Quelles mobilités pour Paris ? C’est la question posée ce 3 juillet par le Conseil des mobilités mis en place par la Ville. L’idée est de s’ouvrir à tous les acteurs publics ou privés, avec en plus des traditionnels RATP et SNCF, des opérateurs comme VNF mais aussi la Fédération internationale automobile, les constructeurs, les taxis, les sociétés de vélos, scooters, trottinettes et voitures partagés sans oublier les fournisseurs d’énergie. Une démarche pas si évidente quand on sait que les transports sont une des prérogatives d’IdFM, où siège tout de même la capitale. Cette approche que la Ville qualifie de moderne en comparaison du schéma actuel jugé archaïque est censée apporter une meilleure visibilité. Mais est-ce une si bonne idée de mettre sur le même plan transports publics et privés ? D’une manière générale, la Ville souhaiterait que la compétence des transports de la première couronne revienne à la Métropole ce qui risquerait de créer des conflits avec IdFM. Du côté de Paris, on planche déjà sur une réduction de la vitesse du périphérique et sur la piétonnisation des arrondissements du centre, des limitations qui ne seront pas forcément compensées par de nouveaux transports publics. Dans ce contexte, la mobilité parisienne risque bien d’être au cœur des élections municipales de 2020.
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ValiderPar : Ph.-E. Attal