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A Reims, le sacre annoncé de la concession…

12 novembre 2008
- -
Par : La Vie du Rail

Que n’a-t-on entendu depuis deux ans sur l’audace rémoise, dans le petit monde du transport public… Quoi, une ville française « donne » ses transports au privé ? Pour plus de trente ans ! Déjà que les DSP étaient critiquées, voilà que des élus abandonnent leurs prérogatives régaliennes. Dans la ville où furent sacrés les rois… Une erreur politique, ou pire, une hérésie…
En fait, tout commence par un cauchemar, le refus du tram en 1991 par un le maire, Jean Falala, à la surprise générale puisque les études avaient été très positives – mais pas à celle de certains commerçants et riverains qui s’étaient ligués contre le projet. La volte-face avait coûté cher aux contribuables rémois : la ville avait dû rembourser une jolie somme au district d’alors, dirigé par… Jean-Louis Schneiter. C’est ce dernier, une fois aux commandes de la ville en 2001, qui relance l’idée d’un TCSP, mais avec moultes précautions, sur les termes, les choix techniques, les conditions financières et la concertation en amont.
L’idée était pourtant tellement logique. Le réseau de bus avait trouvé ses limites, avec une baisse continue de la vitesse commerciale, une fréquentation qui stagnait, de la saturation aux heures de pointe. Reims, en outre, est une bénédiction pour les transports collectifs. L’aire urbaine de l’agglomération est réduite ; la densité très importante induit des taux élevés de fréquentation. Et un tram, c’est trois bus ou 150 voitures… Un tracé nord-sud s’impose naturellement, des quartiers d’habitat au nord à l’université au sud, en passant par le centre-ville, les gares, les espaces publics… Mieux, le tram permettra aussi de créer une nouvelle zone d’activité à proximité de la gare TGV. Car depuis 2007, le TGV Est s’arrête à Reims, qui bénéficie déjà d’une nouvelle attractivité, à 45 minutes de Paris.
Mais Jean-Louis Schneiter, s’il avance sûrement, procède prudemment. Pas question de s’endetter outre mesure : mission est donnée à une toute nouvelle mission tramway de mettre au point un système original de financement. Sous la direction d’un jeune et brillant ingénieur, Yann Leriche, qui recrute de solides compétences (notamment Jean-Louis Lacéna au juridique et financier, ou encore Jean Manca à la communication), le cahier des charges d’une concession est mis au point, avec une pierre angulaire, le partage des risques entre le concédant (l’agglomération rémoise) et le futur concessionnaire.
Suspense : qui allait donc succomber à ce tout nouveau modèle jamais importé en France, malgré quelques réussites ailleurs en Europe, notamment en Grande-Bretagne et en Irlande (Dublin) ? Une seule offre, c’était dramatique, deux offres, c’était un peu juste. Il y en eut trois… « D’excellente qualité », témoigne aujourd’hui, Alain Lescouet, maire divers gauche de Saint-Brice-Courcelles, l’élu fil rouge du projet depuis le début. Finalement, ce fut Mars qui gagna, au grand dam de ses challengers.
Jean-Louis Schneiter avait gagné ? Presque… Car les fantômes politiques rôdent souvent. Alors que le contrat de concession est signé en juillet 2006, au printemps 2008, à quelques jours des élections municipales, la DUP, elle, n’est toujours pas officiellement signée… Un candidat UMP, Renaud Dutreil, prend parti contre le tram, quand sa collègue Catherine Vautrain est prête à l’assumer. Leurs querelles politiques profiteront à la socialiste Adeline Hazan, qui a toujours soutenu le projet sur le fond. Et comme dans un conte de fées, tout se termine bien avant le premier tour, le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau annonce que la DUP est signée…
Depuis, la nouvelle équipe s’est installée et a repris en mains sans surprise le dossier, avec aux commandes la présidente de Reims Métropole et Alain Lescouet. Aujourd’hui les fouilles archéologiques touchent à leur fin, une première levée de fonds a été réalisée en septembre par Mars (non sans quelques sueurs froides, vu la crise économique et financière). Les Rémois s’apprêtent à connaître comme beaucoup d’autres citadins avant eux les joies des travaux du tram, avant d’en découvrir les charmes en 2011…
 

Jeanne BELLEVUE



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