2006 Thionville
Carrière des BB 16500 (suite)
LOC.
dépôt d’attache
Mutations successives
Amortissement
Image de
circonstance,
la BB 16762 sur
un train d’adieu
à la série,
à Conflans-Jarny
(17 octobre 2009).
AVRIL 2011
RAIL PASSION
67
TEXTE ET PHOTO DE BERNARD COLLARDEY
Engins moteurs
Mouvements du matériel moteur
SNCF en janvier 2011
Matériel électrique
Mutations:
BB 407235 Bordeaux =507235 Tours-Saint-
Pierre (12/2010) ;
BB 407378 Dijon – Villeneuve;
BB 422240 Villeneuve =222240 Villeneuve;
BB 422251 Villeneuve =222251 Villeneuve
(12/2010) ;
BB 525595 Strasbourg – Rennes (12/2010) ;
BB 525623, 525654 Vénissieux – Dijon;
BB 525681 Vénissieux – Rennes (12/2010) ;
Z 20761/20762 Joncherolles – Villeneuve.
Mises en service matériel neuf:
Z 50007/50008 Joncherolles (12/2010) ;
Z 50041/50042, 50043/50044 Joncherolles;
U 53513/53514 Doulon (tram-train Nantes) ;
TGV 29785/29786 (743) Paris-Sud-Est.
Amortissements:
BB 407220 Bordeaux;
BB 508599 Dijon;
BB 509256, 509284 Tours-Saint-Pierre;
BB 509310 Toulouse;
BB 516677 Lens;
BB 525626 Vénissieux;
Z 5352 Montrouge.
Matériel thermique
Mutations:
BB 163569, 163660 Villeneuve – Nice;
BB 463718 Strasbourg =663718 Strasbourg
(9/2010) ;
BB 463731 Sotteville =763731 Tours-Saint-
Pierre;
BB 463839 Tours-Saint-Pierre =663839
Bordeaux (9/2010) ;
BB 463874 Lens =663874 Achères
(11/2010) ;
BB 463877 Lens – Achères (8/2010) ;
BB 463877 Achères =663877 Achères
(11/2010) ;
BB 664011 Tours-Saint-Pierre – Bordeaux
(12/2010) ;
BB 464021 Metz =664021 Bordeaux;
BB 164055 Villeneuve – Metz;
BB 464709/664809 Metz – Achères
(11/2010) ;
BB 464713/464813 Achères – Metz
(5/2010) ;
BB 464718/464818 Avignon – Achères;
BB 466273, 466304 Bordeaux – Tours-Saint-
Pierre (7/2010) ;
BB 466715 Lens – Dijon (6/2010);
BB 466716 Lens – Strasbourg (11/2010) ;
BB 466731 Lens – Strasbourg (8/2010) ;
BB 667201 Nevers – Tours-Saint-Pierre
(4/2010) ;
BB 567411 Strasbourg =667411 Nevers;
BB 267436 Tours-Saint-Pierre – Bordeaux
(12/2010) ;
BB 467454, 467474 Nevers – Bordeaux;
BB 567497, 567618 Longueau =667497,
667618 Longueau (12/2010) ;
BB 567499 Strasbourg =667499 Strasbourg
(12/2010) ;
BB 567516 Longueau – Nevers;
BB 267546 Bordeaux =167546 Chambéry
(6/2010) ;
X 4783 Metz – Sotteville (10/2010).
Mises en service matériel neuf:
BB 660167-660169 Sotteville;
BB 475415, 475417, 475418, 475420-
475423 Longueau;
B 82701/82702, 82729/82730, 82731/82732
Calais.
Transformations:
BB 663720 Bordeaux =664609 Chalindrey;
BB 663847 Chalindrey =664613 Chalindrey;
BB 663992 Vénissieux =664608 Chalindrey.
Amortissements:
BB 663517, 663542, 663900 Chalindrey;
BB 663552 Bordeaux (12/2010) ;
BB 463553, 463754 Sotteville;
BB 463577, 463684, 463710, 463741,
463871, 463998 Lens;
BB 463586 Bordeaux;
BB 463709 Villeneuve;
BB 463728, 463740 Strasbourg;
BB 463923, 463935, 464006 Rennes;
BB 463951, 463987, 464007, 464057 Dijon;
BB 464019 Achères;
BB 666026 Bordeaux;
X 4760 Nevers;
X 4763, 4777 Sotteville.
Les 422200 sont en baisse sensible, avec de nombreux garages. Ici, l’une d’elles à Blaisy-Bas (20 juillet 2007).
ce domaine. On y trouvait notamment des stands vus les années précé-
dentes dans les couloirs d’accès… Une disposition assez peu orthodoxe au
demeurant, et qui aurait pu rebuter certains, alors que, si elle offre une
appréciable souplesse aux organisateurs, c’est sans gêner pour autant
outre mesure les exposants concernés. Ceux-ci, en effet, « domiciliés »
dans ces larges couloirs vitrés, bien éclairés et chauffés, bénéficient en
fait pour leurs stands de l’atout d’un positionnement à la vue des foules
mouvantes passant d’une halle à une autre. Et on imagine bien que cela
peut comporter des avantages non négligeables si les locataires de ces
stands sont suffisamment dynamiques, voire réellement entreprenants.
De ce point de vue, un stand semblait polariser tous les regards: un
stand tenu par des Asiatiques (de Hongkong nous ont-ils dit), très jeunes
mais assidus à faire rouler leurs… trains, puisqu’il s’agissait bien de trains
minuscules (1/450) circulant en plus à des vitesses bien peu réalistes.
Pour nombre de visiteurs, cette halte devant ce stand étonnant ne repré-
sentait en fait qu’un intermède dans un emploi du temps chargé, comme
c’est généralement le cas dans une manifestation de ce genre. Quant à
dire si le succès (commercial s’entend) aura été au rendez-vous pour ces
« modélistes » d’un nouveau genre, c’est une chose impossible, car ces
trains ne pouvaient guère – du moins en l’état – rencontrer qu’un succès
d’estime… Bravo quand même à ces « bricoleurs » qui ont su nous amu-
ser un court instant! Mais peut-être leur stand sera-t-il tout de même
admis dans le saint des saints, l’année prochaine ou un peu plus tard?
Alors, leur « examen de passage » dans ce grand couloir vitré aura été
une réussite… Cela dit, maintenant, au travail!
ACME (HO)
L
’Anonima Costruzioni Modellistiche Esatte (ACME) – ce que l’on
pourrait traduire par « Société anonyme de constructions modélistes
exactes » – fête cette année ses 10 ans d’existence. 10 années bien rem-
plies si l’on considère le catalogue de plus de 120 pages regroupant
l’ensemble des matériels moteurs et remorqués portant cette marque:
locomotives à vapeur, locomotives et automotrices électriques, voitures
à voyageurs et wagons…
Dans ce catalogue au millésime 2011, les nouveautés, toutes à l’écarte-
ment HO et strictement à l’échelle, sont bien signalées. Parmi les plus
remarquables, on se doit de citer la rame ETR 500 Eurostar en plusieurs
assortiments, le Pendolino ETR 610 pour les relations Zurich – Milan, les
automotrices ALe 880 d’avant guerre, la 131 à vapeur Gr. 685, les loco-
motives électriques E 403, E 464, des décorations nouvelles pour les
machines européennes Traxx. La plus grande partie du catalogue est
consacrée aux modèles de voitures à voyageurs variées: matériel du
train allemand
Königssee
Hambourg – Berchtesgaden, voitures mo-
dernes slovènes et croates, voitures yougoslaves de l’époque IV… On y
trouve aussi des voitures pour service international dont les décorations
sont complémentaires de celles déjà appliquées aux modèles destinés à
composer des trains internationaux, ainsi que des voitures italiennes de
l’époque III (en particulier des voitures à portières multiples), des wagons
frigorifiques italiens aux toits pointus typiques et des ensembles de
wagons-tombereaux à bogies modernes.
Ade (HO)
V
oici une marque allemande qui rappelle de bons souvenirs. Spécialiste,
à l’époque, des grandes voitures unifiées du parc allemand de l’Ouest
traitées à l’échelle exacte, elle revient, en effet, après une bonne dizaine
d’années d’absence. Willy Ade, son créateur, propose, cette année, ses
belles voitures comme autrefois, mais aussi des engins moteurs très ac-
tuels, bien reproduits (version diesel des locomotives Traxx aux couleurs
des compagnies privées Metronom et HVLE). En outre, on remarque des
engins diesels de manœuvres Voith à cabine centrale inédits, formant la
série 260 actuelle de la DB et baptisés « Gravita ». De plus, un loco-
moteur industriel DH/DHG 500 à trois essieux moteurs, produit par
Henschel dans les années 60, est proposé ici en trois décorations. Les
modèles d’engins moteurs sont en métal et plastique et sont équipés
d’ensembles moteurs aux composants modernes (moteur puissant,
volant d’inertie, etc.).
Arnold (N)
S
ous cette marque d’origine allemande mais incorporée dans le groupe
Hornby International, on retrouve avec plaisir des modèles que l’on au-
rait pu croire perdus. En effet, victime comme tant d’autres de difficultés
financières, la marque a disparu puis est réapparue progressivement,
reprise par le groupe anglais et désignée en son sein pour regrouper tous
les modèles au 1/160 de la marque elle-même, mais aussi ceux des an-
ciennes gammes N développées sous les marques Lima, Rivarossi et Elec-
trotren. Cela se traduit, cette année, par un catalogue de 100 pages, où
presque tous les modèles apparaissent en tant que nouveautés! Ce qui
n’est pas inexact, au sens où ce catalogue rassemble des modèles autre-
fois disséminés dans les gammes des marques d’origine. Pour la France,
on trouvera des wagons de marchandises modernes, au sein desquels les
céréaliers à bogies et à faces planes sont les plus nombreux. De grandes
citernes à bogies ainsi que des tombereaux unifiés à bogies sont égale-
ment proposés. À citer aussi les voitures du parc de la CIWL regroupées
en coffrets pour pouvoir composer des rames typiques des années 20 à
la fin du
e siècle. Les rames Talgo espagnoles sorties en N chez Electro-
tren ces dernières années se retrouvent logiquement dans ce catalogue.
En revanche, aucun véhicule voyageurs français n’y figure, pas plus que
des engins moteurs, alors que la machine électrique Traxx de Bombardier
s’y taille une place de choix (sous de nombreuses livrées représentatives
des parcs « européens » des opérateurs privés actuels). En revanche, les
autorails ATER sont bien représentés, sous les livrées de la DB (BR 641) et
de la SNCF (TER et régionales: Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et
Alsace).
Auhagen (HO, TT, N)
L
es nouveautés de l’année se concentrent essentiellement dans une
gamme d’éléments de construction soumis à des normes communes, en
HO, et dénommée « Baukasten System ». Cette gamme de produits com-
porte des composants de base figurant des murs en brique et des pare-
AVRIL 2011
RAIL PASSION N° 162
69
Auhagen (HO): un hangar en brique, exemple de construction modulaire
obtenu avec le Baukasten System développé par la marque allemande.
du réseau du Nord (exemplaire unique); des machines des CFL (Luxem-
bourg); NS (néerlandaises); CSD (tchèque). Deux rames d’un train-hôpital
totalisant six wagons à lanterneau et de nombreuses autres voitures de
séries d’avant guerre jusqu’à la fin de l’époque III rappellent les produc-
tions typiques de la marque, tout comme d’ailleurs les wagons de types
anciens, parmi lesquels des plats bénéficient d’une nouvelle gravure avec
décoration d’époque. Et des coffrets de départ plus ou moins importants
nous rappellent la tradition Fleischmann, qui offrait chaque année des
rames d’époques diverses avec du matériel aux livrées réalistes d’autrefois.
Enfin, des maquettes de bâtiments de haute Bavière sont annoncées pour
cadrer avec les matériels ferroviaires de l’ancien réseau local.
Pour le marché français, un feuillet réalisé par l’importateur T2M attire l’at-
tention sur les nouveautés suivantes, prévues pour sortir cette année: en
HO, une petite vapeur 130 TB 501 de la SNCF (ex-DRG) de l’époque III, et un
circuit de début composé d’une petite 020 T du genre T 3 prussien, avec
deux wagons assortis (plat et tombereau à essieux), un ovale de voie avec
voie de garage et un transformateur; en N, on note la BB 422365 en livrée
Fret, un couvert UIC à deux essieux, deux wagons à bâchage mécanique
pour transport de rouleaux de tôle, et un circuit de début avec une vapeur
020 T à cheminée avec éteignoir à escarbilles (époque III), deux wagons
(comme en HO), un ovale de voie avec voie de garage et un transformateur.
Avec ces modèles en N, la transition vers le catalogue spécifique à cet
écartement est toute trouvée. Fort de 100 pages, ce catalogue devrait
satisfaire les amateurs grâce aux modèles nouveaux et à ceux qui réap-
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De haut en bas, de gauche à droite :
Fleischmann (N): deux réseaux traditionnels de la marque, le N permet à l’imagination de se donner libre cours.
Finemodels (1/32) : des locomotives de taille respectable mises en scène de belle manière.
Fine Models (1/32) : curiosité en (grande) miniature, la tour Eiffel.
G. Landgraf
Modélisme
SPÉCIAL NUREMBERG (1
RE
PARTIE)
paraissent, démontrant ainsi que le groupe Modelleisenbahn München
GmbH (Roco-Fleischmann) ne néglige pas l’échelle 1/160. Les modèles
réduits sont de types anciens ou carrément modernes, telles les locomo-
tives 150 BR 52 (machines dites « de guerre ») complètement revues et
améliorées, et les Taurus ou les automoteurs privés arborant notamment
des livrées publicitaires, comme l’usage semble s’étendre de plus en plus.
Les décorations colorées font évidemment tout le charme de ces mo-
dèles modernes, telle la Taurus de l’exploitant Arriva et son pelliculage
« technique » destiné à marquer les 175 ans des Chemins de fer alle-
mands. Telle aussi la machine assurant le train Railjet entre l’Autriche et
l’Allemagne, la Suisse et la Hongrie. On remarque aussi les trois livrées
successives des BR 181-2, les bifréquence ayant assuré l’interpénétra-
tion avec le réseau SNCF: bleu foncé, puis turquoise et beige (la 181.211
est baptisée « Lorraine »), et enfin rouge. À noter aussi, la rame diesel VT
12-5 qui assura un temps les tournées directes entre Paris et Francfort,
ainsi que les automoteurs diesels actuels du type Desiro. Ce catalogue de
matériel en N a aussi pour caractéristique d’être éminemment inter-
national, avec ses véhicules moteurs et remorqués de Suisse, France,
Tchéquie, Autriche, Pologne, Suède, Italie, Danemark, Espagne…
À remarquer que nous nous trouvons désormais avec un concurrent sérieux
au groupe composé de Märklin-Trix-Minitrix. Cet aspect concurrentiel est
surtout sensible, en HO, avec les modèles de types anciens (bavarois no-
tamment) de Trix, et, en N, avec les modèles de nationalités différentes.
L’offre des fabricants est vaste; aux amateurs de faire le reste…
Modélisme
SPÉCIAL NUREMBERG (1
PARTIE)
RAIL PASSION N° 162
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Les circulations d’engins moteurs du privé à travers l’Hexa-
gone se multiplient. Il devient donc aisé de croiser sur sa
route de nombreuses compositions diverses et variées tant
au niveau du matériel remorqué que des machines de tête.
Gros plan aujourd’hui sur la composition d’un train en circu-
lation depuis peu: le 60427. Il s’agit d’un messagerie consti-
tué essentiellement de caisses mobiles bleues TAB utilisées
pour le transport combiné rail-route. La traction de cette
rame est confiée à une Traxx BR 186 propriété d’Euro Cargo
Rail (ECR). Ce train, composé de deux tranches, l’une pour
Hourcade et l’autre pour Saint-Jory, sillonne la France de
Valenton jusqu’à Fenouillet (chez Naviland au triage de Saint-
Jory, pour être plus précis)
via
Hourcade et liaison retour.
Pour reproduire cette rame, à l’image des captures d’écran,
le pack « Trains de nuit » distribué par la société Wilco Pu-
blishing est indispensable. Le porte-conteneurs TAB est, en
effet, un retexturage des wagons de marchandises inclus
dans ce produit. Les heureux possesseurs de ce logiciel au-
ront alors l’opportunité de télécharger à l’adresse suivante:
http://www.activitysimulatorworld.net/Sylium/
Les_wagons_Sylium.htm de nombreuses déclinaisons de
caisses mobiles de diverses entreprises telles que CNC,
Darfeuille, Deluc, Eychenne ou bien encore Rouch. Cette
liste est, d’ailleurs, loin d’être exhaustive… Quoi qu’il en
soit, avec ces magnifiques retexturages photoréalistes de
« Rudy – dydysuperstar », la réalisation virtuelle de trains
du combiné n’aura alors plus aucun secret pour vous.
Côté engin moteur, le constat est relativement similaire: la
Traxx BR 186 a été manifestement source d’inspiration pour
de nombreux « reskinneurs » qui retexturent une machine
afin de la doter d’une nouvelle décoration ou livrée. Pour
vous procurer la Traxx E 186.161 aux couleurs d’ECR, direc-
tion le site Internet italien: http://www.railworks.it/download/
Vous cliquerez alors successivement sur les liens actifs
« Train Simulator » puis « MsTS-LOCOMOTIVE ELETTRICHE ».
Rendez-vous en page 9 pour décrocher le précieux «sé-
same »! Le fichier qui nous intéresse s’intitule « traxx-e186-
pack ». Il se présente sous la forme d’une extension de type
« RAR » dont le poids est de 5,28 Mo. En bonus, vous aurez
droit à la Traxx E186.107 vert et gris d’Angel Trains. Ces mo-
dèles sont des retexturages de locomotives de la série E
484/Re 484 modélisée par Pasquale Nicolardi. Seul bémol,
l’absence de cabine pour les E 186 d’ECR et d’Angel Trains
lorsque nous lançons la simulation. Vous devrez donc vous-
mêmes opter pour une cabine de substitution tout en
conservant le nom des deux fichiers dont l’extension est en
« .cvf ». Le cas échéant, vous rencontrerez des messages
d’erreur lors du lancement de votre jeu.
Si les Traxx sont vos locomotives favorites, nous vous invi-
tons vivement à consulter les autres pages de ce site, vous
aurez, sans nul doute, le coup de cœur pour l’une des multi-
ples décorations.
R. Mercier
Simulation: les Traxx BR 186 et les caisses mobiles TAB
Captures d’écran R. Mercier
À gauche: l’E 186.107 dans la livrée vert et gris d’Angel Trains.
À droite: la Traxx E 186.161, d’ECR, en tête d’une rame de caisses mobiles de transport combiné TAB de 333 m et de 1 022 t. Seul bémol pour
ces deux modèles, par ailleurs remarquables: l’absence de cabine de conduite, ce qui nécessitera d’opter pour une cabine de substitution.
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Fulgurex (I, O, HO, HOm, N)
T
oujours égale à elle-même la marque Fulgurex! Un stand sobre; un
accueil sympathique; des modèles bien mis en valeur; des modèles bien
choisis et qui, en conséquence, sont attrayants pour les amateurs. Des
modèles qui sont beaux. Des modèles, en tout cas, qui continuent de
faire rêver, en dépit de leur prix. Pour 2011, la vedette du stand, surtout
pour les Français, c’était la 141 TB, ex-4400 du réseau de l’Est, en O.
Plusieurs modèles étaient là, pour la montrer sous toutes ses coutures.
Un plaisir pour les yeux…
Et, continuant sur sa lancée, la firme pense à ses compatriotes avec, en I
(1/32), une électrique de légende du réseau national, l’Ae 3/6 II; deux
vapeurs 040 T anciennes, E 4/4 n
8800 et 8900, et une autre ancienne
électrique suisse Fb 2 x 2/3; en HOm, des machines de la ligne de la
Furka (dont deux revenues du Vietnam) VZ HG 2/3, ou DFB HG 2/3; et
en N, enfin, l’Ae 3/6 II, à nouveau, et la Be 4/6 (Fb 2 x 2/3).
Pour le marché international sont annoncées pour 2012 : les 232 T alle-
mandes de la série 62, en O; les fameuses 141 TB SNCF (ex-Est) en O
également. Puis les 030 TU de la SNCF, apportées par les troupes améri-
caines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en HO cette fois. Et rap-
pelons la présence au catalogue de la 141 TC Nord en N, de la 231 E
Chapelon en N aussi, de la Baltic 232 du Nord (en HO), des 2D2 SNCF
(« femmes enceintes » et « Waterman ») en HO, des voitures de banlieue
du Nord (HO), des rames automotrices TAR du Nord (HO), des 141 TB Est
(HO), des Ae 6/6 suisses (HO), de l’Atlantic Nord en O, de l’autorail
Bugatti « présidentiel » (O), de la 230 K SNCF (O), des 232 R, S et U (O) et
de la 141 TC avec ses voitures de banlieue Nord, en I.
Hag (HO)
C
hez ce fabricant suisse, les vraies nouveautés sont peu nombreuses,
mais, en revanche, nombreuses sont les variantes de décoration du ma-
tériel! Et les nouveautés sont trimestrielles. Ainsi, pour le printemps
nous annonce-t-on des matériels Stadler Flirt modulables, à trois ou
quatre caisses dont une petite réservée aux appareillages. Les couleurs
Hag (HO): les automotrices Flirt de Stadler ont inspiré les fabricants, cette année! Notamment Hag, qui les déclinera en différentes livrées.
Fulgurex (O): deux vues de la 141 TB 407 SNCF (ex-Est). Le modèle
est proposé en diverses numérotations.
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présent en wagons-ateliers, ambulances, voitures de mesures, fourgons
de transport d’autos, etc. Et d’autres matériels spéciaux sont encore en
préparation, comme des fourgons unifiés à bogies avec aménagements
particuliers (à deux planchers par exemple), des wagons-poste, un
wagon-lits T2s, des voitures pour trains de nuit, un soc chasse-neige monté
sur un ancien tender à bogies, etc. Sans omettre des voitures modernes
des réseaux européens (Belgique, Autriche, Italie, Espagne, Pologne,
Russie, Roumanie, Yougoslavie et dérivés: Slovénie, Croatie). Au final, la
marque réalise un inventaire de matériel très vaste mais non dénué
d’intérêt pour les amateurs, et surtout les collectionneurs.
Herkat (HO, TT, N, Z)
I
ci, c’est le royaume de l’accessoire depuis plus de 40 ans! Accessoires
dans le domaine du matériel roulant (wagons pour nettoyage des voies)
ou des installations « à terre » (machine à laver les rames au défilé), mais
aussi éléments de décor inédits (murs d’affichage, panneaux photovol-
taïques de toiture), jusqu’au petit outillage et aux fournitures utiles pour
les bricoleurs (produits de nettoyage des voies, éléments de tableaux de
contrôle optique, fils électriques, etc.).
Herpa (HO, TT, N)
S
pécialiste des miniatures automobiles, ce fabricant propose un nombre
important de nouveaux modèles, servi en cela par les grandes marques
de véhicules réels, dont les gammes changent très souvent. On trouve
ainsi pratiquement toutes les voitures lancées dans les Salons de l’auto,
auxquelles s’ajoutent des poids lourds modernes aux décorations sophis-
tiquées. À signaler aussi la gamme consacrée aux véhicules militaires, où
l’on trouve d’ailleurs répertoriés les modèles de la gamme Minitanks de
Roco! Et, enfin, soulignons l’existence de kits de voitures HO pour les
amateurs du genre, à des prix intéressants.
Hobbytrain (HO, N)
C
e fournisseur propose, cette année, des reproductions en N des loco-
motives diesels Vossloh, ainsi que des variantes de livrées pour les
Traxx, Taurus et autres engins: véhicules divers porteurs de décora-
tions variant en fonction des changements de propriétaires ou d’utili-
sateurs. À signaler aussi l’apparition d’un «
Schienenbus »
MAN de
l’époque III et de livrées actuelles sur du matériel voyageurs récent et
sur certains wagons et conteneurs. En HO, on assiste au lancement de
Hobbytrain (N): travaux de voie mécanisés en zone de gare.
Dans le matériel remorqué, on trouve un wagon plat à essieux (une version
vide, une chargée de trois tuyaux et une avec deux foudres de… jus de
raisin). Une grande citerne Shell à bogies est aussi une nouveauté.
Dans la partie suivante, la plus importante, on trouve les modèles
réduits proprement dits. La 141 R s’y décline en cinq nouvelles versions,
dont la 1187 de la cité du Train et la 568, conservée pour des voyages
spéciaux. Des machines à chauffe au fioul et d’autres au charbon sont
ainsi prévues. Les 141 P auront une version verte avec filets rouges et
une noire très patinée, comme celles arrivant en fin de vie à la fin des
années 60. La 150 C 822, ancienne prussienne conservée par la région
de l’Est après la Seconde Guerre mondiale, fait son apparition. La partie
consacrée aux diesels annonce une CC 72000 dans sa livrée d’origine et
améliorée par rapport à ses devancières quant à la gravure. Une 72100
est aussi prévue, avec la livrée « en voyage… ». Une 66000 aux couleurs
(rouge et gris) de VFLI, une jaune de l’Infra, une vert et blanc de Fret et
la 669292 aux couleurs habituelles sont au programme. Une 67000 en
version d’origine est aussi prévue, de même qu’une 67300 en livrée
multiservice à base de bleu et une jaune de l’Infra.
Parmi les autorails, on trouvera les X 73500 de Basse-Normandie, de
Lorraine (Métrolor), d’Alsace, des Pays de Loire et trois décorés seule-
ment de sigles TER différents.
Pour les machines électriques, les 2D2 5400 seront les premières à voir le
jour (trois versions, dont une en état d’origine avec un seul phare). Les
2D2 dites « Waterman » devraient suivre en 2012. Une CC 7100 avec ses
jupes d’origine est prévue, ainsi que des « danseuses »: deux 8500 (verte
et « en voyage…») ; deux 17000 (une gris béton et une « en voyage… »);
deux 25500 (une verte et une béton). Une 26000 « fantôme » (grise) et
deux CC 6500 (gris, rouge et orange) ainsi que deux CC 21000 devraient
sortir, ainsi qu’une 36300 verte.
Et l’on nous promet des automotrices Z 24500 à deux niveaux: quatre
versions (ordinaire, Rhône-Alpes, Pays de la Loire et Lorraine). Toujours
au rayon des automotrices, le TGV postal sortirait sous sa dernière appa-
rence en date, tandis que l’on trouvera encore un TGV Sud-Est rénové.
En matériel remorqué signalons la sortie des voitures Ocem à rivets dans
une nouvelle mouture de l’époque IV. Les voitures DEV longues réappa-
raîtront en différentes versions et avec des bogies Y16 ou Y24 selon
l’époque représentée. Les voitures-lits de types MU et T2 en marquages
SNCF/TEN et les voitures et le fourgon de grandes lignes d’origine alle-
mande (1936) vont réapparaître. Le fourgon chaudière de 1300kg
bénéficiera de deux versions de l’époque IV.
Au rayon des wagons, les céréaliers à bogies, à faces latérales planes ou
arrondies, se verront attribuer une quinzaine de marques différentes
avec décorations correspondantes. Des wagons plats à bords bas et des
tombereaux à bogies, ainsi que des trémies à couvercle et à essieux figu-
rent aussi parmi les nouveautés.
Enfin, des éléments de décor représentatifs de plusieurs pays européens
achèvent le catalogue. À noter que, parmi ces maquettes, on reconnaît
aisément les anciennes productions MKD (ou Jouef).
De haut en bas :
Herpa (HO): trafic dense, en miniature, sur le rail comme sur la route.
À noter les feux fonctionnels des véhicules routiers, y compris
les feux de gabarit !
Herrmann & Partner : remorque B6AZ pour réseau de jardin tramway
Tatra à grande échelle.
Jouef (HO): des voitures DEV longues encore bien dignes d’intérêt.
Jouef (HO): des trains fameux d’hier et d’aujourd’hui, avec un TGV R/D
et des voitures de la CIWL en livrée brun et crème.
Jouef (HO): céréaliers à bogies avec de nouvelles couleurs
et de nouveaux marquages.

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