Béziers – Neussargues va faire l’objet d’une fermeture au nord de Millau en juillet et août 2019 pour travaux sur deux tronçons.
– Millau – Sévérac, où sont programmés des travaux de drainage et d’assainissement de plateforme, quelques entretiens d’ouvrages d’art et de talus ainsi que des remplacements de rails et de traverses. Ce pour 3,9 millions d’euros au titre du contrat État-région pluriannuel courant jusqu’en 2020 et financé à hauteur de 91,5 % par la région Occitanie ;
– Saint-Chély-d’Apcher – Neussargues, où se poursuit le programme d’entretien de la voie, ici fortement sollicitée par le trafic lourd des coils pour l’usine d’Arcelor-Mittal. Cette section est encore partiellement armée en rail DC sur traverses bois. Les travaux estivaux comportent l’entretien d’ouvrages d’art et en terre, ainsi que des remplacements de traverses, pour une enveloppe de 3,5 millions d’euros. Financement : région ARA (500 000 euros), région Occitanie (3 millions d’euros), laquelle s’implique fortement pour préserver la desserte d’Arcelor à Saint-Chély.
Demeure en suspens l’après 2020. En effet, trois volontés s’affrontent : celle de la région de pérenniser la ligne électrifiée en totalité, très utile aux populations, particulièrement scolaires ; celle de l’État de se désengager du TET Aubrac ; celle de la SNCF interdisant la circulation des trains de fret au sud de Saint-Chély-d’Apcher et présentant des devis jugés faramineux pour rénover la ligne et ses multiples ouvrages d’art, vu sa faible utilisation et une volonté de moderniser totalement. Se pose aussi la pertinence du maintien de la traction électrique. Où s’arrêtera le curseur d’ici 2020 ? Le sort de cette magnifique ligne au trafic en progression et très touristique est en jeu.
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