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  • L’embranchement de la ligne Vias - Lodève (à g.) sur l’axe Bordeaux - Sète en gare de Vias, dont on aperçoit le BV (à d.). Au premier plan, l’IPCS. Au fond, la V 2 a déjà reçu ses LRS en attente du RVB (L.-J. Artis ; 18 juin 2015).

  • plan de situation de la carrière longée par la ligne Vias - Lodève, qui va être rouverte depuis Vias.

  • détail de l’ITE de la carrière des Roches Bleues et section de la ligne Vias - Lodève à réactiver

  • La limite d’exploitation de la ligne après les carrières (22 août 2010 ; Ph.-E. Attal). Au fond, la V 2 a déjà reçu ses LRS en attente du RVB (L.-J. Artis ; 18 juin 2015).

Vias – Lodève : la renaissance partielle d’une ligne languedocienne

4 novembre 2015
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Fermée au trafic voyageurs dans sa totalité depuis 1957, à part quelques rares dérogations, cette ligne de 58 km, qui accueillait encore un petit trafic fret, avait vu son exploitation limitée au parcours Vias – Lézignan en 2009, lequel devait faire l’objet d’une neutralisation peu après. Aujourd’hui, la réactivation d’une carrière de basalte à Florensac va entraîner la réouverture au fret de la ligne sur 8,6 km entre Vias et cette carrière. On parle même d’un renouvellement de la voie

Dans le sombre avenir de nos petites lignes, une étoile s’allume : Vias – Lodève. Embranchée en gare de Vias sur l’axe Bordeaux – Sète, la ligne à voie unique remontait depuis 1863 la basse vallée de l’Hérault, croisait à Paulhan la ligne Faugères – Montpellier, correspondait en gare de Rabieux avec les Chemins de fer de l’Hérault provenant de Montpellier via Aniane et Gignac. Elle suivait ensuite le cours de la Lergue, contournait l’actuel lac artificiel du Salagou et, après 58 166 m de parcours, venait butter sur le plateau du Larzac à Lodève. Jadis très active, particulièrement dans le raisin de table et les vins, elle fut coordonnée de Paulhan à Lodève en 1939, puis en totalité en 1957. Elle fut parcourue de nombreuses années par les trains de l’Amitié, créés par l’Alta (Association lodévoise du train de l’Amitié), uniques circulations voyageurs subsistant avec le train annuel du pèlerinage diocésain. Après avoir été amputée de son parcours terminal Le Bosc – Lodève pour faire place à la voie express N 9 (1), puis coupée à Aspiran pour laisser passer l’A 75, elle avait vu son exploitation limitée à Lézignan-la-Cèbe, entraînant le 9 juillet 2009 le retranchement au-delà de cette gare. Malgré quelques trains de granulat en 2010 pour des chantiers routiers depuis la carrière des Roches Bleues, la fermeture de la carrière CTSO à Lézignan entraîna la neutralisation du parcours subsistant depuis Vias.

En 2015, le coup d’envoi de grands chantiers de rénovation du réseau SNCF languedocien est en train d’éclaircir son avenir, cela de deux façons. Cette même carrière de basalte des Roches Bleues, située à Florensac, est en cours d’homologation pour livrer du ballast produit localement. Il pourrait être utilisé pour le programme de renouvellement du réseau structurant languedocien qui a débuté le 15 juin sur la voie 2 Narbonne – Montpellier et qui va s’étaler jusqu’en 2025. Se profile à cet horizon le marché potentiel des 156 km de la ligne nouvelle Montpellier – Perpignan. À raison d’un train de ballast par jour et plus en période de chantier, cela justifie la réouverture au fret du tronçon Vias – ITE carrière de Florensac (8,6 km). Mais cette succession de RVB pourrait avoir pour cette ligne un deuxième effet bénéfique. La récupération de traverses RS en bon état et de barres longues déposées du RVB Narbonne – Montpellier est en cours d’étude afin de remplacer l’actuelle voie, fatiguée, en rails à double champignon datant de la Compagnie du Midi, opération indispensable à la circulation à 30 km/h des trémies modernes chargées à 22,5 t à l’essieu. Les PN feront aussi l’objet d’une remise à niveau, préalable nécessaire à la remise en service de la voie. La pérennité de ce tronçon semble ainsi assurée.

 



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