Mis en service en 2012, le tramway de Dijon est devenu un élément clef du réseau de transport. À tel point qu’une campagne de travaux a été lancée cet été et se poursuivra jusqu’en 2025 pour en augmenter la capacité. Cette réussite pose logiquement la question du prolongement de ce réseau à trois branches qui filent, depuis la gare, vers le sud, le nord et l’est. Depuis le terminus de Chenôve, le T 2 pourrait poursuivre plus au sud pour s’enfoncer davantage dans le coeur de la commune, tandis qu’on évoque également une extension du T 1 vers Chevigny- Saint-Sauveur. Afin de trancher sur le mode retenu, bus à haut niveau de service (BHNS) ou tramway, le groupe Egis vient d’être désigné pour réaliser les études concernant les extensions du réseau de transport et les résultats pourraient être connus dans les prochains mois. Reste que les coûts de construction, de 20 à 25 millions d’euros du kilomètre, auront également un impact sur la décision finale
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ValiderPar : Philippe-Enrico ATTAL
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Rappelons que ce réseau actuel de tram à la capitale des Ducs de Bourgogne succède à un ancien réseau de tramway exploité de 1895 à 1961, transformé temporairement en réseau de trolleybus et qui est l’ancêtre de l’actuel réseau transports en commun de Dijon (Divia).
Si ces extensions se concrétisent, la ville de Dijon aura bien entendu besoin de plus de 33 rames Alstom Citadis TGA 302.
Les deux systèmes (BHNS et tram) sont fiables et leurs performances en vitesse et en régularité sont comparables si le BHNS est vraiment exploité comme un tramway (site propre intégral, priorité systématique aux carrefours). Mais il ne faut pas oublier que Dijon est une sacrée ville ferroviaire. Alors, le prolongement de la ligne de tramway doit être prioritaire, non?