Dans le cadre du quatrième paquet ferroviaire, le gestionnaire de l’infrastructure espagnol, Adif, avait lancé en juin 2019 le processus d’ouverture à la concurrence des lignes à grande vitesse, avec une exploitation possible à partir du 14 décembre 2020. Quatre opérateurs ont sollicité l’Adif, à savoir l’opérateur historique espagnol Renfe Operadora, qui souhaite obtenir 20 % de sillons de plus qu’actuellement, Rielsfera la filiale espagnole de la SNCF, le consortium Motion Rail et Intermodalidad de Levante (Ilsa). Motion Rail regroupe le constructeur Talgo, la société d’investissement Trilantic Europe, qui possède 35,5 % du capital du groupe Talgo et le groupe Globalia qui possède la compagnie aérienne Air Europa. Ilsa, filiale de la compagnie aérienne Air Nostrum, qui a déjà demandé des sillons en France entre Montpellier et la frontière espagnole, s’est allié avec l’opérateur historique italien Trenitalia, le groupe de BTP Acciona s’étant retiré. Les demandes de sillons vont être examinées par Adif AV, qui propose au total deux fois 165 sillons par jour sur trois LGV espagnoles, puis par la commission de la concurrence et des marchés pour une signature des contrats pour 10 ans le 15 mars 2020.
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ValiderPar : L. Levert
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Ce contrat spectaculaire de LGV en Espagne pour 10 ans proposé par Adif est absolument appétissant et seuls les « chefs ferroviaires » les plus doués et mieux équipés pourront en bénéficier en priorité.
Sur le grand terrain espagnol des LGV, l’arbitre est toujours Adif (Administrador de Infraestructuras Ferroviaria) bien sûr. Et à l’heure actuelle, il y a quatre candidats joueurs forts dans le jeu TGV contentieux là-bas en Espagne, mais les avantages indéniables de Renfe Operadora sont élevés.